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Halidou Ouédraogo, à la "barre" le 15 avril prochain

Publié le mercredi 13 avril 2005 à 07h18min

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De la magistrature au barreau, il n’y a qu’un pas. Halidou Ouédraogo l’a franchi. Magistrat de formation et après plusieurs années de pratique dans ce corps, Halidou Ouédraogo a décidé d’échanger sa toge de magistrat contre la robe noire en vue de devenir le défenseur de la veuve et de l’orphelin.

Kantigui a ouï dire que le président de l’UIDH, devenu avocat, prêtera serment le vendredi 15 avril prochain au palais de justice de Ouagadougou à l’occasion de la journée de l’avocat.

Ce jour, ils seront 14 à jurer comme avocats :

- M. Halidou Ouédraogo, magistrat de l’ordre judiciaire, démissionnaire, inscrit au tableau de l’Ordre des avocats ;

- M. Somda Anatole

- M. Derra Maliki

- Mme Kaboré Eliane Marie Natacha

- M. Dayamba Louis

- M. Tougma Wendugunda Ignace

- M. Zoma Mahamadi

- M. Balima Daouda

- M. Diallo Ismaïla

- M. Yoni Amado

- M. Loure Boureima Fidèle

- M. Benao Batibié

- M. Minougou Kiswendsida Frédéric Hermann.

Ces 13 avocats stagiaires, titulaires du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat, sont inscrits sur la liste de l’ordre des avocats).


* Le ministre Mariam Lamizana distinguée au Mali

Kantigui a ouï dire que Mariam Lamizana, la ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale a été élevée au rang de présidente d’honneur du Comité interafricain sur les pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes (CI-AF). Cette distinction a eu lieu à Bamako (Mali) lors de la 6e conférence régionale et assemblée générale du Comité du 4 au 7 avril 2005.

Par ailleurs, le CI-AF a renouvelé sa confiance à Mme Chantal Compaoré élue ambassadeur de bonne volonté en 1999 et maintenue à son poste. Ces reconnaissances témoigneraient la forte implication de ces dames dans la lutte contre la pratique de l’excision aux plans national et continental. Mme Compaoré est aussi marraine des comités nationaux lutte contre la pratique de l’excision des pays membres de l’espace UEMOA et présidente d’honneur de la structure locale, le CNPE. Kantigui adresse ces félicitations à ces deux personnalités qui combattent activement les souffrances infligées aux femmes.


* Un pont pour relier les quartiers Niénéta et Farakan

Kantigui a aperçu la semaine dernière des techniciens des ponts et chaussées en train de travailler sur la route de Dédougou, dans sa portion bobolaise (Avenue Martial Merlin). C’est ainsi qu’il a appris l’érection prochaine d’un pont au niveau des rails qui séparent les quartiers Niénéta et Farakan. Ce serait un pont à l’image de celui d’Accart-ville qui va surplomber la voie ferrée et éviter les longues attentes inhérentes au passage de train.

Toujours à propos de cette route, Kantigui qui a fait récemment un tour à Dédougou s’est rendu compte de l’avancée des travaux sur ce tronçon d’environ 200 kilomètres. Même si le bitume n’est pas encore étalé, les travaux avancent. La voie est déjà nivelée sur une bonne distance (une centaine de kilomètres) et Kantigui espère qu’elle finira dans les délais. Cela aura le grand avantage d’éviter aux usagers de "consommer" de la poussière pendant près de sept (07) heures, le temps qu’il faut actuellement pour relier Bobo-Dioulasso à Dédougou.


* Une compagnie de transport de la place renouvelle son pac auto-cars

Visiblement, les propriétaires de compagnies de transport font une démonstration de leur "puissance" financière. C’est le constat fait par Kantigui au regard du nombre de bus neufs qu’ils font entrer dans le pays. Une compagnie bien connue vient d’en recevoir une trentaine flambant neufs. Elle pourrait être bientôt suivie de deux (02) autres qui en auraient également commandé par dizaines. Kantigui se réjouit de cette donne dans la mesure où c’est le client qui va gagner en confort, en sécurité et peut-être en coût.


* Présidentielle 2005 : Moumouni Fabré coordonnateur de la campagne CDP dans la région des Hauts-Bassins

Kantigui vient d’apprendre que finalement c’est Moumouni Fabré, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation qui a été désigné comme coordonnateur de la campagne CDP dans la région des Hauts-Bassins. Kantigui qui fouinait par là a appris que Idrissa Zampalégré, préalablement pressenti pour être le chef d’orchestre de la campagne du futur candidat du CDP aurait habilement et poliment décliné l’offre. Kantigui s’est alors souvenu des péripéties que "Zampa" , comme l’appellent ses intimes avait connues en 1998 lorsqu’il était le coordonnateur national de la campagne présidentielle pour le candidat Blaise Compaoré.

