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<I>Une lettre pour Laye</I> : Palguim Sambaré limogé ?

Publié le vendredi 11 mars 2005 à 07h48min

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Cher Wambi,

Ce qui, hier encore, était un secret ne l’est plus aujourd’hui. Depuis qu’il a fait ses adieux à l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) de son frère aîné Hermann Yaméogo, plus d’un se demandaient quel serait le point de chute du député Salvador Yaméogo.

Demeurera-t-il dans l’opposition ou ira-t-il grossir les rangs du parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), comme nombre de nomades politiques avant lui l’on fait ? Pour sûr, Salvador Yaméogo va lui aussi créer son propre parti. On annonce d’ailleurs le congrès constitutif pour ce dimanche 13 mars 2005 à partir de 8 h 00 à la Résidence Alice au secteur 30 de la capitale.

Dans l’attente de savoir qui sont ses disciples et quelle voie empruntera cet autre héritier de feu le président Maurice Yaméogo, il me revient que le parti de Salvador Yaméogo pourrait avoir pour nom de baptême : Rassemblement des démocrates pour le Faso (RDF).

C’est te dire donc, cher cousin, que le divorce d’avec son frère est bel et bien consommé et que le fœtus politique qu’il était encore hier entend dorénavant voler de ses propres ailes, prendre son destin politique en main. J’imagine déjà l’ambiance qui prévaudra dans leur patelin de Koudougou quand viendra l’heure des joutes électorales. En tout cas, ce n’est pas au CDP qu’on se plaindra de cette nouvelle donne, loin s’en faut.


Ils n’ont pas tort les hommes et femmes qui pensent que bien des fois, saisir la quintessence des actes politiques n’est pas à la portée du quidam, et qui, de ce fait, préfèrent vaquer à leurs occupations plutôt que de faire la politique ou d’en parler.

Une telle attitude se justifie quand on se penche, entre autres, sur l’atypique cas du député Tenrebson Boniface Zango de l’Union des patriotes pour le développement (UPD). Ancien secrétaire général du MEBA dans le gouvernement protocolaire de Yonli I, Tenrebson Boniface Zango, en tant que militant de la Convention panafricaine sankariste (CPS) de Nongma Ernest Ouédraogo, a été élu député à l’Assemblée nationale.

Démissionnant de la CPS avec fracas peu après, il créa son parti, l’UPD, et s’inscrivit dans le Groupe parlementaire ADF/RDA, parti que dirige Gilbert Ouédraogo. Pendant un temps, bien d’observateurs de la scène politique ont cru voir en l’UPD un appendice de l’ADF/RDA, dont l’absorption serait chose aisée.

Et légitimement, on s’attendait à ce que Boniface fût un grand et fidèle soutien de Gilbert Ouédraogo à cette présidentielle (puisqu’en tant que n°1 de l’opposition, Gilbert sera sans nul doute candidat). Grande fut donc ma surprise d’apprendre que Boniface Zango soutient Blaise Compaoré. La politique a certes ses raisons que l’on ignore, mais les nombreuses contorsions de Boniface Zango me déroutent davantage. Peut-être bien que le politologue Augustin Loada pourrait éclairer ma lanterne.


Depuis le 7 mars dernier, le Parti pour la démocratie et le progrès/Parti socialiste (PDP/PS) du professeur Ali Lankoandé a repris contact avec le groupe "Alternance 2005". C’est, cher cousin, ce que m’apprend la correspondance ci-après, que son président a adressée aux responsables des partis dudit groupe :

"Messieurs, Le 20 janvier dernier et dans le cadre des préparatifs de notre 3e Congrès ordinaire, nous vous indiquions que les différentes tâches politiques et organisationnelles de préparation du Congrès ne permettaient pas notre participation efficiente aux différentes activités du groupe. De ce fait, nous suspendions notre participation aux activités du Groupe.

Comme également indiqué dans la même correspondance, nous vous informions que nous reprendrions contact avec vous après le congrès. Aussi, par la présente, nous vous demandons de bien vouloir nous communiquer, dans les délais que vous jugerez les meilleurs, les conclusions de la réflexion du regroupement, sur les différents documents de travail qui étaient en discussion au 20 janvier 2005 .

