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Jumelage Bassinko - Waasmunster : le comité en appelle à la mobilisation

Publié le mercredi 16 février 2005 à 07h42min

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Il est parvenu à Kantigui qu’il sera procédé ce mercredi 16 février 2005 à Bassinko à partir de 9 heures, à la Maison des jeunes et de la culture de Bassinko (village de l’arrondissement de Sig-noghin) à la signature du protocole de jumelage entre ladite localité et la commune de Waasmunster.

A cet effet, le Comité local de jumelage de Bassinko (CLJ) invite les filles et les fils de Bassinko à se mobiliser massivement pour faire de cet événement un franc succès. Ceci d’autant plus que les troupes de danses et de musiques traditionnelles assureront l’animation au cours de la signature du protocole, scellant l’union entre les deux villes.

Les troupes de warba de Laye, de Basseko, Wissékamba, Zekounga, Tarkaï de Zitenga et les majorettes de la commune de Ouagadougou accompagnées de la fanfare municipale seront mobilisées. En outre, le CLJ - Bassinko organisera jeudi 17 février, une nuit culturelle qui connaîtra la participation de la talentueuse de Idak Bassavé. Cette nuit aura lieu à l’espace Talba (entrée gratuite).


* La secrétaire remplace phonème par phénomène

Pour sa thèse d’Etat en phonétique appliquée (c’est une branche de la linguistique), un chercheur africain apporte les travaux de son mémoire à la secrétaire la plus chevronnée de l’Institut de recherches en mathématiques de Luxembourg.

L’histoire s’est déroulée en 1978. Sur les 630 pages que compte le document, 480 contenaient le terme PHONEME. "Ce négro manque d’attention.

Il écrit phonème au lieu de phénomène", s’écria la secrétaire avant de changer les termes et de reproduire le document en 25 exemplaires.


* Administration des devoirs à l’Université de Ouagadougou : quand on frôle la pagaille organisationnelle

Kantigui de passage à l’université a constaté que l’administration des devoirs (crédits dans le jargon estudiantin) donne lieu à une véritable bataille "organisée". Et ce ne sont pas les étudiants de première année de linguistique qui diront le contraire. En effet, le vendredi 11 février dernier, conduits par leur enseignant M. Dafrassy Sanou, ils ont dû errer de salle en salle pour finalement trouvé refuge à la 103 pour la tenue de leur devoir de phonologie. Kantigui se demande bien à quel niveau pourrait se situer le problème.

Est-ce dû à un manque de salle ? Ou encore est-ce l’administration qui ne jouerait pas pleinement sa partition en indiquant les salles de composition appropriées ? Kantigui fait remarquer que ce désordre contribue à la déconcentration, à la démotivation des étudiants. D’autant plus que le taux d’échec au temple du savoir serait l’un des plus élevés de la sous-région. En revanche, le "carnaval des chaises" auquel se livraient les étudiants a pris fin. Les chaises ayant été définitivement clouées au sol.


* Vers une grogne à l’ENSK ?

Kantigui de retour d’une escapade, a réussi à arracher de l’indiscrétion qu’une poudrière serait en train de se concocter à l’Ecole normale supérieure de Koudougou (ESNK). A l’origine, un refus de prise en charge des frais de stages des conseillers pédagogiques. De sources proches des mécontents, le stage est sanctionné par un rapport et une étude de cas, nécessitant des dépenses.

Pour exprimer leur ras-le-bol, les conseillers pédagogiques se seraient donné rendez-vous à la rentrée (elle a lieu en avril prochain) pour poser des actions à même de leur faire obtenir ce qu’ils considèrent comme un "droit" ; Kantigui a par ailleurs, appris que des négociations se seraient déroulées entre les délégués des conseillers pédagogiques et l’administration. Ne dit-on pas souvent que "prévenir vaut mieux que guérir" même si les conseillers ne peuvent pas être exclus à l’instar des élèves de l’Institut des sciences (IDS) qui ont fait les frais de leur revendication.


* Premier anniversaire de la mort des trois policiers de Koupéla

Il est parvenu à Kantigui que le premier anniversaire de la mort des trois policiers de Koupéla abattus par des bandits le 18 février 2004, ne passera pas inaperçu dans ladite ville.

En effet, une grande marche suivie d’une remise de message aux autorités serait en préparation.

L’initiative viendrait des hommes des médias locaux regroupés au sein du Réseau des communicateurs du Kourittenga et de la section provinciale de l’Association des journalistes du Burkina (AJB).


* 122 journalistes emprisonnés en 2004

Au moins 122 journalistes emprisonnés dans le monde étaient accusés de diverses lois relatives à la sécurité de l’Etat : subversion, sédition, divulgation de secrets d’Etat agissements contraires aux intérêts de l’Etat. La prévalence de ces allégations vagues illustre la propension des gouvernements répressifs à enfermer tout simplement les journalistes qui expriment un point de vue critique sur les affaires publiques, estime la directrice générale du CPJ, Ann Cooper.