Pendant qu’il prenait des initiatives à Bobo, certains hommes politiques ne se seraient pas gênés de lui rappeler, vertement souvent, qu’il n’était pas du "coin". Il en aurait été tellement vexé et échaudé (puisqu’il est né et a grandi à Sya) qu’il a pris ses distances par rapport à certaines choses concernant Bobo-Dioulasso. Kantigui interprète cette esquive comme une volonté de ne plus vivre les mêmes déboires qu’en 1998.

Kantigui souhaite beaucoup de courage à Moumouni Fabré, lui qui connaît déjà la nature de l’eau dans laquelle il doit nager à Bobo.


* Présidentielle 2005 : l’ADF-RDA rencontre ses militants de Diarradougou

Kantigui a appris qu’au moment où les militants du CDP organisaient un meeting de soutien à Blaise Compaoré, les militants de l’ADF-RDA tenaient eux aussi une rencontre à Diarradougou. Là, ce sont les militants ADF-RDA de la Vallée du Kou qui sont venus dans la ville de Sya présenter leurs vœux de nouvel an aux responsables locaux du parti de l’éléphant. Ce parti qui n’a pas encore désigné de candidat à l’élection présidentielle de 2005 attend le congrès du mois de juillet pour se décider.


* Salia Sanou, prochain maire de Bobo ?

Kantigui a appris à Bobo-Dioulasso que le député et secrétaire général du CDP/Houet, Salia Sanou a l’intention d’être le maire de la commune de Bobo lors des futures élections municipales. Kantigui a eu un brin de causette avec Salia Sanou qui affirme n’y avoir pas pensé et préfère plutôt l’hémicycle à la mairie. Tout dépend néanmoins du CDP qui décide. Kantigui prend acte des précisions du député Salia Sanou et attend février 2006 de voir parce que tout ce que dit un homme politique n’est pas parole d’Evangile.


* Air Burkina sur Paris : A quand les couleurs nationales ?

De visu, Kantigui constate que malgré l’arrivée d’un équipage burkinabè dans l’avion d’Air Burkina affrété sur Paris, le Boeing n’est toujours pas peint aux couleurs nationales. Il est toujours sous pavillon de Celestar et l’écrito Burkina 2004 a disparu sur cet avion. En lieu et place, trois drapeaux de 3 pays : Burkina, Côte d’Ivoire, Mali ...

Décidément, Air Burkina qui n’est plus une société de droit burkinabè mais ivoirien, avec un avion immatriculé en France et échappant au contrôle de l’aviation civile nationale, perd de plus en plus toute sa burkinabité.


* Club des fans des auditeurs de la " Voix de l’Amérique"

Il a été rapporté à Kantigui que les auditeurs de la chaîne de radio " la Voix de l’Amérique " la 104.8 possèdent un club des fans. Ce club a pour objectif de fournir aux membres , des informations sur l’Amérique et d’instaurer des échanges fructueuses entre auditeurs du Nord et ceux du Sud. Aussi elle se veut un cadre d’amélioration du niveau en anglais des membres. Le club des fans de la Voix de l’Amérique existe dans certains lycées de la ville de Ouagadougou et à l’Université. Kantigui espère qu’avec cette association de jeunes, participera à la lune de miel annoncée pour bientôt entre les Etat-Unis et le Burkina Faso que nous annoncent les cercles d’initiés depuis quelques temps ...


* Les médias locaux du Centre-Est ont trouvé leur avocat

Les hommes de médias de la région du Centre-Est, n’ont plus de soucis à se faire. Et pour cause, ils ont trouvé une personne disponible pour les écouter et capable de plaider en leur faveur ; en somme, ils ont trouvé un avocat. Et cet avocat n’est autre que le gouverneur de la région du Centre- Est M. Jacob Ouédraogo. En recevant les communicateurs de sa région ( les animateurs de radios et les correspondants AIB) vendredi 08 mars 2005 au siège du gouvernorat, M. Jacob Ouédraogo, tel un professionnel de la communication, a mis en exergue l’importance et le rôle des médias dans le processus de décentralisation, du développement local et de l’ancrage de la démocratie à la base. " Vous êtes un maillon important pour notre action, l’action du gouvernement ... ", a-t-il dit. Pour lui, tout comme l’Etat apporte un appui aux médias, les collectivités locales devraient elles aussi soutenir les médias locaux même si c’est de façon symbolique. La vision du premier responsable du Centre-Est est d’asseoir une politique régionale en matière de communication. Pour ce faire, il a exhorté les uns et les autres à l’entente et à la confraternité. Il a émis le vœu de voir se créer une structure fédérative des communicateurs de la région du Centre-Est. Soulignons que la région du Centre-Est dispose de cinq (05) radios FM, deux (02) organes de presse écrite, trois correspondants AIB.


* Pénurie de farine de blé à Banfora

Il est parvenu à Kantigui, qu’il persiste depuis mois quelques mois déjà dans la capitale de la cité du Paysan noir, une pénurie de farine de blé.