Nous voudrions d’autre part vous informer que le 3e congrès de notre parti a élu un nouveau bureau exécutif, présidé par le professeur El Adji Ali Lankoandé, en remplacement du professeur Joseph Ki-Zerbo.

Tout en vous exprimant l’engagement indéfectible du PDP/PS aux activités du groupe "Alternance 2005" pour une alternative politique dans notre pays, je vous prie de croire, messieurs, à l’expression de ma parfaite considération."

El Adj Ali Lankoandé,
Président national


Après l’échange de politesse que j’ai eue dans ma dernière lettre avec le professeur Alain Nindaoua Savadogo, j’ai reçu du député Mahama Sawadogo du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) la réaction suivante, que je t’invite à lire attentivement. Tu pourras à ton tour te faire une idée des sept questions que me soumet l’honorable député : "Observation à monsieur Passek Taalé.

La réaction de monsieur Passek Taalé à l’écrit du professeur Alain Nindaoua Savadogo, tous deux publiés par l’Observateur Paalga n°6345 du vendredi 04 au dimanche 06 mars 2005 sous la rubrique "Une lettre pour Laye", nous a inspiré l’observation suivante : affirmer, c’est peut-être bien, expliquer c’est sûrement mieux, justifier, c’est certainement meilleur.

Tenez, dans ladite réaction, monsieur Passek Taalé affirme : "Voyez -vous cher professeur, mises à part l’ADF-RDA, l’UNDD et la frange MLN du PDP/PS, tous les ténors qui s’agitent sur la scène politique nationale aujourd’hui ont été, à un moment ou à un autre, à un degré ou a un autre, de petits Pol Pot semeurs de tombes sous le Sahel".

Cette affirmation de monsieur Passek Taalé mérite, de notre point de vue, une explication et éventuellement une justification à l’intention des lecteurs, surtout jeunes, qui courent le risque d’être abusés, troublés, désorientés...

C’est pourquoi on peut légitimement poser les questions suivantes à monsieur Passek Taalé :
- Les ténors des autres partis et formations sont-ils immoraux, sans foi ni loi, tandis que ceux de l’ADF/RDA, de l’UNDD et de la frange MLN du PDP /PS ne le sont pas ?
- Dans quels contextes idéologiques apprécie-t-il les actions des uns et des autres ?
- Confond-il les actions des régimes idéologico-politiques comme le régime révolutionnaire, avec celles de leurs animateurs individuellement pris ?
- Compare-t-il des régimes politiques ou les animateurs des différents régimes ?
- Condamne-t-il un système ou plutôt des hommes ?
- Pense-t-il que, pour qu’il n’y ait plus de semeurs de tombes, la meilleure manière, c’est de s’attaquer aux partis politiques et à leurs ténors, plutôt que de critiquer les idéologies génératrices des violences en politique ?
- Quels objectifs poursuit-il en divisant les partis politiques et leurs ténors en deux camps : les semeurs de tombes et les non-semeurs de tombes ?

Même si monsieur Passek Taalé reprend à son compte les propos de Lord Alfred Northcliff à savoir que « Le métier de journaliste consiste à expliquer aux autres ce que lui-même ne comprend pas », nous pensons qu’il peut recourir aux bons et loyaux services de Tipoko l’Intrigante pour expliquer et justifier son affirmation, qui a fait l’objet de notre observation, en répondant aux questions qui lui sont posées.

Mahama Sawadogo

Député

Cher Wambi, s’il y a vraiment quelque chose qui me plaît chez le député Mahama Sawadogo et dont je ne cesserai jamais de me féliciter, c’est le fait qu’il est l’un des parlementaires les plus réactifs de notre auguste Assemblée nationale. Chaque fois qu’un article de presse l’interpelle d’une manière ou d’une autre, il n’hésite pas. Il prend sa plume et il engage le dialogue.

Et même si on n’est pas d’accord avec ce qu’il écrit, le principe en lui-même est fort louable et mérite d’être relevé. Rien à voir en tout cas avec ces lecteurs qui préfèrent se répandre en procès d’intentions, n’en finissant pas de casser du sucre sur le dos des autres entre deux gorgées de bière.

