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<I>On murmure</I> : Police nationale : après les manifs, les restructurations profondes

Publié le mercredi 16 mars 2005 à 07h27min

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Construire une police nationale efficace, intègre respectée et crédible ... c’est là, selon les sources de Kantigui, le nouveau mot d’ordre à la police nationale.

Car après les manifestations dites des élèves policiers, les choses seraient en train de bouger à l’intérieur de " la maison policière " où on pense que la police nationale doit désormais compter sur des femmes et des hommes dévoués, loyaux, professionnellement bien formés et socialement débarrassée de tout esprit d’intrigue, de mesquinerie.

Rien de grand ne pouvant se construire dans l’anarchie et le désordre, Kantigui a ouï dire que le ministre de la Sécurité a lancé une procédure de recrutement de nouveaux policiers pour remplacer les 500 élèves de l’Ecole nationale de police renvoyés suite à la manifestation de rue. Ceux-ci étant par ailleurs, selon certaines sources, exclus de toute participation au nouveau concours. Raisons ? Au regard de leurs faits et gestes, après seulement un mois de formation à l’Ecole nationale de police, ils ne seraient pas bons pour une carrière de policiers, surtout dans le contexte actuel de lutte contre l’insécurité ...

D’ailleurs, Kantigui a ouï dire que d’autres restructurations ou chamboulements sont en cours à la police nationale, pour lui donner un élan nouveau de dynamisme. Attendons de voir.


*Lycée St Bernard de Kokologho : le fondateur introuvable, les élèves dans la détresse

Kantigui a ouï dire que les élèves du lycée St Bernard de Kokologho recherchent depuis le retour des congés du premier trimestre, le fondateur de leur établissement. La grande majorité des professeurs ne dispensent plus leurs cours pour des questions qui seraient liées à un non-paiement de leurs frais de vacation. En plus, l’établissement qui abrite les 4 classes du 1er cycle n’aurait que trois bâtiments. A cela, vient s’ajouter un manque criant de bancs.

Or, les élèves ont payé cher pour leur scolarité. Renseignements pris par Kantigui, le cas de St Bernard n’est pas isolé. Plusieurs fondateurs d’écoles ouvrent leurs portes à la rentrée pour refermer avant ou en plein milieu d’année scolaire. Ce qui pose un problème surtout qu’il s’agit de formation.

Kantigui ne comprend pas pourquoi le MESSRS qui a pourtant une direction chargée de l’enseignement privé, reste si muet et si inactif face à ces cas. Que cache cela, se demande Kantigui. Est-ce un manque de volonté politique ou une complicité active ? D’autant plus que les cours sont arrêtés. Kantigui a d’ailleurs aperçu deux envoyés des élèves en détresse face à l’inaction généralisée, venus à Ouagadougou à la recherche du fondateur introuvable.

Le fondateur serait-il aussi puissant au point que personne n’oserait le rappeler à l’ordre malgré l’avenir compromis des élèves qui auraient tenté vainement de voir clair dans cette affaire ?
Kantigui entend suivre de très près cette affaire tout de même révoltante ...


* Une coordination des syndicats pour la servie des unités économiques

Kantigui a vu circuler la semaine passée à Bobo-Dioulasso, une lettre adressée aux premiers responsables des usines et entreprises de la zone industrielle de Bobo-Dioulasso. Elle émane du bureau de la Coordination des travailleurs des industries pour la lutte contre la fraude, une coordination forte de vingt membres et mise en place le 3 mars 2005. "L’objectif fondamental de cette organisation est la lutte pour la survie de nos unités de production", peut-on lire dans cette lettre. Le bureau, dit-on, est composé de délégués syndicaux et de délégués du personnel.

Kantigui qui a voulu en savoir plus sur l’ampleur de la fraude et de la concurrence déloyale s’est rendu compte que toutes les unités sont concernées mais les plus touchées seraient la SIFA, la SNC-CITEC, CBTM, la SN-SOSUCO, Métal /Burkina et Winner. Si rien n’est fait, dit-on, elles pourraient mettre la clé sous le paillasson au grand désarroi des travailleurs.

La coordination entend, a appris Kantigui, rencontrer les hommes de médias pour mieux se faire connaître et attirer l’attention de tous sur ces fléaux pour les industries que sont la fraude et la concurrence déloyale.


* Délestage d’électricité pour cause de panne de la centrale de Ferkessédougou

Depuis deux semaines, la ville de Bobo-Dioulasso vit au rythme du délestage. Un communiqué de la nationale de l’électricité a prévenu ses abonnés de la nouvelle donne. La panne proviendrait de la centrale de Ferkesédougou en Côte d’Ivoire (zone des Forces nouvelles d’où la ville de Sya, celles de Niangologo, Banfora et Orodara prennent le "jus".

Ce que Kantigui déplore, c’est que ce soit à une période de grande consommation (grande chaleur) d’énergie électrique que ce délestage survient. Des produits alimentaires comme le poisson ou le lait et ses dérivés deviennent difficiles à conserver et les risques d’intoxication alimentaire ne sont pas à exclure.