La Chine, Cuba, l’Erythrée et la Birmanie sont les pires geôliers de journalistes dans le monde.

Car plus de 75 % des journalistes incarcérés le sont dans ces quatre pays. La Chine arrive en tête de peloton avec 42 cas d’emprisonnement. Cuba est second avec 23 reporters, écrivains et rédacteurs en prison tandis que l’Erythrée est championne en Afrique, avec 17 journalistes détenus.


* Le groupe Kassav au Fespaco

Comme à l’accoutumée, la cérémonie d’ouverture du Fespaco sera riche en son et en lumière. Le stade du 4-Août accueillera à l’occasion sur un même podium, une dizaine d’artistes pour la plupart des nationaux tels que Bibata Nana, Fomtugol, Farafina Zili, Naaba Yadéga, Yeleen, Madson Junior, AS DJ, etc. Mais Kantigui a ouï dire que le groupe Kassav au grand complet, sera également de la partie pour "chauffer" le coin. Souhaitons seulement que les dieux de la sono ne nous lâchent pas, ce jour. Le groupe Kassav en sait quelque chose.


* Une dissidente ouighoure emprisonnée remporte une récompense norvégienne pour les droits de la personne

Une dissidente incarcérée au Xinjiang (une province éloignée de la Chine), Rebiya Kadeer considérée comme le symbole de la lutte que mène la minorité ethnique des Ouighours pour faire respecter les droits de la personne, s’est vu décerner un important prix par la Fondation Thorolf-Rafto des droits de la personne, de Norvège. Le prix a été remis récemment à Washington par la Fondation à la famille de Rebiya Kadeer.

Femme d’affaires, Kadeer purge en Chine une peine de huit ans de prison, qui lui a été infligée pour des accusations d’avoir "fourni des renseignements secrets à des étrangers". En effet, elle avait critiqué le traitement répressif des Ouighours par le gouvernement chinois.

En 1977, Rebiya Kadeer fonde le "Mouvement des mille mères", afin de promouvoir la formation à l’emploi des femmes ouighoures.


* Une affaire de tenue scolaire conduit les élèves du Lompolo Koné de Banfora dans la rue

Kantigui a appris que les élèves du lycée Lompolo Koné de Banfora, auraient observé une grève les 9,10 et 11 février 2005. Cette grogne serait due au fait que les élèves s’étant acquittée des frais de la tenue scolaire, depuis octobre 2004, ne l’ auraient pas jusque-là en leur possession.

Selon des témoins, l’argent des tenues aurait été détourné à d’autres fins. Les tailleurs chargés de la couture des tenues auraient suspendu leurs activités pour des raisons de retard de paiement. De son côté, l’administration rassure qu’il n’en ait rien et estime que ces retards seraient simplement dus à des difficultés de fonctionnement des activités qui, selon elle, seront incessamment résolues par la commission mise en place à cet effet.


* Le CNPB innove

Il est parvenu à Kantigui que le secteur privé s’organise afin de rendre plus visibles ses activités et son rôle dans le développement de l’économie nationale. Le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) a été créé en 1974. La nouvelle équipe du CNPB avec à sa tête, Birahima Nacoulma compte jouer pleinement sa partition dans le nouveau paysage économique et industriel du Burkina à la faveur du vent de libéralisation et de démocratisation. Pour cela, il a opté pour le renforcement de son staff technique par un appui-conseil fiscal et juridique en vue de garantir une meilleure protection de l’entrepreneur et du patronat burkinabè.

Selon des sources proches de la direction, une restructuration de fond en comble dans le but de respecter la taille et la superficie financières des sociétés et entreprises membres serait en cours.

Toutefois, Kantigui apprend par la même source que le CNPB a perdu le 8 février 2005, son ancien secrétaire permanent, M. Jacques Bougouma. Il a été inhumé le 10 février dernier dans sa Kongoussi natale. Kantigui présente au CNPB et à la famille du disparu ses condoléances les plus attristées.


* Un groupe de bandits dont un militaire aux arrêts

Kantigui dans ces balades de la semaine, a appris dans les coulisses que les hommes du commissaire, Pascal Sindgo, auraient arrêté des délinquants conduits au commissariat central de Ouagadougou. Parmi ces délinquants figure, semble-t-il, un militaire. Après l’arrestation, durant trois nuits de suite, les policiers du commissariat central de Ouagadougou étaient sur leurs gardes. Car, les hommes habillés en trellis auraient tenté à plusieurs reprises, de prendre leur "gars" . Ils auraient jeté des pierres sur le commissariat central.

Les locataires de cette institution auraient utilisé leurs armes pour repousser "ces recrues", disons plutôt ces militaires. Très menacés, les responsables du commissariat central auraient transféré le bandit "militaire" à la gendarmerie nationale. Kantigui regrette que des soldats se comportent de la sorte et attend que les malfrats soient châtiés comme il se doit au regard de l’insécurité grandissante.