Cela dit, je ne saisis pas exactement le sens de la réaction de l’honorable député Sawadogo, sinon qu’il me pose sept questions auxquelles il me faudrait des pages et des pages pour répondre, si on peut y répondre. En fait, n’a-t-il pas fait que soulever des questions dont lui-même connaît les réponses ?

Quand il demande par exemple si la meilleure manière d’éviter qu’il y ait des semeurs de tombes n’est pas de critiquer les idéologies génératrices de violences en politique plutôt que de s’en prendre aux partis et à leurs ténors, ma réponse est évidente, et elle n’a jamais varié. C’est clair que c’est les idéologies qui érigent la violence comme mode d’action et de conviction qui sèment les tombes.

Chez nous, on l’a vu avec la révolution et son épigone que fut le Front populaire. Les hommes qui ont appartenu à ces systèmes se sont aujourd’hui reconvertis en démocrates défenseurs des droits de l’homme, et le député Mahama Sawadogo m’en voit très heureux. Seulement, on ne peut pas accepter que ces démocrates de la onzième heure veuillent donner des leçons à ceux qui, comme moi, ont toujours prêché la démocratie comme étant le meilleur des systèmes de gouvernement. En termes plus savants, Churchill dirait : "le pire des régimes à l’exception des autres".


A l’heure où je t’adressais ces lignes, les travailleurs de l’ONEA, s’ils n’étaient pas tous passés à la caisse, s’apprêtaient à le faire. Et pour cause : la décision de la Chambre sociale de la Cour de cassation en son audience du jeudi 18 novembre 2004 sur "Affaire travailleurs de l’ONEA contre direction de l’ONEA" a été rendue en faveur des travailleurs. Les faits remontent à décembre 2001.

En effet, après avoir vainement attendu l’application des mesures gouvernementales de relèvement des salaires de 5, 7 et 10%, les travailleurs décident d’aller en grève. Cette grève fut suspendue pour de nouvelles négociations avec la direction, qui tourneront court, et l’affaire, confiée à un arbitre. La sentence de l’arbitre tombe le 30 août 2002 en faveur des travailleurs, mais la direction de l’ONEA interjette appel. Un conseil d’arbitrage mis en place infirma ce jugement pour donner raison à la direction de l’ONEA.

Mais convaincus de la justesse de leur cause, les travailleurs de l’ONEA, épaulés par leur conseil, Me Yacouba Ouattara, ont introduit un pourvoi en cassation. C’est ainsi que l’arrêt est enfin rendu le 18 novembre 2004 en faveur des travailleurs en précisant que la date de prise d’effet est celle du décret n°99-081/PRES/PM/MEF/METSS du 06 avril 1999 et en mettant les dépens à la charge du Trésor public. C’est pour cela que les travailleurs de l’ONEA seront bien heureux de passer à la caisse, car pour une des rares fois, des "petits" auront eu raison des "grands". Et c’est tant mieux !


A lire cette déclaration que m’ont fait parvenir des militants du CDP du Houët, la paix ne semble pas pour demain dans cette région. Une déclaration dans laquelle ils tirent à boulets rouges contre le secrétaire provincial de la section CDP du Houet, suite à une lettre dans laquelle ce dernier s’en prenait à certains groupes de militants, également membres du CDP. Pour ses auteurs, cette lettre, qui est qualifiée de belliqueuse, d’antisociale, « n’a pas de sens et nous ne nous sentons pas concernés » par celle-ci.

Les multiples rencontres à la base, qu’ils ont initiées et qui ne semblent pas plaire au secrétaire provincial, se justifieraient pleinement, suite aux multiples tentatives pour trouver une solution au problème de la cohésion des membres du CDP dans le Houet, qui ont, entre autres, consisté en la lettre adressée au président du parti pour lui signifier que le choix de certains responsables n’est pas conforme à l’esprit de la directive de mise en place des structures ; en l’envoi de la délégation qui s’est rendue à Ouaga pour transmettre une lettre de protestation suite à la mise en place des comités de base et une autre lettre adressée aux premiers responsables du parti et retraçant toutes les anomalies dans la mise en place de ces structures, et à laquelle on a joint les bulletins de vote de 2000, de partis autres que le CDP, sur lesquels figurent les noms de personnes incorporées dans les comités de base du parti ; et enfin en une conférence de presse le 30/11/04 pour faire la synthèse de tous les problèmes qui minent le CDP au Houët.

