Cette mission s’inscrit dans le cadre des bonnes relations de coopération entre les deux pays, ce qui signifie que l’axe Ouagadougou-Cotonou se porte très bien. En effet, c’est seulement le lundi 21 mars et par voie diplomatique que cette proposition a été faite aux plus hautes autorités béninoises qui ont immédiatement donné leur accord.

Ainsi, Youssouf Ouédraogo et Moumouni Fabré ont quitté Ouagadougou par vol spécial mardi en début d’après-midi pour Cotonou. Des voix autorisées ont laissé entendre qu’il sera, entre autres question de la délimitation et du bornage de la frontière entre les deux pays. Youssouf Ouédraogo et Moumouni Fabré, au terme de leur mission, ont regagné Ouagadougou.

Le CONASUR recevra le prix de la qualité à Genève (Suisse)

Kantigui a appris que le Comité international de sélection de Business Initiative Directions décernera au CONASUR, le 18 avril prochain à Genève, en Suisse, le prix "Century International Quality Era Award dans la catégorie Or à l’occasion du 7e Congrès international à la qualité.

La cérémonie de remise des trophées se tiendra dans la salle de conférences de l’hôtel Intercontinental de Genève, un des hôtels les plus modernes et spectaculaires de la Suisse. Des hommes d’affaires de différents secteurs d’activité, des experts en qualité, des personnalités de la culture et du monde diplomatique prendront part à ces moments de joie.

Le BID offre un support permanent aux entreprises déjà lauréates dans 166 pays promotionnant leur image à travers le prestige généré par les prix BID et en diffusant leur engagement à la qualité".

* Le rond-point du centenaire

Le 18 mars dernier, Kantigui a été témoin d’un événement qui devrait donner un nouveau "look" à l’avenue de la Concorde nationale, voie nouvellement bitumée au secteur n° 24 dans l’arrondissement de Nongr-maasom.

Pour la célébration du centenaire du Rotary, Simon Compaoré qui avait à ses côtés, le maire de l’arrondissement, a procédé au baptême de la "Place du Rotary international" en hommage à cette organisation qui s’investit depuis 20 ans au Burkina Faso dans l’humanitaire et l’éducation.

Un acte salué par l’assistant-gouverneur du Rotary qui a indiqué que son organisation s’attellera à la mise en valeur prochaine de ce rond-point, en collaboration avec les services techniques de la ville. Simon Compaoré qui était accompagné d’une délégation d’opérateurs économiques sénégalais en mission préparatoire de leurs journées promotionnelles, a lancé un appel au Rotary afin que cette place soit aménagée selon les règles de l’art.

De ce baptême, Kantigui a surtout remarqué l’effervescence au sein des populations présentes qui rêvent déjà d’une place aménagée comme celles qui font la fierté des citadins.

Ainsi, plus d’un spéculent sur le type d’aménagement que nous réserveront "ceux qui donnent leur temps à servir les autres".

* Sécurité routière : le cri du cœur d’un membre de la commission de retrait des permis

"Bon nombre de chauffeurs ne respectent plus les règles élémentaires de la sécurité routière devant les hôpitaux, ces coups de klaxon qui affolent, l’oubli catégorique du port de ceinture de sécurité, l’état pneumatique, etc.

Nous souhaiterons vivement que les autorités suggèrent un autre front de lutte au bourgmestre. Il s’agit d’un phénomène des coups de klaxon intempestifs de la part des taximen, des véhicules de marchandises. Ils ne se préoccupent nullement de ce que pensent les autres usagers de la route. Cela, pour eux une astuce serait d’attirer l’attention d’une éventuelle clientèle ; mais est-ce suffisant ?

Les autorités burkinabè doivent se pencher sur la question qui gagne de l’ampleur au pays des Hommes intègres. Il faut le souligner, car on se demande ce qui adviendra le jour où un cyclomotoriste effrayé par un coup de klaxon se blessera, qui paiera les ordonnances médicales ?

Je viens attirer l’attention des différents chauffeurs de la place et des grandes sociétés à redoubler d’effort, de vigilance en matière de conduite car ils sont les premiers responsables à gérer des millions de francs CFA qui leur ont été affectés. Qu’ils assument leurs responsabilités en cas de danger.

Je tire mon petit chapeau à la SOTRACO de toujours modérer la vitesse respectant ainsi les règles élémentaires du code de la route ; mieux vaut arriver tard que jamais.

Messieurs les autorités, techniciens, inscrivez-vous dans le livre de compte de la sécurité routière qui est très important. Quelle précaution faudrait-il prendre pour assurer la protection de nos populations ? Faites un tour au pays de John Kufuor et vous verrez le traitement réservé au chauffard.

Quelques conseils aux conducteurs

 Un véhicule automobile est un ensemble de pièces articulées conçu et usiné par l’homme, c’est pourquoi il n’est pas infaillible comme son ingénieur lui-même.

