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ON MURMURE : Le sculpteur militaire, Ibrahima Komi, ni mort ni blessé

Publié le mardi 9 avril 2013 à 21h35min

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Le sculpteur militaire, Ibrahima Komi, donné pour mort par une rumeur ces derniers jours, est bel et bien vivant. Kantigui l’a retrouvé, lundi dernier à Ouagadougou. Militaire du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), artiste-sculpteur et peintre à ses heures libres, Ibrahima Komi a été aperçu à Dapoya (au centre-ville de Ouagadougou) en compagnie d’amis, contrairement à des rumeurs qui ont laissé croire qu’il a été abattu ou blessé au cours d’une opération anti-gang. Deux de ses amis rencontrés autour d’un tea-party ont démenti, à l’oreille de Kantigui, la mort ou l’interpellation de l’artiste avant que l’intéressé ne surgisse au lieu des échanges, découragé par la rumeur, mais visiblement bien portant.

Même si M. Komi s’est refusé à commenter cette rumeur, rappelant qu’il est soumis à l’obligation militaire de réserve, il a indiqué n’avoir aucun souci, ni de santé ni avec les forces de l’ordre. En effet, une rumeur dans la capitale faisait croire que ce soldat du Régiment de sécurité présidentielle est mêlé à un réseau de braqueurs et qu’il a été touché mortellement ou gravement, selon les versions, au cours d’une traque conjointe police-gendarmerie-armée menée, du 17 au 24 mars dans la région de l’Est. Un des amis du sculpteur a confié que Komi est « vraiment découragé et très déçu de ce qui lui arrive ». La mère du soldat, selon lui, est toujours en pleurs depuis l’annonce du prétendu décès, surtout à chaque fois qu’elle reçoit des mots de condoléances, signes de mauvais augures. Les deux amis de l’artiste avouent, pour leur part, être destinataires de plusieurs messages de condoléances et croient savoir que cette rumeur a été propagée par un « groupe de jaloux », envieux du soldat, doté d’un talent de sculpteur et de peintre de bâtiment, reconnu dans le pays et dans la sous-région.


Y a-t-il un vide juridique à Air Burkina ?

Kantigui, en partance en mission dans un pays voisin à bord de la compagnie nationale Air Burkina, a surpris une conversation de quelques membres du personnel de cette boîte. En tendant bien l’oreille, Kantigui a appris que la compagnie connaît un vide juridique. Le directeur actuel qui serait en partance et présentement hors du pays, n’aurait toujours pas de remplaçant. Ce qui fait que le personnel n’a plus d’interlocuteur. Surtout que selon ce qui a filtré de cette conversation, est qu’une rumeur sur une éventuelle compression du personnel se fait de plus en plus persistante. Les agents de cette compagnie aérienne, a appris Kantigui, prévoient rencontrer le président du Conseil d’administration.


Le célèbre journaliste nigérien Moussa Kaka à Ouagadougou

Kantigui vient d’avoir la nouvelle que le correspondant de Radio France internationale (RFI) au Niger, Moussa Kaka, est présent à Ouagadougou, les 9 et 10 avril 2013. En effet, le journaliste nigérien, a relevé Kantigui, a été invité par ses confères burkinabè de Reporters du Faso, dans le cadre d’un atelier sur les enjeux de la crise dans le Nord-Mali pour les journalistes ouest-africains. A l’occasion, Moussa Kaka va donner une communication sur le thème : « La couverture de la crise touarègue : cas du Niger ».


Le Kamsaongh Naaba Sanem fête son Nabasga

Kantigui, de passage au quartier Kamsonghin, a constaté une animation particulière au domicile du Kamsaongh Naaba Sanem. Renseignements pris, il s’agit des préparatifs du Nabasga, la fête coutumière traditionnelle qui aura lieu le samedi 13 avril prochain et qui s’annonce grandiose. Selon un membre de la cour royale, avec qui Kantigui s’est entretenu, le Nabasga est célébré pour rendre grâce à Dieu et aux mânes des ancêtres pour tous les bienfaits reçus l’année écoulée.
Les invités partageront à l’occasion un repas fraternel ce jour au domicile du chef. Kantigui souhaite un bon Nabasga, un long règne à Naaba Sanem et que Dieu et les mânes des ancêtres continuent de veiller sur le Burkina Faso !