Toutes ces tentatives pour trouver une solution n’ont pas porté fruits, précisent les auteurs de la déclaration. Voilà pourquoi, ils initient des rencontres au niveau de la base et rien n’interdit de le faire. « Dans aucun article des statuts et règlement intérieur du parti, il est interdit aux militants de se concerter. D’ailleurs, ajouteront-ils, nous ne sommes qu’au début de notre action. Sur les 23 secteurs, plusieurs ont été couverts dont le vôtre, malgré vos appels au boycott ». C’est tout dire cher Wambi.


Tu en as certainement déjà entendu parler, mais je me permets d’y revenir, cher cousin, pour prouver à quel point le "wack" a encore longue vie dans nos stades et nos esprits. Pourtant, depuis la nuit des temps qu’on en parle aucune équipe de football burkinabè ne nous a offert la moindre coupe.

Serait-ce la voie idéale pour noyer notre incompétence ou pour s’enrichir à moindres frais ? Ce qui est sûr, il commence à être nocif pour les sportifs, n’en déplaise à ceux qui professent nuit et jour que c’est par là que passent les victoires. Tiens, cher cousin, le patron de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) a donné à voir dimanche dernier un spectacle désolant au stade municipal de Ouagadougou à l’occasion du match aller des 16es de finale de la Ligue africaine des champions, qui opposait l’ASFA-Y à l’AJAX Cape Town de l’Afrique du Sud, et pour cause : le gardien de but sud-africain étant asthmatique, ses dirigeants ont requis et obtenu de la CAF l’autorisation pour lui de monter sur l’aire de jeu avec ses produits pharmaceutiques.

C’est ce qu’il fit en posant son précieux remède, de la ventoline, dans ses filets. Eh bien, pour le patron de la CRS, cela ne pouvait être que du wack. Et lui d’aller l’extirper et de montrer son trophée de guerre aux nombreux spectateurs. Malgré les protestations, les explications preuve à l’appui, de l’équipe sud-africaine, notre grand flic demeura inflexible. Quand alors le malheureux gardien sentit le besoin de s’en servir, on dût arrêter la partie afin de permettre au banc des réservistes de lui porter secours.

Wack, quand tu nous tiens ! Mais quelle idée a-t-on d’aligner un asthmatique dans ses rangs, cher cousin ! Dieu merci, le pire ne s’est pas produit, mais espérons qu’à l’avenir notre CRS fera preuve de moins d’excès de patriotisme.


Et maintenant, cher cousin, feuilletons ensemble le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

- Une affaire qui oppose la SOSUCO à une dame pend actuellement à la justice. Il s’agit d’une dame qui faisait des affaires comme l’on dit, avec la Société sucrière de Banfora. Entre-temps, elle devait 240 millions de francs à la SOSUCO, selon la société.

La dame, qui ne l’entend pas de cette oreille, prétend en réalité que c’est la SOSUCO qui lui doit 600 briques. Pour étayer ses arguments, elle brandit un document qui atteste qu’elle travaille pour un grand commerçant malien partenaire de la SOSUCO. Elle intente alors un procès contre la SOSUCO, qu’elle gagne.

La SOSUCO réagit en brandissant une lettre du commerçant malien, qui affirme qu’il n’est impliqué ni de près, ni de loin dans cette histoire avec cette femme. La SOSUCO fait donc appel au vu de ce nouveau rebondissement (faux document du commerçant) et le délibéré est attendu pour le 18 avril à Bobo.

En rappel, il semblerait que la dame fasse partie de ces nombreux commerçants qui avaient contracté des prêts (qui se chiffrent à 5 milliards FCFA) auprès de la SOSUCO il y a quelques années de cela, et que plusieurs n’ont pu rembourser. Affaire à suivre...

- Notre compatriote Ablassé Ouédraogo, ancien ministre des Affaires étrangères, ancien directeur général adjoint de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et aujourd’hui conseiller spécial du président de la Banque africaine de développement (BAD), serait le mieux placé des Africains postulant au poste de Directeur général de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Il a comme concurrents le Sierra-léonais Kandeh Yumkella, l’Ougandais Abel Rwendeire et le Kenyan Kipkorir Azad Rana.

