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Commune de Bobo : les 4 vérités de Koussoubé

Publié le mercredi 9 mars 2005 à 11h58min

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On a parfois reproché aux municipalités de notre pays de ne pas communiquer. En somme, de ne pas s’ouvrir par rapport à la gestion des communes. C’est ce "tabou" que le maire de Bobo Dioulasso a voulu certainement lever en invitant ce jeudi 3 mars dernier, la presse nationale à une rencontre.

A l’occasion de ce tout premier point de presse de 2005, le bourgmestre de Sya était entouré des maires d’arrondissements.

L’objectif de ce point de presse était d’échanger avec les journalistes sur la politique communale de développement et surtout d’éclairer l’opinion sur certaines questions importantes, par rapport auxquelles la rumeur a souvent pris le dessus.

Dans sa déclaration liminaire, le maire Célestin Koussoubé a évoqué les chantiers inachevés de la commune, entre autres la réhabilitation de l’Hôtel de ville, le bitumage des voies au secteur 22 et de l’Avenue Louveau, etc. La question du marché de légumes "léguéma logo", les boutiques de rues, la filière déchets ménagers, les lotissements sont revenus sur le tapis des discussions avec la presse.
Evoquant les travaux de réhabilitation de l’Hôtel de ville, Célestin Koussoubé dira que les travaux sont déjà réalisés à 65% et selon lui, dans les normes, d’ici à fin avril 2005, la bâtisse sera prête.

S’agissant des constructions de voies au secteur 22 et de l’Avenue Louveau, pour le maire, le ralentissement est dû à quelques difficultés rencontrées par l’entreprise OK, maître d’ouvrage des travaux. Ces difficultés sont essentiellement liées à l’acheminement de Lomé à Bobo, de certaines matières premières. A ajouter à cela, l’organisation de grands événements à Ouaga qui nécessite la réalisation d’infrastructures dans la capitale, ce qui a souvent des répercussions sur les travaux à Bobo. Néanmoins, le maire rassure que les travaux sont avancés çà et là et à certains endroits, on totalise même les 75% de taux de réalisation.

Genèse du marché de légumes

En ce qui concerne la question de l’enlèvement des ordures ménagères, le bourgmestre de Bobo a indiqué qu’avec la mise en oeuvre d’un vaste programme de pré-collectes des ordures et l’enfouissement de celles-ci, la question est en passe de trouver réponses.

Quant au marché de légumes, le maire et ses lieutenants sont catégoriques. Ils sont là pour travailler pour le bien-être des populations et ils n’entendent pas se laisser distraire. Ils ont évoqué le contexte de la création du marché aux légumes. Pour eux , au départ, l’infrastructure devait servir surtout aux grossistes et permettre aux passants de se procurer les légumes facilement.

Par la suite, les débordements constatés et qui obstruent la circulation dans la zone, ont amené le Conseil municipal à prendre la décision de la délocalisation du marché. Ainsi, pour le présidium de la conférence de presse, le marché de légumes ne répond plus à son but premier et l’urgence se pose alors de le déplacer. Et pour ce faire , le Conseil municipal n’entend pas se laisser faire.

Les questions de lotissement et autres sujets non moins importants comme les boutiques de rue ont également été abordées. A toutes ces questions, le maire de la commune et ses collaborateurs ont su donner des réponses qui ont davantage éclairé les journalistes. C’est dans une ambiance bon enfant et avec la promesse de se retrouver régulièrement avec les organes de presse, que Célestin Koussoubé et ses invités se sont quittés.

Par Fousséni KINDO
Le Pays

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