La parenté à plaisanterie magnifiée par un festival

Kantigui a appris que la 3e édition du festival Passana aura lieu du 11 au 14 avril sous le thème : « Parenté à plaisanterie, implication de la jeunesse ». Association de promotion de la culture burkinabè, de réinsertion sociale de la jeunesse et de coopération culturelle, l’association Passana, a-t-on précisé à Kantigui, va mettre l’accent, au cours de cette édition, sur la promotion des droits des femmes handicapées au foyer à travers la diffusion d’un film intitulé « Elles sont aussi des femmes », suivie de débats. Kantigui a, en outre, noté que les activités vont se dérouler au jardin de la musique Reemdoogo, au siège de Handicap solidaire Burkina (HSB), au terrain René Monory et au Carrefour international de théâtre de Ouagadougou (CITO) .


SIDATHON, c’est en mai prochain

Il est parvenu à Kantigui que la campagne de mobilisation de ressources au profit de la lutte contre le SIDA appelée SIDATHON se déroulera en mai 2013 sur une période de 30 jours. Cette édition de SIDATHON mettra à contribution toutes les couches de la société burkinabè. Pour ce faire, a appris Kantigui, le Réseau national pour une plus grande implication des personnes infectées par le VIH/SIDA dans la lutte contre le SIDA (REGIPIV-BF) a initié une série de rencontres d’échanges avec les représentants de couches socioprofessionnelles pour garantir la réussite de la campagne. Ainsi, une première rencontre se tiendra le jeudi 11 avril 2013 et regroupera une trentaine de responsables d’entreprises publiques et privées. Selon les sources de Kantigui, les contributions intérieures au financement de la réponse nationale au VIH/SIDA ont pratiquement doublé, passant de 13,17% en 2010 à 25,25% en 2011. Il est annoncé pour 2013, un doublement de l’apport de l’Etat, passant de quatre à huit milliards de FCFA. Kantigui lance donc un appel aux bonnes volontés d’apporter leurs contributions pour la prise en charge des personnes vivant avec le VIH au-------------------------------------------------------------------------kina Faso.


Electrification rurale : face-à-face entre le FDE et les Coopel

Il est revenu à Kantigui que la direction générale du Fonds de développement de l’électrification (FDE) rencontre, ce jeudi 11 avril à Ouagadougou, l’ensemble des Coopératives d’électricité (Coopel) du pays. Ces sociétés locales de fourniture et de distribution du courant électrique, qui ont vu le jour au Burkina Faso avec le lancement du programme « Electricité pour tous » en 2003, constituent aujourd’hui un maillon essentiel du processus d’électrification rurale que Jean Baptiste Kaboré et son équipe ont à cœur de dynamiser et de professionnaliser. C’est un véritable cadre d’informations et d’échanges qui est annoncé entre les deux parties. Kantigui a ouï dire que plus de quatre-vingts (80) Coopel représentées par leurs présidents, sous la bannière de l’Union nationale des coopératives d’électricité (Uncoopel) vont discuter, à bâtons rompus, pendant trois (3) heures de temps sur les voies et moyens d’améliorer leurs services dans un souci de pérennisation des investissements.


Le « dircab » de l’Assemblée nationale, Seydou Zagré, rejoint son ministère d’origine

Kantigui a ouï dire que Seydou K. Zagré, ministre plénipotentiaire, ci-devant directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, est en fin de détachement à l’Assemblée nationale. Après plus de 15 ans de bons et loyaux services en tant que directeur de cabinet pour les trois derniers présidents d’Assemblée nationale, Mélégué Traoré, Roch Marc Christian Kaboré et Soungalo Apollinaire Ouattara, le « dircab », comme l’appellent affectueusement ses collaborateurs, va rejoindre, cette semaine, son ministère d’origine, celui en charge des Affaires étrangères. Seydou K. Zagré, fort de son expérience dans l’administration parlementaire, de 1997 à 2013, ira renforcer les ressources humaines au ministère de Djibrill Bassolé. En attendant des voix plus autorisées, Kantigui salue le travail titanesque de ce cadre chevronné, car pendant ses années de service, Seydou K. Zagré aura imprimé son leadership, son sens de management, son dynamisme, au personnel du cabinet du chef du parlement.