En outre, kantigui a constaté que des zones n’ont plus la totalité d’éclairage public (secteur 11) alors que l’obscurité est un facteur de recrudescence du grand banditisme. Alors Kantigui qui souhaite que tout rentre dans l’ordre le plus rapidement possible et se demande : "A quand la fin de la galère ?"


* Ça y est, Toma est maintenant connectée !

Chose promise, chose due Kantigui a ouï dire que la capitale du Nayala, Toma est désormais connectée au réseau de la SONABEL comme l’avait promis la nationale d’électricité en mai dernier au lancement des travaux d’électrification par le Premier ministre, Paramanga Ernest Yonli.

Depuis le samedi 12 mars 2005, la lumière du "courant" brille sur les collines du Nayala. Kantigui a appris que l’engouement des Samo à se faire raccorder est à la hauteur de leur soulagement légitime de pouvoir enfin dire adieu à l’obscurité. En l’espace de trois jours, plus de 200 familles de la ville de Toma ont remplacé la lampe-tempête par l’interrupteur, les néon et autres accessoires du courant électrique. Les services de la SONABEL sont littéralement débordés par les demandes de branchement.

Le DG de la nationale d’électricité, M. Salif L. Kaboré avait promis d’apporter la civilisation aux Samo avec l’arrivée de l’électricité. Promesse tenue donc. Cependant au regard de l’empressement des "citadins" de Toma à se connecter au réseau SONABEL, Kantigui se demande si la civilisation n’est pas arrivée en pays San avant les vecteurs de la civilisation. Un petit constat de Kantigui : en trois journées commerciales seulement, le nombre de concessions Samo branchées a déjà dépassé celui de certains centres "civilisés" qui jouissent des services de la nationale d’électricité depuis des années.

Ah, sacrés Samo !


* Le président du Conseil économique et social d’Algérie en visite au Burkina

Kantigui a appris de sources sûres que le président du Conseil national économique et social (CNES) d’Algérie, M. Salah Mentouri effectue à partir d’aujourd’hui 16 mars et ce, jusqu’au 19 mars 2005, une visite de travail au Burkina Faso. Accompagné d’une "forte délégation", M. Mentouri mettra à profit son séjour au Burkina pour échanger avec les plus hautes autorités du pays et visiter des unités industrielles.

Pour ce qui est du programme de la visite, les sources de Kantigui précisent que dans la journée du jeudi 17 mars, le président du CNES sera reçu en audience par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Youssouf Ouédraogo, le président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré et le Premier ministre, Paramanga Ernest Yonli.

Aussi, est-il prévu une rencontre de travail entre les parties algérienne et burkinabè. A l’issue de cette séance de travail, M. Mentouri et sa suite iront rendre une visite de courtoisie au président du Faso, Blaise Compaoré. Outre les audiences avec les autorités politiques, le président du CNES et sa suite seront reçus le vendredi par le Mogho Naaba avant d’embarquer pour Bobo-Dioulasso où ils y visiteront des unités industrielles.


* "Monsieur but" de retour

C’est avec un intérêt bien sportif que Kantigui a appris le retour à la compétition de notre compatriote Minoungou dit "Monsieur but". Blessé avant même la première journée du championnat alors qu’il venait de quitter FC Tours pour Brest, Minoungou est resté longtemps éloigné des terrains pour soigner ses ligaments croisés du genou.

Aujourd’hui, il retrouve petit à petit la sensation de rejouer. Il a été aligné à deux reprises avec la réserve de Brest et sa prestation a été satisfaisante.

Minoungou, selon l’information qui est parvenue à Kantigui, devrait faire ses débuts avec l’équipe fanion brestoise en ligue 2 dans les jours à venir. Dire que l’entraîneur national Bernard Simondi a fini sa tournée d’inspection de nos pros en Europe sans même faire un clin d’œil au chouchou du public sportif burkinabè. "Monsieur but" qui est de nouveau opérationnel, pourra apporter son sens inné du but et soulager l’attaque des Etalons qui s’illustre surtout par sa sechéresse offensive.


* Un jeune de 18 ans se pend dans des circonstances mystérieuses à Toma

Kantigui a ouï dire qu’un jeune homme de 18 ans a été retrouvé mort suspendu à une corde dans sa case du secteur 2 de Toma, le 17 février dernier.

Pour le moment, les circonstances ainsi que les raisons de cette pendaison n’ont pas encore été élucidées. Kantigui a toutefois appris qu’un constat de police a même été fait. Selon des rumeurs, le défunt aurait été frappé à mort par les siens. Son oncle serait ainsi mis en cause pour complicité de meurtre. "Les attrapeurs de sorciers" de Toma auraient confirmé cela. L’on soupçonnerait même qu’il ne soit pas à son premier forfait. Ce qui d’après les sources de Kantigui inquiète les populations de Toma.