Pour l’instant, il semble que ce sont surtout ces " pauvres " femmes qui tirent difficilement leur revenu de la vente de gâteaux ou autres produits de consommation à base de la farine de blé, qui sont durement frappées par cette rupture. Il paraît que Bobo-Dioulasso qui ravitaille Banfora se trouve aussi dans la même situation de crise.

Par ailleurs, les quatre (04) boulangeries de la place qui disposent chacune d’un stock plus ou moins consistant ne sont pas très affectées par ce manque de farine. Mais il faut dire que si la situation perdure, des boulangeries pourraient se retrouver en chômage technique.

Voilà de quoi par exemple les Banforalais en particulier regrettent la fermeture des Grands Moulins du Burkina (GMB), eux qui pouvaient en son temps y acheter un seul sac de farine de blé, comme faire une emplette dans une boutique de rue !


* Il faut aider l’USCO

L’Union sportive de la Comoé (USCO) est jusque-là, sans conteste, la révélation du championnat national de football saison 2004-2005. Habitué à jouer les "faire-valoir" pour ne sauver in extremis sa peau qu’en barragiste en fin de saison, cette formation de Banfora étonne et émerveille aujourd’hui. L’USCO, équipe de l’intérieur, toise sans complexe les formations phares de la capitale que sont l’EFO, l’ASFA-Y, le RCK et l’USO et son classement dans le championnat national est loin d’être flatteur. Malgré la modicité de ses moyens, la vétusté de ses équipements et ses primes d’encouragement faibles, les joueurs de l’USCO font montre d’une grande volonté. C’est donc avec amertume que Kantigui a appris que la mairie de Banfora qui allouait annuellement 7 millions F CFA à cette formation a revu l’enveloppe à la baisse. L’USCO ne percevra désormais que 3 millions F CFA. Ce qui indigne Kantigui aujourd’hui n’est pas cette baisse mais plutôt l’insouciance "coupable" constatée dans l’allocation des fonds à l’équipe. Alors que l’USCO en a grand besoin. Faut-il que l’équipe sombre avant qu’on ne cherche à venir lui ôter l’épine du pied ? Cela ne fera pas honneur à la mairie et aux dignes fils de la région qui s’identifient à cette équipe-phare de la contrée du P aysan noir. Les opérateurs économiques, les hommes politiques doivent se serrer les coudes avec la mairie pour que rayonne davantage l’USCO. Ce qui dépolarisera le centre d’intérêt du football concentré sur Ouagadougou et Bobo-Dioulasso et contribuera à élever le niveau du sport-roi au Burkina Faso.


Les ressortissants du Passoré à Ouagadougou rencontrent leur nouveau haut-commissaire

Kantigui a reçu une lettre conviant tout ressortissant du Passoré à Ouagadougou, à une rencontre avec le nouveau haut-commissaire de cette province, M. Maxime Bandaogo, le jeudi 14 avril 2005 à la salle Sanou Mathias du stade du 04-Août à partir de 18 h 30 mn. Kantigui publie in extenso l’invitation du président de l’Association pour le développement de la province du Passoré (ADPP) "Lagm-Y-Manegré".

A tout ressortissant du Passoré à Ouagadougou

Rencontre avec le haut-commissaire du Passoré

Le nouveau haut-commissaire du Passoré, dans le cadre de ses prises de contacts avec les différents acteurs du développement de la province, a émis le souhait de rencontrer le bureau exécutif de l’Association pour le Développement du Passoré, (ADPP) "Lagm-y-Manégré", en compagnie de personnes ressources résidant à Ouagadougou.

Aussi ai-je l’honneur, en votre qualité de ressortissant du Passoré, de vous convier à ladite rencontre, le jeudi 14 avril 2005 au stade du 04 Août à la salle Sanou Mathias, à partir de I 5 h 30 mn, L’ordre du jour comportera deux points :

1. Message du haut-commissaire ;

2. Informations diverses,

Convaincu de l’intérêt que vous accordez au développement socioéconomique et culturel de la province du Passoré et vous sachant gré pour la constance de votre soutien à l’endroit de l’Association "Lagm-y-Manégré", je vous prie d’agréer la sincère expression de ma considération fraternelle.

Le Président


* L’école de Sanogho fête ses 50 ans

Il est parvenu à Kantigui que l’école primaire publique de Sanogho, dans le département de Garango, célèbre cette année, ses 50 ans d’existance. A cet effet, les anciens élèves et enseignants se retrouvent, selon les sources de Kantigui, le dimanche 17 avril 2005, à l’école Wendpanga de Ouagadougou, en vue de mettre en place, le comité d’organisation de ce cinquantenaire. Et les contacts nécessaires pour toute participation à cette festivité, sont : 70 23 50 99 ou 70 23 37 23, ou encore 76 60 96 47.

Kantigui
Sidwaya

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