Kantigui

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Vos commentaires

  • Le 9 avril 2013 à 21:46 En réponse à : ON MURMURE : Le sculpteur militaire, Ibrahima Komi, ni mort ni blessé

    C’est pas lui l’ancien maire de koudougou qui a confisqué le verger du vieux et l’a attribué à ses amis politiques ? Il est où le grand serviteur de l’état ?

  • Le 10 avril 2013 à 00:11 En réponse à : ON MURMURE : Le sculpteur militaire, Ibrahima Komi, ni mort ni blessé

    Moi je veux bien croire que ces rumeurs aient ete distillees par des "jaloux" mais j’ai appris a suspendre mon jugement sur tout. Si on osait dire que ce n’est pas l’ oeuvre de jaloux necessairement, d’ ou ca vient cette rumeur, Mr. Komi ?Qu’avez vous fait qui merite ou qui favorise ca ? Meme si vous etes encore vivant et meme si par miracle vous debouchez par surprise a cette interview(????), moi je me pose toujours des questions. Entre autres, vous avez beaucoup de chance de deboucher a des interviews concernant votre personne. Journaliste, soyez professionnel. Laissez Komi dementir lui seul. Ne nous faites pas croire au hasard des rencontres. Nous avons une cerveau pour penser. Etiez- vous charge d’aider Komi a dementir en oprganisant cette interview ou l’ individu apparait soudain, brusquement et surtout par surprise comme un deus ex machina (dieu sorti de la machine) dans une mauvaise comedie grecque burkinabe ?

    LOP

  • Le 10 avril 2013 à 00:17 En réponse à : ON MURMURE : Le sculpteur militaire, Ibrahima Komi, ni mort ni blessé

    Mon cher Codo, faut dementir solment si tu n’ etais ni de pres ni de loin concerne par cete traque, si aucune balle n’a effleure ta tignasse et que en bon gardien du temple, tu t’ es aplati a plat ventre sur le dos, semant tes collegues soldats, policiers et gendarmes qui n’ ont pas beneficie de la meme formation d’elite comme toi. Ils ont cru que tu etais mort alors que non, tu as fait anango plan. Faut bien dementir, deh. Faut pas dire que droit de reserve droit de reserve. Ca tient pas ici. On ne t’accuse pas en tant que militaire , pas en tant que soldat RSP. La rumeur t’accuse en tant qu’ homme. Ne mele pas ton corps dans ca. Dis nous simplement que c’est faut et convaincs- nous. C’est un homme on a accuse, on veut que l’ homme reponde. On n’ a pas accuse un Sodaga ici. Sinon mloi je vais dire que meme si la rumeur la, c’est pas 150% vrai, c’est au moins 50% vrai. Ya jamais de fumee sans feu. Tu n’es pas le soldat qui a mieux reussi que tout le monde du RSP. D ; autres memes peuvent gifler des ministres et gna rien mais on dit pas des choses come ca sur eux. Alors pourquoi c ;est toi ?

  • Le 10 avril 2013 à 00:21 En réponse à : ON MURMURE : Le sculpteur militaire, Ibrahima Komi, ni mort ni blessé

    La parente a plaisanterie va mourir avec ces initiatives plus ou moins institutionnelles. Laissez ca au naturel, les gars. Mais je sais que vous n’allez pas laisser parce que vous voulez manger dans ca comme Nacoulam et Gilbert Somda Hien mangent dans l’ histoire des consommateurs et mainant s’etripent sur la place du marche parce que ya un qui veut garder 40 f et donner 10 f a l ; autre sur ls 50 frs de la Ligue des Consommes que nous sommes. Les vrais consommateurs, c’est pas nous. C’est les Gnamogotigui. Ils nous consomment et nous sommes ds Consommes Consumes, pas des Consommateurs.

  • Le 10 avril 2013 à 00:29 En réponse à : ON MURMURE : Le sculpteur militaire, Ibrahima Komi, ni mort ni blessé

