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La Guinguette de Bobo fermée provisoirement

Publié le mercredi 9 mars 2005 à 11h50min

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Il est parvenu à Kantigui, un communiqué du haut-commissaire de la province du Houet informant les usagers de la piscine naturelle de la forêt classée du Kou communément appelée "Guinguette’’ que ledit site est temporairement fermé pour des travaux d’aménagement.

Selon le même communiqué, tout contrevenant s’expose à des sanctions, notamment celles contenues dans les lois portant code de l’environnement et code forestier au Burkina Faso. Kantigui fait remarquer que le haut-commissaire attache du prix au respect du présent communiqué.


* Il faut sauver les feux tricoles de la pédiatrie Charles-De-Gaulle

Kantigui, dans ses balades, a constaté que les feux tricolores de l’hôpital pédiatrique Charles-De-Gaulle sont en panne depuis un certain temps. Si les riverains avaient salué l’installation de ces feux, moteurs de la régulation de la circulation, aujourd’hui, ils se demandent bien pourquoi ces pannes intempestives. Kantigui appelle les autorités communales voire de la pédiatrie Charles-De-Gaulle, à prendre les mesures idoines pour sauver ces feux d’autant plus que leur présence contribue à mieux réguler la circulation.


Tribunal pour enfants de Ouagadougou

En attendant les assesseurs, deux (2) juges pour le président Kam

Après l’installation de son président le 7 décembre 2004, le Tribunal pour enfants de Ouagadougou vient d’enregistrer, le jeudi 3 mars 2005, l’acte II de la mise en place de ses organes avec l’installation de deux(2) juges : Mme Gisèle Sagnon et M. Ilassa Porgo. Ces magistrats ont été nommés juges au siège au Tribunal pour enfants de Ouagadougou par décret n°2004-458/PRES/PM/MJ du 18 octobre 2004. Le Tribunal pour enfants (TPE), une nouvelle juridiction instituée par la loi n° 0282004/AN a pour mission, de permettre un meilleur traitement des procédures contre les mineurs. Ainsi cette juridiction, logée au sein de chaque Cour d’Appel, est compétente pour connaître des crimes commis par les mineurs de moins de 18 ans et pour connaître en appel des décisions rendues par le juge à l’endroit des enfants. Au terme de la loi, le TPE devrait comprendre, outre le président, deux (2) juges, un (1) représentant du ministère public, deux (2) assesseurs titulaires, deux (2) assesseurs suppléants, un (1) greffier en chef et des greffiers.

Le président du Tribunal pour enfants de Ouagadougou, M. Guy Hervé Kam a saisi l’opportunité de cette installation pour insister sur la particularité de la fonction de juge chargé de l’enfance qui fait de lui non plus seulement, juge des comportements de l’enfant, mais celui des comportements de la société. C’est pourquoi, il a invité les nouveaux juges à mettre en avant, la nécessité de réinsertion de l’enfant en conflit avec la ­loi. Pour M. Kam, au-delà des juges chargés des questions de l’enfance, la question de l’enfance interpelle l’ensemble des acteurs de développement.


* Insécurité dans le Mouhoun : des militaires échangent des tirs avec des bandits sur l’axe Bobo-Dédougou

Kantigui a ouï dire que dans la nuit du mercredi 2 au jeudi 3 mars 2005, un véhicule de transport sur l’axe Bobo-Toma aurait été victime d’une attaque à main armée aux environs de 20h sur la route reliant Bobo-Dioulasso à Dédougou. Ces bandits au nombre de 4, après avoir immobilisé le véhicule à l’aide des troncs d’arbres, auraient ensuite procédé à des fouilles. Ils auraient ainsi dépouillé les victimes de leurs biens (argent, portables...).

Deux militaires en provenance de Bobo à bord de leur JC Super, après avoir constaté qu’il s’agissait d’une attaque, auraient alors ouvert le feu sur les bandits. Un bref échange de tirs eut alors lieu, ce qui aurait amené les voleurs à prendre la clé des champs abandonnant leurs victimes. Kantigui, selon ses sources, a appris que cet incident n’a fait aucune victime et salue l’intervention courageuse des deux bidasses.


* Organisation du cérémonial de la clôture du XIXe FESPACO : bravo à l’expertise nationale !

Kantigui a appris que l’ouverture du XIXe FESPACO confiée à une société occidentale ayant été un flop, il a été fait appel à l’expertise nationale pour la clôture de la fête du cinéma africain. Ainsi, l’artiste de très grande renommée Siriki Ki et son partenaire en communication, Malam Nouhoun Nignan appelés à la rescousse, auraient donné à la cérémonie de clôture, un cachet particulier. Kantigui qui a suivi de près, cette XIXe édition du FESPACO, dit bravo à l’expertise nationale d’autant plus qu’elle a fait toutes les créations artistiques gratuitement.

D’ailleurs, depuis 1995, l’ouverture du festival était confiée à des nationaux. A ce qu’il paraît, les créations artistiques à l’ouverture de la XIXe édition n’auraient pas du tout répondu aux attentes de certains décideurs. Parole de Kantigui, les nationaux ont, une fois de plus prouvé qu’ils, méritent la confiance et qu’ils sont capables de réussir là où des Occidentaux échouent.


* Brigade verte de la ville de Ouagadougou : les femmes veulent voir clair dans la gestion de leurs machines à coudre et de leurs pognons.

Il est parvenu aux oreilles de Kantigui que les femmes de la Brigade verte auraient maille à partir avec leurs chefs d’équipes. Le problème à ce qu’il paraît, viendrait de la gestion de leurs chefs d’équipes, des cotisations et autres dons offerts généralement à la Brigade verte. Cette gestion, sembe-t-il, ne serait pas du tout tansparente. Elle serait même douteuse. D’abord, la cotisation faite par les femmes depuis 7 ans n’a jusqu’à présent pas connu de bilan. Où est passé l’argent ? à quoi a-t-il servi ? Mystère ! Ensuite, il y a cette histoire de machines à coudre offertes en 1999 à la Brigade verte et remises aux chefs d’équipes pour l’ouverture d’un centre de couture en faveur de ces femmes qui ont disparu mystérieusement.

Le hic c’est aussi ce million de F CFA (1 million) offert et remis depuis maintenant un mois aux chefs d’équipes pour un partage qui n’est pas encore fait. Et après...La liste est longue ! En tout cas, les femmes souhaitent que cette histoire soit tirée au clair car si elles acceptent souffrir pour y avoir leur pain quotidien, elles ne sont pas prêtes à laisser des individus se "sucrer’’ à leur dépens. Affaire à suivre. Parole de Kantigui.


* Le Centre national d’artisanat d’art à l’honneur

Kantigui a appris que tous les prix (Etalon d’or, trophées en bronze, en argent...) de la XIXe édition du FESPACO auraient été moulés au Centre national d’artisanat d’art (CNAA) par notre compatriote Ali Nikièma. Une fois de plus, les artistes nationaux ont fait la preuve qu’ils étaient pleins de talents. Et c’est le monde de la culture burkinabè qui sort ragaillardi d’un tel exploit. Parole de Kantigui, les artistes ont prouvé qu’ils méritaient, de la part des organisateurs de grandes cérémonies, toute la confiance requise. D’ailleurs, Kantigui apprend que Ali Nikiéma se prépare à ouvrir un grand centre de formation artistique et culturelle.

Kantigui
Sidwaya

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