Vendredi dernier, le président du Faso avait préconisé leur réintégration dans le corps de la police. Il avait aussi souhaité la reprise des 200 élèves exclus de l’Institut des sciences (IDS).

D’autres signes de dégel se dessinent au sein de la Police. En début de semaine dernière, 350 policiers de la promotion précédant celle des 500 exclus, actuellement en stage pratique, ont été appelés par les services comptables du ministère de la Sécurité. Ils ont d’abord reçu 72 000 FCFA puis 36 000 F récemment, correspondant aux indemnités de garde. Soit au total 37 800 000 FCFA.

Cette mesure s’est concrétisée suite à une intervention du Trésor public. Elle a demandé des comptes aux services financiers du ministère de la Sécurité par rapport à la gestion des indemnités des policiers.

Deux albums made in Tchériba

Le 2 avril prochain, la ville de Tchériba abritera la cérémonie de dédicace de deux albums de musique traditionnelle. Il s’agira du 2e bébé de l’artiste Hakarafa Bicaba et du premier opus de Yaguin et Yanwa, deux soeurs et coépouses. Ces deux oeuvres viendront enrichir l’écurie des Productions CEDICOM de Dédougou dans le Mouhoun. Toute cette production discographique montre que dans les autres localités, en dehors de Ouagadougou et Bobo Dioulasso, les artistes bougent.

Ils fuient avec les marchandises d’une veuve

Comme nous aimons à le dire, chaque jour que Dieu fait, la vertu fout le camp de Ouaga à pas de géant. En effet, cette semaine, une veuve (son mari est mort en Côte d’Ivoire) qui peinait pour tenir son petit commerce de vivres au petit marché de Silmissi afin d’assurer la (sur) vie de ses 7 orphelins, a été délestée de ses 36 "yorubas" de haricot et de ses 6 "yorubas" de petit mil, le tout d’un montant de 28 200 FCFA.

Le vol s’est produit au moment où la pauvre femme s’était déplacée pour s’occuper de son dernier-né gravement malade. Survint alors un premier malfrat qui se fait servir les 36 "yorubas" par un autre enfant posté pour surveiller la table de fortune.

Comme tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute, l’enfant, en toute innocence, laisse emporter la marchandise, convaincu que cet acheteur d’un instant allait revenir régler la note. Même scénario pour l’acheteur de petit mil. La même dame qui attend toujours le retour de ces clients fantômes est en train de raser les murs d’autant plus qu’elle vit en location dans la cour d’un propriétaire qui ne va pas tarder à lui demander le loyer.

Le Pays