La première convention porte sur la réalisation de la modernisation des services financiers de la ville de Bobo-Dioulasso et la seconde concerne la réalisation à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, de l’adressage des villes et de la mise à disposition d’outils de planification de la gestion urbaine.

La première convention s’élève à 30 000 euros. Elle prend en compte le financement des équipements informatiques, les missions d’appui technique et fonctionnel ainsi que la formation des utilisateurs de la ville de Bobo.

Quant à la seconde convention, elle a un coût de 150 000 euros. Par cette convention, l’AIMF apporte une assistance en adressage en outils de gestion urbaine, fournit la logistique de gestion et de suivi du projet. Les 150 000 euros serviront également à l’achat de matériel pour la numérotation des portes d’entrée, les enquêtes et les plaques de rues pour la villes de Bobo et de Ouagadougou, au fonctionnement des cellules d’adressage de Ouaga et Bobo, à la médiatisation de l’adressage auprès de la population, à l’achat de matériel informatique des cellules d’adressage des deux villes...

La contribution des communes de Bobo et de Ouagadougou dans ce projet consiste à désigner chacune un responsable de la maîtrise d’ouvrage de l’opération, à mettre en place la nouvelle organisation et les nouvelles procédures, à procéder à l’aménagement des locaux destinés à recevoir les équipements informatiques, à élaborer le dressage fiscal en collaboration avec les services des impôts et du Trésor. L’adressage s’est avéré nécessaire dans une ville comme Bobo où malheureusement très peu de voies sont identifiées. Elles représentent 4% au Dô, 14% au Konsa et 5% au Dafra.

L’adressage est pourtant nécessaire parce qu’il permet une meilleure gestion des services, un meilleur recouvrement des taxes et impôts. La signature des deux conventions s’est déroulée à la mairie centrale en présence des représentants de l’AIMF, de la Coopération française et des maires de Bobo.

Adaman DRABO
Sidwaya