Selon Jeune Afrique l’Intelligent, qui rapporte l’information, l’actuel DG de l’ONUDI, l’Argentin Carlos A. Magarinos, achèvera son second mandat de quatre ans le 2 décembre. L’Union africaine devrait désigner son candidat avant le 20 avril. Bonne chance donc à notre poulain.

- L’université polytechnique de Bobo (UPB) traverse en ce mois une période difficile avec cette grève qui dure depuis près de trois semaines et qui a paralysé les cours au niveau de l’Institut du développement rural (IDR). Cela a eu pour conséquence, la démission, en début de semaine dernière, du directeur de l’institut, monsieur André T. Kabré. On se demande ce qui a bien pu amener ce dernier à quitter le navire alors que les discussions battaient leur plein sur le campus de Nasso pour tenter de débloquer une situation qui commençait visiblement à agacer et les grévistes, et l’administration.

De source universitaire, cette démission serait liée à l’attitude jugée paternaliste du recteur, le professeur Akry Coulibaly, qui aurait, au cours d’une rencontre avec les étudiants, tenu des propos peu courtois vis-à-vis de monsieur Kabré. Ce que ce dernier aurait ressenti comme une humiliation. Et à en croire certaines indiscrétions, toutes les tentatives pour amener monsieur Kabré à surseoir à sa décision sont demeurées vaines.

- L’affaire de détournement de fonds à l’Agence Celtel Bobo pourrait bientôt connaître son dénouement avec la fin des enquêtes préliminaires. Les principaux accusés, à savoir Lassina Kafando du service commercial et Adama IIboudo de la comptabilité, attendent désormais leur procès. Incarcérés depuis plus de six mois à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo, ils viennent d’être mis en liberté provisoire.

Il leur serait reproché le détournement d’environ quatre vingt dix millions de francs (90 000 000) FCFA. Toujours concernant le même dossier, l’ex-chef d’agence, du nom de Désiré Bationo, qui aurait été injustement mis en cause dans cette affaire , serait, lui, toujours dans l’attente du procès qu’il a intenté contre Celtel.

- Ce samedi 12 mars 2005, tous les membres de l’Association des promoteurs de télécentres privés (APT) convergeront vers la maison des retraités "Antoine-Nanga", sise à Gounghin, secteur 9 de Ouagadougou, où se tiendra à partir de 9h 00 leur assemblée générale. A l’ordre du jour : informations, présentation du bilan d’activités de l’association, renouvellement du bureau exécutif national, questions diverses.

- Selon des sources dignes de foi, Palguim Sambaré, le grand patron de la police nationale, aurait été enlevé de la Direction générale. Cette éviction serait-elle consécutive à la manifestation, dans la capitale burkinabè le 18 février dernier, des jeunes policiers exigeant de meilleures conditions de vie et de travail ? On se souvient qu’après ladite manifestation, les 500 élèves policiers ont été radiés des effectifs de la police nationale. Si le départ de Palguim Sambaré se confirmait, cela signifierait-il qu’on lui reproche une certaine mollesse face à cette manifestation des policiers ?

Ou cette éviction obéit-elle à un besoin de redéploiement des cadres de la police nationale ? Dans tous les cas, à ce qu’on dit, le départ de Sambaré de la direction générale de la police nationale n’est plus sujet à caution. Mieux, des noms sont cités par-ci par-là pour pourvoir à son remplacement. Et parmi ceux-ci, un nom revient de manière itérative : il s’agit de celui de l’actuel secrétaire général du ministère de la Sécurité, le commissaire de police Thomas Dakouré.

Mais véritablement, ne nous voilons pas la face. Car changer les hommes, c’est bon, améliorer les conditions de vie et de travail de nos forces de sécurité, c’est encore mieux. Ne dit-on pas que ventre affamé n’a point d’oreille ? D’aucuns vont jusqu’à compléter cette vérité en disant « point d’yeux, de jambes, de bras et même de conscience professionnelle ».

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.

Au revoir.

Ton cousin

Passek Taalé.

Observateur Paalga

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