* Une coordination pour soutenir Salif Diallo

Kantigui a appris dans ses balades, l’existence de la Coordination de soutien aux efforts de Salif Diallo (CO.E.SAD). Cette coordination vise à défendre les idéaux du ministre Diallo, à l’accompagner dans ses efforts de développement du Burkina. A ce qu’il paraît, des clubs Salif Diallo seront bientôt créés dans les villes, villages, secteurs et même dans les quartiers.

L’association entend établir des relations avec des organisations similaires et s’interdit toute forme de discrimination en son sein.

Les fondateurs de cette coordination auraient pour identité Mohamed Ouattara (étudiant en sciences juridiques et politiques) et Issiaka Zongo (étudiant en sciences humaines)


* Simon Compaoré à Bruxelles

Le bourgmestre de la capitale burkinabè se trouve depuis la semaine dernière, dans la capitale de l’Union européenne où il prend part à un colloque organisé par l’Association internationale des maires francophones (AIMF) autour du thème : "Villes, sociétés et Sida".

Kantigui a ouï dire qu’à cette occasion, Simon et ses homologues maires francophones se plancheront en ateliers sur le rôle des maires dans la société urbaine contre le Sida. Ils procéderont également à l’examen de la problématique de la communication et de l’éducation comme "vaccin" contre le Sida.

Ce colloque qui constitue la première rencontre des maires francophones, après les assises de Ouagadougou, s’intègre dans la dynamique amorcée par les municipalités francophones dans la lutte contre le Sida. La stratégie adoptée s’est concrétisée à Ouagadougou en novembre dernier par l’inauguration du Centre d’information et de dépistage du Sida dans l’arrondissement de Bogodogo. Ce centre municipal polyvalent des jeunes (sis derrière la mairie de Bogodogo a été cofinancé par l’AIMF et la commune de Ouagadougou.

Sur la route du retour, Simon Compaoré aura des entretiens à Paris avec les premiers responsables de l’Agence française de développement (AFD) et ceux de l’Ordre de Malte, qui accompagnent la commune de Ouagadougou respectivement dans la réalisation des équipements marchands et l’appui à l’action sanitaire.


*Le Réveil démocratique démarre ses activités

Kantigui a ouï dire que le parti de Eugène Diendiéré, le Réveil démocratique des masses (RDM), organiserait une conférence de presse ce jeudi 17 mars 2005 pour marquer le démarrage officiel de ces activités.

Cette conférence aurait lieu à 9h à la CACS de la résidence du voyageur. Kantigui se rappelle de la grande mobilisation de la population de Yako en janvier dernier, à la création de ce parti.


* L’AG des commerçants n’a pas eu lieu

Kantigui a reçu le 11 mars, une lettre signée de El Hadj Bonkoungou Salam l’invitant à couvrir une assemblée générale des commerçants de Rood Woko qui devrait se tenir lundi 14 mars 2005 à 16h à la Maison du peuple. Aux jour et heure indiqués, Kantigui s’est rendu sur les lieux. A sa grande surprise, il n’y avait ni meeting ni responsables de commerçants à la Maison du peuple.

Un groupuscule de marchands ambulants informés de l’AG observait à distance raisonnable l’important détachement de la police nationale qui avait investi les lieux. Il paraît que les forces de l’ordre ont cette fois-ci pris les devants. Dès la matinée du 14 mars, ils se seraient signalés en grand nombre à la Maison du peuple. Cette présence des agents a fini par dissuader ceux qui revendiquent au jour le jour la réhabilitation du grand marché, Rood Woko.

Les organisateurs auraient même passé des communiqués à la radio pour repousser leur AG à une date ultérieure. Kantigui salue cette attitude qu’il qualifie de sage car celle-ci aura permis d’éviter des affrontements sanglants comme ceux du 12 février 2004.


* Radio pulsar : Le CSI auditionne les protagonistes

Kantigui a reçu un communiqué portant audition des protagonistes de Radio Pulsar. Nous le publions in extenso.

Suite au différend survenu entre les associés de la Radio Pulsar, le Conseil supérieur de l’information décidait le 8 février 2005, de la suspension provisoire des émissions de ladite radio.

En raison de la considération d’ordre socioéconomique, et tenant compte de l’ordonnance de référé du Procureur du Faso, le CSI a pris le 4 mars 2005, une décision portant levée provisoire de la suspension de l’assemblée générale extraordinaire des associés, convoquée pour le 10 mars 2005 et qui devait porter les germes d’une entente amiable.

Dans le souci de mieux comprendre les décisions de l’assemblée générale extraordinaire, et surtout d’inciter les parties à trouver une solution à cette crise, le Conseil supérieur de l’Information a procédé respectivement les 10 et 11 mars derniers, à l’audition de M. Ousmane Ouédraogo et de M. Claver Yaméogo.

Face au constat qu’aucune perspective de règlement de la crise n’a pu être trouvée entre les associés, et dans l’attente du jugement au fond attendu au terme de la procédure engagée devant l’autorité judiciaire, le Conseil rendra publique une décision dans le cadre de ses compétences administratives. Il reste entendu que cette décision n’entrave pas la poursuite du dossier en justice.

Kantigui
Sidwaya

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