    Un petit mot sur son passage a la mairie de Koudougou ferait honneur a l’ integrite professionnelle du journaliste. Le journaliste, le vrai, n e sauait etre un agent expert en elision des faits, en omission compromettante. Xagre a pris des parcelles qu’ ila distribuees a des amis politiques. Il n’ y aurait pas de probleme s’ il n’ avait en fait spolie un brave planteur. Pour moi faire l’apologie de l’ homme ici sans brievement evoquer cette grosse tache sombre au tableau, c’est une omission quirejaillit negativement sur la maniere d’ etre journaliste au Burkina Faso. Le journaliste doit donner une situation complete d’ une personne sans jamais nous indiquer la maniere de penser. Mais tel que Zagre qui a commis un acte de spoliation indigne a ete traite, ca me donne l’ impression que beaucoup de journalistes ne savent pas ce que le journalisme critique veut dire. N’ oubliez pas que les lecteurs sont d’ un tres niveau de comprehension et surtout, ont un sens politique tres eleve aujourd’ hui. C’est pourquoi ils ne vont pas vous applaudir pour juste noiricir des pages. Zagre a ete presente ici comme un heros. L’ Homme est plutot un anti- heros.

  • Le 10 avril 2013 à 08:47, par GH En réponse à : ON MURMURE : Le sculpteur militaire, Ibrahima Komi, ni mort ni blessé

    SVP, faite venir ces COOPEL dans les villes de Koudougou, Ouaga et bobo, par ce qu’actuellement dans ces villes, les quartiers périphériques sont plus grands et plus vastes que de nombreuses communes rurales. la densité de la population y est aussi élevée et sa principale caractéristique est qu’elle est essentiellement constituée de fonctionnaires moyens qui ont eu le courage de sacrifier pour échapper au joug des bailleurs véreux et à la précarité des cours communes. Mais, ce sont les oubliés de la ville, voir les exclus de la ville. si à Ouaga, ONEA est vraiment à saluer, vraiment à Koudougou, il faut venir voir. Dans certaines zones d’à peine 3 Km du siège de la mairie, il n’ y a ni canalisation d’ONEA, on ne parle même pas du produit de LUXE qu’est devenu l’électricité de la SONABEL. SVP COOPEL, faite pardon et venez à Koudougou ville, plus précisément dans les quartiers périphériques, nouveau ancien quartier puisque loti depuis bientôt 20 ans, nous on va vous accueillir à bras ouverts. Abonnement garantie ! Même si SONABEL se pointait après vous, on va les chasser !!!!! faut faire pardon venir, c’est nous fonctionnaires de petites catégories, on vous demande, faut nous aider pour arranger les études de nos enfants. je profite aussi demander à ceux qui mettent les plaques solaires sur les grandes voies, de penser à les mettre aussi dans les quartier périphériques, sur les réserves, les enfants pourront s’y retrouver la nuits pour étudier au lieu de risquer leur vie sur les piste menant vers les établissements éclairés la nuit pour étudier, car le pétrole lampant est devenu inaccessible financièrement, les lampes chinoises inadaptées pour leurs besoins et les priorités dans les ménages des quartiers périphériques très nombreuses ! merci et bonne compréhension, promoteur de COOPEL !!!
    non seulement nos enfants doivent faire plus de distances pour rejoindre les écoles en villes mais en plus, ce sont eux qui doivent souffrir le martyr, un peu d’humanité k même !!!!

  • Le 10 avril 2013 à 09:35, par la fille de l’autre En réponse à : ON MURMURE : Le sculpteur militaire, Ibrahima Komi, ni mort ni blessé

    Pourquoi l’homme est aussi méchant. M. Komi vous a fait quoi au point de désirer sa mort ?
    Pauvre maman, votre fils est toujours vivant il a vaincu la mort de ces méchants.
    Pour ces proches si vous recevez des condoléances, dites simplement retour à l’envoyeur.
    Attention car ça marche !!!!!!!!!!!!!!!!
    M. KOMI ces mauvaises langues sont vaincues. Seul les jaloux vont perir. Prenez cela avec Positivité avec votre qualité de sculpteur (philosophe) je sais que vous y arriverez....

  • Le 10 avril 2013 à 09:42, par SANYIRI En réponse à : ON MURMURE : Le sculpteur militaire, Ibrahima Komi, ni mort ni blessé

    Kantigui est un mounafica. Zagré qui a été debarqué de la mairie de Koudougou pour mauvaise gestion, toi tu parles d’un grand serviteur de L’Etat.

  • Le 10 avril 2013 à 18:18, par EMPIRADOR En réponse à : ON MURMURE : Le sculpteur militaire, Ibrahima Komi, ni mort ni blessé

    mai j’aimerais savoir si reelement le sculpteur komi est meler a l’histoir de livreson d’arme servant d’operation de bracage ?

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