Le secrétaire général de la province, Mme Joséphine Apiou, a, au nom des corps constitués, souhaité une année de santé, de paix et de prospérité au haut-commissaire avant de faire le bilan de l’année écoulée dans la province. Une année qui a été marquée par de nombreux acquis mais également par plusieurs difficultés. Sur le plan des acquis, la province s’est félicitée de la construction et de l’équipement de la Maison de la femme de Koupèla, de la réalisation de l’éclairage public à Ligdi-Malguem et à Koupèla, de l’ouverture et de l’extension d’établissements secondaires à Dialgaye et Koupèla, de l’ouverture de l’inspection de l’enseignement primaire à Andemtenga et de la création du Comité local de l’eau du barrage de Itenga.

La tenue régulière des sessions de plusieurs cadres de concertation a été aussi un motif de satisfaction dans la province. Pour le secrétaire général de la province, l’arbre ne doit cependant pas cacher la forêt car des difficultés et des insuffisances ont été constatées. Et de citer entre autres l’installation inquiétante de la criminalité avec notamment les meurtres odieux des policiers le 18 février 2004 à Zaogo par des bandits de grand chemin, le manque de moyens humain et matériel pour le bon fonctionnement des services, la campagne agricole déficitaire et l’insuffisance des infrastructures scolaire et sanitaire.

Dans sa réponse, le haut-commissaire a souligné que le bilan positif enregistré par la province a été le fait de l’ensemble des travailleurs du Kourittenga. Concernant l’insécurité, le haut-commissaire a assuré que le gouvernement étudiait des mesures pour faire face au phénomène. "Mais, en attendant, il nous appartient de nous organiser pour affronter cette épreuve par une collaboration étroite avec les forces de l’ordre", dira Ousséni Vincent Sawadogo avant de prendre l’engagement de réunir au cours de cette année toutes les forces vives résidant dans ou hors de la province, afin de créer une synergie pour le développement du Kourittenga.

Pour cela, il a prêché l’entente, l’union et la fraternité entre tous les fils de la région.

Le secrétaire national de l’enseignement catholique, le frère Bonaventure Yougbaré a été fait chevalier de l’Ordre National au cours de la cérémonie de présentation des vœux. Pour le récipiendaire "cette distinction est un encouragement pour moi à continuer d’œuvrer pour l’éducation dans notre pays. C’est aussi un appel en direction de l’Eglise pour poursuivre ses actions dans le domaine de l’enseignement car les besoins de notre pays en la matière sont encore énormes. La vocation première de l’Eglise est d’éduquer et de promouvoir le développement à travers cette éducation. Cette distinction est aussi un encouragement pour tous ceux qui sont sur le terrain de l’éducation".

Il faut rappeler que l’histoire de l’enseignement catholique au Burkina Faso remonte aux premières années de la colonisation. La première école catholique a été ouverte à Koupèla en 1900 sous l’impulsion des premiers missionnaires.

Hamado NANA
Sidwaya