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Tapoa : l’eau potable pour Diapaga

Publié le jeudi 10 février 2005 à 08h42min

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Le maire de Diapaga Abraham Ounténi Coulidiati a réceptionné le mardi 25 janvier 2005 dernier à Diapaga, chef lieu de la province de la Tapoa, les travaux d’approvisionnement en eau potable de la ville de Diapaga. C’était en présence du représentant de l’ambassadeur de Chine, les Conseillers municipaux les partenaires dont l’ONEA, le PPI.

Les populations de Diapaga, mesurent désormais à sa juste valeur, l’assertion selon laquelle « l’eau c’est la vie », « sans eau pas d’avenir ».

C’est le 7 juillet 2003 qu’est intervenu le lancement des travaux de l’adduction en eau potable de la ville de Diapaga. Une adduction qui concerne la réalisation de 3 forages productifs avec des débits d’exploitation respectifs de 6 m3, 12 m3 et 14 m3/heure. Un château métallique de 100 m3 d’eau avec un réseau global de 12 km tout diamètre confondu pour le refoulement et la distribution de l’or bleu. Le réseau alimente 18 bornes fontaines réparties dans les six secteurs de la ville et équipées de 3 robinets chacune.

Entre autres infrastructures, il y a eu la réception de 2 locaux techniques ; un bâtiment de service, un local pour le gardien. Il faut noter que les équipements et les infrastructures ont été réalisés avec la contribution financière de la république de Chine à travers le projet AEP/5 villes pour un coût de 189 000 000 de F CFA.

Ce système d’adduction d’eau classique qui couvre 5 villes dont Bittou, Diapaga, Gayéri, Toma et Zorgho s’inscrit dans le cadre de la coopération entre la république de Chine et le Burkina Faso, et s’inscrit dans la vision des engagements nationaux du président Blaise Compaoré. C’est une véritable bouée de sauvetage pour les populations de Diapaga qui, avant cette réception, ont vécu de véritables calvaires pour se procurer cette denrée de première nécessité.

Finis donc ce parcours du combattant, ces corvées des populations qui trouvaient leur salut dans les forages et autres puits à grand diamètre avec pour conséquences le découragement, la perte de temps, les longues files d’attente, le gaspillage d’énergie. Une bataille vient d’être gagnée celle de la lutte contre la soif.

En attendant, d’autres combats pointent à l’horizon pour les populations de la Tapoa : la couverture télévisuelle, la téléphonie mobile, le bitumage de la route Kantchari/Diapaga, l’installation de l’usine d’égrenage en chantier figurent au nombre des défis à relever pour 2005. Les travaux ont été réalisés par l’entreprise PPI/BF, le bureau d’étude Sahel consul maître d’œuvre délégué, l’ONEA maître d’ouvrage délégué.

Boureima K. LIDO
AIB/Tapoa

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