Respectez donc la périodicité des visites techniques.

 Les gris-gris et les amulettes ne nous protégeront pas si nous ne respectons pas le code de la route.

 Au volant, la prudence c’est le meilleur préservatif.

 Une voiture lancée à 40 km/h seulement imprime un choc de plus de 1 000 kg. Une fois que l’homme se lance, le poids est de 200 kg.

 L’audition de la Commission technique spéciale de retrait de permis de conduire :

• de l’année 2003 : 72 chauffeurs auteurs de 101 morts ;

• de l’année 2004 : 66 chauffeurs auteurs de 115 morts.

 Le taux d’accidents ne fait qu’augmenter de jour en jour aux pays des Hommes intègres Aïh ! Aïh ! Aïh ! à qui la faute ?"

Cheick Issa OUEDRAOGO

Membre de la Commission technique spéciale de retrait du permis de conduire
06 BP 9988 Ouagadougou 06
Portable : 76 57 95 74

* Lutte contre la prostitution : la nouvelle démarche municipale

Après plusieurs tentatives, Kantigui a ouï dire que la commune de Ouagadougou opte pour une démarche prudente et concertée dans la lutte contre la prostitution et le VIH/Sida. Pour ce faire, un Comité communal de lutte contre ce fléau, regroupant conseillers municipaux, représentants des forces de sécurité, autorités coutumières et religieuses, a été mis en place par l’édile de la ville pour investir des pistes qui aboutiraient à mieux cerner ces fléaux.

C’est au cours de ces investigations sur le phénomène que Kantigui a ouï dire que la semaine dernière, ce comité a eu des échanges avec les propriétaires des "chambres de passe" et autres lieux pouvant constituer un terreau à la prostitution, donc à la propagation du Sida.

A cette rencontre, le message du Comité était on ne peut plus clair : inviter les uns et les autres à se mettre en conformité avec les dispositions de la Réforme agraire et foncière (RAF), notamment en matière de destination des parcelles attribuées, et solliciter leur contribution à la lutte contre la pandémie et la montée inquiétante du phénomène de la prostitution. A l’issue des échanges, les différentes parties auraient convenu de se retrouver ultérieurement...

* Des soucis téléphoniques dans les Cascades

Il est parvenu à Kantigui que cette fois-ci, l’ONATEL a sérieusement causé des désagréments à ses clients pendant plus de 24 heures dans la région des Cascades, les 8 et 9 mars derniers.

Impossible de joindre un correspondant hors de la province ou de se faire joindre par un correspondant qui se trouve à Bobo, Houndé, Ouagadougou, Ziniaré, Gorom-Gorom... par ce truchement, les fidèles auditeurs et pire, téléspectateurs de la RTB étaient déconnectés.

Fait du hasard au pure coïncidence, cette situation est intervenue seulement au lendemain de la mise en service officiel du Centre d’émission télévisuelle de Niangoloko par le ministre de l’Information, Joseph Kahoun. Le citoyen lambda qui ne se pose pas trop de questions a simplement déduit que cette rupture de la réception des images de la Télévision nationale était due à cette mise en service du Centre d’émission télévisuelle de Niangoloko.

A Banfora, la clientèle de l’ONATEL et de TELMOB ne cache plus son ras-le-bol face aux coupures intempestives.

De nombreuses personnes se demandent à Banfora d’où proviennent ces interruptions ?

* Mahamoudou Ouédraogo lance sa coupe

Dans le cadre de la promotion du sport en général et du football en particulier, Kantigui apprend que le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme met en compétition une coupe dénommée "Nong-Taaba", 1re édition.

S’y sont engagées les équipes des villages de Bassinko, Silmiougou, Bissighin, Darsalam, Yagma, Zékounga et Zongo. Le lancement aura lieu le samedi 26 mars 2005 à partir de 15 heures sur le terrain "Espace Talba" situé sur la route du marché de Bassinko. 16 équipes se sont engagées dans cette compétition et les catégories concernées sont les juniors et les seniors.

* Banfora accueille la 2e édition de la Nuit de l’or blanc

Kantigui a appris, de sources proches des organisateurs, qu’après le succès de la 1re édition à Dédougou dans la Boucle du Mouhoun, la 2e édition de la Nuit de l’or blanc s’annonce avec grand boucan. Kantigui toujours avide d’informations a poussé sa curiosité jusqu’à s’entendre dire que cette seconde édition aura lieu en fin juin début juillet dans la capitale du Paysan noir à Banfora. Au menu, un défilé de mode à base de collections réalisées à partir du coton pur transformé et un concert géant avec des artistes nationaux et internationaux.