* Les garages de Ouagadougou bientôt hors de la ville

Kantigui a pris connaissance d’un projet de "cahier de charges applicable aux zones d’activités du fer dans la ville de Ouagadougou". Les rédacteurs du document expliquent son fondement par la prolifération des activités informelles, une forte demande d’espaces et des contraintes sérieuses au développement harmonieux de la ville. Ils soutiennent que l’application du cahier de charges s’inscrit dans la mise en œuvre dans un futur proche, du schéma directeur d’aménagement du "Grand Ouaga".

Deux sites d’accueil ont été proposés aux concernés qui sont : garagistes et assimilés (casse-auto, soudeurs, vendeurs de pièces détachées automobiles), les importateurs (vendeurs de véhicules automobiles et de pièces détachées automobiles). Ce sont Bassinko dans l’arrondissement de Sig-Noghin et Gampéla dans le département de Saaba. Kantigui a ouï dire que l’on attend seulement une date butoir du bourgmestre de Ouagadougou pour commencer le déguerpissement. Le document relève que la commune de Ouagadougou a identifié ces deux zones, de concert avec les concernés.

Mais Kantigui reste inquiet et redoute un déguerpissement "difficile" surtout que des garagistes soutiennent n’avoir pas été associés à l’élaboration de ce cahier de charges. Ils dénoncent les délais qui leur auraient été donnés et surtout l’absence de mesures d’accompagnement pour faciliter les installations sur les nouveaux sites. Kantigui souhaite, de vive voix, que les parties prenantes puissent parler le même langage pour éviter des échauffourées comme c’était le cas aux premières heures du projet ZACA.


* Finales Coupe de l’espoir : Badini sort le grand jeu

Les finales de la Coupe de l’espoir auront lieu les 18 et 19 février prochains à Ouahigouya. Kantigui a vu passer une lettre d’invitation dans laquelle l’on a précisé que les finales départementales et communales seront patronnés par le Premier ministre, Paramanga Ernest Yonli avec la présence effective du président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian et de nombreux invités de marque.

La finale départementale mettra aux prises Tiou au vainqueur Namissiguiri-Zougré, sur le terrain du lycée Yadéga, le vendredi 18 février à 15 h. Quand à la finale communale, c’est le secteur 7, multiple finaliste, qui en découdra avec le secteur 4, le 19 au stade provincial de Ouahigouya. La cerise sur le gâteau selon l’informateur de Kantigui, est la course cycliste qui aura lieu le samedi matin. Cette activité dénommée Grand prix de l’espoir entend être la photocopie du Tour du Faso dans sa mobilisation. Kantigui tire son chapeau au ministre Badini qui vient de sortir le grand jeu pour un week-end de feu au Yatenga.


* LNSP : des opérateurs économiques inondent le marché de produits avariés et refusent le contrôle

Kantigui aurait appris qu’à la faveur des fêtes de fin d’année, un grand opérateur économique de la place détenant le monopole des canettes d’une boisson gazeuse de renommée internationale, aurait déversé ce produit d’une qualité déconcertante sur le marché burkinabè.

Heureusement, grâce à la vigilance des agents du Laboratoire national de santé publique, ce produit aurait été interdit d’écoulement dans notre pays. Cet opérateur économique a son réseau de relations dans le monde politique, semble-t-il, et aurait voulu user de tout son poids afin de ventiler son produit au mépris des règles d’hygiène. Les responsables LNSP, pour une fois, auraient eu gain de cause. Ce que Kantigui ne sait pas par contre, c’est la nouvelle destination qu’ont prise ces canettes avariées.

A l’issue de ce bras de fer, l’on aurait appris que des opérateurs économiques refuseraient de se soumettre aux contrôles et useraient de pratiques malsaines auprès des services du ministère du Commerce avec le sésame leur permettant de liquides impunément leurs cargaisons. Kantigui est choqué de ses pratiques et demande au ministère de la Santé, de donner plus de pouvoir à la structure pour veiller véritablement à la santé des pauvres burkinabè.


* Les "garibous" de la direction provinciale de l’Agriculture des Balé au chômage technique

Kantigui avait dénoncé récemment l’emploi des "garibous" à la direction provinciale de l’Agriculture des Balé (DPAB). C’est désormais un vieux rêve puisqu’ils ne diront plus : "on pousse". Kantigui a ouï dire que ladite direction dispose depuis la semaine derrière, d’un véhicule mettant ainsi hors d’usage l’ancien dont l’état d’ailleurs laissait à désirer. Parole de Kantigui ! Voilà une dotation qui éviterait à la DPAB de faire appel aux mendiants de la gare pour le démarrage de ses engins.

Kantigui
Sidwaya

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