Cette nuit, appelée "Gourou", donne l’occasion aux populations à travers les jeunes, de stigmatiser tous les mauvais comportements qui ont marqué l’année écoulée. C’est pourquoi les Bobo-dioula nomment le "Gourou", la nuit de la vérité, car elle permet à chaque membre de la communauté de se remettre en cause et de chercher à se corriger pour l’année nouvelle qui s’annonce.

L’AJB en fête !

C’est une initiative de la section AJB (Association des journalistes du Burkina) section de Bobo. La première édition s’est déroulée le samedi 19 février dernier au théâtre de l’Amitié de Bobo.

Elle a été marquée par un défilé de mode et la prestation d’artistes-musiciens, tels que Big Desal et Nous Nabil. Le défilé de mode, animé par le styliste Edouard Sankara, de "Sankara Création", a surtout présenté des tenues traditionnelles faites de cotonnade.

La région de l’Ouest- Burkina étant un des grands bassins cotonniers de notre pays et la position du coton sur le marché international actuellement, ont motivé ce défilé de mode qui vise à valoriser ce produit.
Les journalistes, en organisant ce défilé, entendent appuyer les cotonculteurs dans leurs efforts inlassables.

* "Clin d’oeil" se fait rare à Bobo

Le mensuel de la RTB, "Clin d’oeil", est depuis quelques temps, rare à Sya. En effet, depuis que le magazine est distribué gratuitement, les Bobolais peinent à avoir leur brochure. Ce qui amène certains lecteurs de Bobo à regretter le temps où elle était vendue. Ils se demandent pourquoi une telle situation. Nombreux sont aussi ces téléspectateurs qui affirment vouloir continuer à acheter leur magazine si cette situation de gratuité doit entraîner une pénurie, voire un sevrage. Car, ils estiment qu’il est inadmissible que la revue qui annonce les programmes de la RTB (radio comme télé) devenu "cadeau" ne puisse pas arriver à Bobo. Il est temps que la RTB songe à corriger cette situation de frustration pour que le plaisir soit réellement partagé.

* Coupe du maire de Do : Quand un maire invite son adjoint à lutter

Les finales de la coupe du maire de Do en football et en lutte traditionnelle ont rendu leurs verdicts le samedi 05 février dernier sur le plateau Omnisports de Yéguéré. En football, c’est le secteur 12 qui a remporté la coupe en battant le secteur 22 par le score de 1 but à 0. Le secteur 12 gagne 35 000 F CFA plus un jeu de maillots et un ballon. Quant au secteur 22, finaliste malheureux, il gagne 30 000 CFA, un jeu de maillots et un ballon.

La finale en lutte traditionnelle a montré de belles oppositions au grand bonheur du donateur, le maire Moustapha Tinto. Ce dernier a même invité dans l’arène son deuxième adjoint (Monsieur Karambiri, un Samo) qui a décliné l’invitation. Heureusement pour lui, car Moustapha Tinto allait lui montrer des techniques de lutte traditionnelle que les samo ignorent encore.

PRECISION

Contrairement à ce qui était écrit dans notre édition du 16 février 2005, toutes les équipes participantes ont reçu chacune des récompenses. Toutes nos excuses pour cette erreur indépendante de notre volonté.

* Brève pénurie d’essence ordinaire à Bobo

La journée du vendredi 18 février dernier a été un calvaire pour nombre d’utilisateurs d’engins (à deux ou quatre roues. Et pour cause, il y avait une pénurie d’essence ordinaire dans les stations-services. Il fallait faire la queue pour se voir servir quelques litres de carburant. Pourquoi cette situation, se demandait-on un peu partout en ville.

Selon les responsables de la SONABHY à Bobo, c’est juste une situation transitoire qui était à l’origine de cette pénurie. Avec la mise en service de l’essence sans plomb, super 91, il fallait curer les réservoirs avant de les alimenter avec ce type de carburant. Mais dès le dimanche 20 février, toutes les dispositions étaient prises et les choses sont rentrées dans l’ordre.

* Journée de plaidoyer pour les femmes et enfants mineurs des prisons.

Les prisonniers font partie des populations qui sont souvent oubliées dans la lutte contre le Sida. Surtout les femmes et les enfants mineurs. C’est fort de ce constat que l’Association Action/Femme-mineurs en milieu carcéral (Act / Femic) a invité le samedi 19 février dernier à Bobo, les responsables des prisons de la région, les gardes pénitentiaires, les agents de l’action sociale et des acteurs impliqués dans la lutte contre le Sida, à une journée de plaidoyer.

Il s’est agi d’informer, de sensibiliser et d’interpeller les participants sur la situation du VIH / Sida dans les prisons. A l’occasion, deux communications importantes ont été exposées, l’une sur "VIH/Sida et vie carcérale, quelle stratégie de gestion de nos maisons d’arrêt et de correction " et l’autre sur "Respect des droits humains en milieu carcéral".

La première communication a révélé la situation du VIH / Sida dans nos prisons et les comportements à risque. Pour le conférencier, Docteur David Kaboré, la prison est un terrain propice pour la propagation de la maladie. Et monsieur Kaboré de relever la surpopulation, la violence, l’abus et l’usage de drogue, l’homosexualité, les viols, etc.

Quant à la seconde communication, elle a beaucoup plaidé pour une humanisation de nos prisons. Ce qui, aux dires du communicateur, Jean Paul Kaboré, entraîne le respect des droits des femmes et des enfants mineurs dans nos prisons.
Pour Madeleine Diébré, responsable à l’éducation de Act / Femic, cette journée de plaidoyer a atteint ses objectifs au regard de la mobilisation et de la dynamique de participation aux débats.

Rassemblé par Fousséni KINDO
Le Pays