Kantigui se réjouit déjà de cette initiative qui contribue à appuyer les efforts des uns et des autres pour valoriser cette matière première de grande importance pour le pays. Il l’est d’autant plus que les organisateurs ont décidé de sillonner d’édition en édition, toutes les zones cotonnières pour éveiller les consciences à la nécessité de promouvoir le coton burkinabè. Pour cette 2e édition, les organisateurs ont soufflé aux oreilles de Kantigui, la création du marché africain de l’or blanc où producteurs, consommateurs, transformateurs, exportateurs se retrouveront pour réfléchir sur la problématique de l’or blanc.

* Air Burkina innove avec un équipage entièrement burkinabè à bord pour Paris

Kantigui a ouï dire qu’un équipage entièrement burkinabè d’Air Burkina a dépassé les frontières du continent et a fait flotter nos couleurs dans le ciel parisien (en France). A ce qu’il paraît, c’est la première fois dans l’histoire de cette compagnie nationale. Kantigui a, par ailleurs, appris que le retour au bercail (Burkina Faso) de cet équipage est prévu ce mercredi 23 mars sur le coup de 14h40 mn.

Kantigui apprend par la même occasion que du côté du personnel d’Air Burkina, quelque chose est en train de se concocter pour permettre l’accès jusqu’à l’avion de la presse à ces pionniers pour qu’ils livrent leurs impressions. Parole de Kantigui.

* CDP dans les Cascades : la fin d’un épisode ?

Depuis les dernières législatures, les gros bonnets du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) de la région des Cascades, le commissaire régional, Alain Ludovic Tou et le député Mélégué Traoré ne s’étaient pas assis publiquement, si nous avons bonne mémoire, autour d’une table pour s’adresser à leurs militants. Pour les différentes rencontres précédentes, l’un ou l’autre s’était toujours excusé pour des questions de calendrier...

Le vendredi 18 mars 2005, au cours d’une rencontre initiée à Sindou dans la Léraba et à Banfora, dans la Comoé, les deux ont fait taire tous les murmures au sujet d’une éventuelle querelle de leadership qui les opposerait. C’est dans un climat très fraternel que ces deux légumes du CDP dans les Cascades, ont invité les responsables des sections et des sous-sections de leur parti à sensibiliser les militants à la base pour prendre les mesures qui se doivent en vue de leur participation aux futures échéances électorales.

* Le pagne du 8-Mars en question

Kantigui s’est réjoui des festivités organisées ça et çà à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme. Femmes et hommes, joliment vêtus à l’occasion grâce au pagne dit du 8-Mars, ont fait la fête. Mais Kantigui constate cependant que le pagne choisi ou confectionné pour la célébration de cette année comporte une faute de frappe.

Au lieu de "développement" c’est plutôt "Dévelopmment" qui est affiché à côté des termes "Egalité", "Femme".

Kantigui admet que l’erreur est humaine mais pour une Journée aussi importante que celle choisie parmi les 365 jours de l’année, on aurait pu voir et revoir l’orthographe des mots et éviter cette coquille. Kantigui ne juge pas de la beauté du pagne car la beauté semble relative, mais souhaite cependant que les fautes de ce genre soient évitées à la prochaine commémoration. Un pagne ne se confectionne pas en quelques jours. A bon entendeur, salut !

* Batié en fête

Kantigui a ouï dire que la ville de Batié, chef-lieu de la province du Noumbiel, refuserait du monde les 26 et 27 mars prochains. Selon des indiscrétions parvenues à Kantigui, on s’apprêterait à y organiser la 1re foire agro-pastorale, culturelle et sportive.

Cette grande fête multidimensionnelle serait placée sous la coupe du haut-commissaire du Noumbiel. Au menu de la fête, des expositions de produits agricoles (tubercules), des vaches laitières, des manifestations culturelles et sportives. Aux dires des uns et des autres, l’événement drainerait les fils et filles de la localité car c’en est une première et ce serait de grandes retrouvailles.

* Rendez-vous à Irim

Il est parvenu à Kantigui que la 3e édition des Journées culturelles du village de Irim situé dans le département de Rambo, province du Yatenga, se tiendra du 24 au 26 mars 2005. Placée sous le haut patronage du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme et sous le parrainage du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, la présente édition prévoit entre autres, des prestations de troupes de danse, d’artistes invités, des manifestations populaires, une séance de tir à l’arc, du cyclisme, une course de 100 m plat et surtout une compétition en art culinaire. Organisée par l’Association pour le développement des communautés villageoises de Irim/Tar-Wend Panga, la 3e édition est placée sous le thème : "Culture égale maillon de paix entre les communautés et les peuples".

Kantigui ne peut qu’encourager toutes les initiatives visant à promouvoir la culture et le développement, surtout qu’il y aurait des prix pour les troupes qui se seraient distinguées par leurs talents. Un prix aussi minime soit-il, met du bémol au cœur du distingué.

Kantigui
Sidwaya