Bobo-Dioulasso : Quand une salle de ciné devient un endroit de « frustration »
C’est l’histoire d’une projection qui n’a pas connu son dénouement. Déjà très peu nombreux à se présenter au ciné Sanyon de Bobo-Dioulasso ce samedi 7 mars 2015, des cinéphiles sont repartis écœurés. Avec la sensation d’avoir été escroqués par les promoteurs du film « les amants de ces dames » que d’aucuns ont rebaptisé les « escrocs du ciné Sanyon ».
Samedi 7 mars 2015. Il est 18h30 dans la salle de projection du ciné sanyon de Bobo. « Noyés » dans l’immense salle de spectacle, une cinquantaine de cinéphiles assistent au début du film les « Amants de ces dames ». Les minutes s’égrènent. Pas forcément attrayants, des séquences du film arrivent cependant à procurer de la joie, du sourire aux spectateurs. 40 à 50 minutes après le début du film, problème ! Apparemment détérioré, le Compact disc (CD) se plante. Après l’échec d’une, deux puis trois tentatives pour résoudre la difficulté, le technicien baisse les bras. Abandonnant les cinéphiles à leur propre sort. Plus de dix minutes durant, personne ne pipera mot aux cinéphiles. Et c’est à la surprise générale que la lumière va rejaillir dans la salle. Outrés, les uns et les autres cherchent instantanément à rencontrer les organisateurs. Peine perdue.
Dans la mesure où le technicien, les régisseurs et les caissiers seront aux abonnés absents. En colère, des femmes incitent les cinéphiles à saccager le projecteur ou à emporter les chaises. Fort heureusement, la sagesse primera et les cinéphiles bien que frustrés et regrettant leur 1.100 F CFA (mille francs pour le ticket du film et 100 francs pour le parking) s’en iront sans dégâts. Toutefois, les promoteurs de spectacles, notamment du septième art gagneront à encourager les rares personnes qui fréquentent encore le ciné Sanyon de Bobo. Dans la mesure où les déceptions sont en train de s’enchainer (projection de film amateur comme les Kaméléba de Bobo, récurrence des projections qui ne connaissent pas de dénouement…)
Ousséni Bancé
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 12 mars 2015 à 07:26, par Hermann En réponse à : Bobo-Dioulasso : Quand une salle de ciné devient un endroit de « frustration »
Très domage pour une ville sensée etre capitale économique et culturelle du pays. ce qui est le plus decevant à Bobo c’est qu’il n’y a aucun respect pour les cinéphiles et de façon générale pour les clients et les consomateurs. la communication manque de façon cruciale et après on est étonné du sous-développement de la ville. Vivement qu’un homme éclairé puisse mettre Bobo sur une bonne voie
2. Le 12 mars 2015 à 09:24, par lobi En réponse à : Bobo-Dioulasso : Quand une salle de ciné devient un endroit de « frustration »
je crois qu’ils ont bien fait de ne pas suivre le film..
Moi personnellement je l’ai déjà suivi ..j’ai trouvé ce film complément nul !!!!
Nous avons amerement regreté ce film vraiment mediocre !!!
3. Le 12 mars 2015 à 10:20, par Megd’ En réponse à : Bobo-Dioulasso : Quand une salle de ciné devient un endroit de « frustration »
Je ne mettrais plus jamais les pieds dans ce ciné Sagnon. Franchement, je me demande comment les gens réfléchissent de la sorte. Vous ne pouvez pas encaisser du fric et ne pas offrir un service de qualité.
4. Le 12 mars 2015 à 10:55, par Kouka ! En réponse à : Bobo-Dioulasso : Quand une salle de ciné devient un endroit de « frustration »
Pourquoi, les bobolais aiment tant casser ? Ils n’ont pas encore fini de tirer les leçons du saccage de leur palais de justice ?
Continuez de tout saccager ! Bon vent !
5. Le 12 mars 2015 à 12:49 En réponse à : Bobo-Dioulasso : Quand une salle de ciné devient un endroit de « frustration »
Bon vent au burkina nouvo
6. Le 12 mars 2015 à 15:15, par Freddy le bon En réponse à : Bobo-Dioulasso : Quand une salle de ciné devient un endroit de « frustration »
"des femmes incitent les cinéphiles à saccager le projecteur ou à emporter les chaises".
Elles ne peuvent même pas payer leur ticket, ni le parking, ni la boisson, mais c’est elle qui
incitent à la casse ! Les femmes ne sont plus ce qu’elles étaient, c-a-d des éducatrices, ce sont maintenant des destructrices..., les hommes doivent réapprendre à dominer les femmes, sinon elle vont nous mener droit vers la FIN DE L’HUMANITÉ !
Je pèse mes mots ...
7. Le 12 mars 2015 à 18:00, par ben sirac En réponse à : Bobo-Dioulasso : Quand une salle de ciné devient un endroit de « frustration »
Kouka sache que comportement de mouton réaction du berger. Je suis pas sûr que ces escroc s en seront tiré sans dommage si c était à ouaga. DC essaye de com prendre ces cinéphile. Pour ce qui est du film ne soyez pas décourager il est tout simplement nul.