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On murmure : Mort d’un élève au lycée Saint Viateur, les condoléances du ministre des Enseignements

Publié le mardi 5 février 2013 à 17h09min

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Kantigui a appris avec une profonde tristesse, la mort, le mardi 29 janvier dernier, de l’élève Joël Romain Ouédraogo du lycée Saint Viateur qui a succombé à une agression d’un groupe d’élèves venus d’un autre établissement. Kantigui s’insurge contre cette race de « criminels » cagoulés en élèves qui veulent contraindre, par la violence et la terreur, les vrais élèves à sacrifier leur avenir. C’est plongé dans cette affliction que Kantigui a aperçu un message du ministre des Enseignements secondaire et supérieur, le Pr Moussa Ouattara, dont il vous livre le contenu.

« Depuis quelques années, la violence en milieu scolaire est devenue un des thèmes privilégiés de réflexion des acteurs. C’est ce qui justifie la création en 2009, du Conseil national pour la prévention de la violence à l’école. Malheureusement, on assiste à des manifestations anarchiques, déclenchées sans autorisation, par des groupes de jeunes, pas toujours scolarisés, qui troublent la quiétude des établissements d’enseignement en agressant des personnes, en perturbant le déroulement des cours et en détruisant des biens publics et privés.

Ces actes de violence barbares ont atteint leur paroxysme le mardi 29 janvier 2013, lorsque des jeunes sont venus à deux reprises au Groupe scolaire Saint Viateur de Ouagadougou, pour agresser physiquement leurs camarades au sorti des classes. Les conséquences de leurs actes sont irréparables ; en effet, ces actes ont entraîné la mort de l’élève Ouédraogo Joël Romain de la classe de quatrième. Le ministre des Enseignements secondaire et supérieur renouvelle à la famille Ouédraogo et alliés, ses condoléances les plus attristées.

Le ministre des Enseignements secondaire et supérieur condamne fermement ces actes barbares et adresse ses encouragements à la communauté éducative toute entière, et particulièrement au Groupe scolaire Saint Viateur pour le sens de la responsabilité observé chez tous les acteurs, élèves, enseignants et parents d’élèves qui se sont, depuis lors, investis dans la recherche de la paix par la culture de la non-violence et de la tolérance. Le ministre des Enseignements secondaire et supérieur lance un appel aux parents d’élèves et à tous les acteurs à une large sensibilisation des élèves aux dangers de l’alcoolisme et de la toxicomanie qui conduisent à des comportements violents. Il invite tous les établissements au calme et à la sérénité, afin que la mort de Ouédraogo Joël Romain offre à tous, une occasion de prise de conscience du sens des valeurs sacrées de paix, de dialogue et de tolérance ».


Pugilat entre un magistrat et sa voisine de cour au secteur N°17 de Bobo-Dioulasso

Kantigui a appris que dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 février 2013, un magistrat et sa voisine se sont blessés au cours d’une rixe à Sarfalao (rue 17.30) aux environs de 22 heures, après le match des Etalons. Kantigui qui s’est rendu sur les lieux le lendemain matin, des blessures à la jambe gauche, des traces de sang sur les meubles et deux paires de chaussures ensanglantées abandonnées, ont fini de convaincre Kantigui de la violence de l’empoignade. Dans le quartier, on s’interroge sur ce qui a bien pu conduire l’homme de loi, à en découdre, par la force des biceps, avec Madame K. Peu importe qui a raison ou tort ? Kantigui déplore ce mode de règlement des conflits, surtout quand celui-ci implique un administrateur de la justice.


Le village de Nassougou dans la Tapoa, victime de braquages répétés

Kantigui a eu écho de l’insécurité quasi-quotidienne dans laquelle vivent les habitants du village de Nassougou, dans la commune de Matiakoali, province de la Tapoa. Selon la source de Kantigui, depuis l’année 2011, le village situé à environ 45 kilomètres de la ville de Fada N’Gourma, est victime de braquages répétés opérés par un groupe de délinquants. « La première fois, c’était en août 2011 quand ils sont venus opérer dans un marché à bétail en pleine journée. Ils ont pillé tous les commerçants qui étaient dans le marché et emporté une grosse somme d’argent », a-t-on rappelé à Kantigui. Le mode opératoire de ces bandits consiste à effrayer les victimes avec des tirs de fusils très sophistiqués, dès qu’ils arrivent dans un lieu. D’après des informations, les forces de sécurité présentes dans la localité, notamment à Matiakoali, ont été informées plusieurs fois de la situation, sans que la situation ne change. Soucieux de la sécurité du village de Nassougou, Kantigui ne doute pas que les autorités compétentes prendront des mesures appropriées même avec l’implication de l’armée, pour que les habitants vivent dans la quiétude. En attendant, voilà du boulot pour l’Unité d’élite pour la lutte contre les criminelles et les terroristes, récemment mise en place !


Un malade expulsé de l’hôpital pour vol

Kantigui a appris qu’un patient a été expulsé du Centre hospitalier universitaire/ Yalgado Ouédraogo (CHU/YO). Evacué aux urgences de l’hôpital pour la première fois par la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, le patient, selon les sources de Kantigui, avait été molesté pour vol par la population. Mais les coups et blessures n’ont pu diminuer l’ardeur du voleur car, tard dans la nuit, aux environs de 2 heures du matin, il a débranché ses perfusions pour quitter l’hôpital. Il y sera de nouveau évacué, après avoir été passé à tabac pour les mêmes causes. Couché à côté d’un autre malade, il tente alors de voler le porte-monnaie de ce dernier. Malheureusement pour lui, il a été aperçu par le vigile qui suivait depuis peu, ses mouvements suspects. Il sera expulsé de l’hôpital sous les coups de bottes et de gourdins. Kantigui saisit l’occasion pour appeler les patients et les accompagnants, à redoubler de vigilance, car depuis un certain temps, le vol de médicaments a pignon sur rue dans les hôpitaux.


Dérapage de STAF à Laye : la frayeur à son comble

Il est revenu à Kantigui que l’horreur a été évitée, de peu, à Laye. En effet, un car de la société de transport STAF a quitté la voie, en plein centre de la ville, créant la panique et des mouvements de sauve-qui-peut des riverains. Selon ce qui a été rapporté à Kantigui, avec plusieurs dizaines de personnes à bord, ce car qui roulait à vive allure, aurait tenté d’éviter un cycliste, l’obligeant à descendre complètement du bitume. Pendant que passagers et riverains de Laye ne se sont pas encore remis de la frayeur, Kantigui a appris qu’un autre car de la même compagnie a eu des difficultés, à cinq kilomètres de Arbolé, faisant plus de 14 blessés transportés d’urgence à Ouagadougou. Kantigui ne peut qu’appeler à la prudence sur les routes, afin d’éviter des situations regrettables.


Programme élargi de vaccination : le district sanitaire de Boussé à la traîne

Kantigui a appris que les indicateurs du Programme élargi de vaccination (PEV) ne sont pas probants dans la province du Kourwéogo. Une source indique des taux très bas, faisant du Kourwéogo, le bon dernier sur l’ensemble des districts sanitaires du Burkina. Selon la même source, la couverture vaccinale contre la tuberculose tournerait autour de 41% et celui de la fièvre jaune et la rougeole, de 44%. Un atelier, regroupant les acteurs, pour diagnostiquer les goulots d’étranglement, a accouché d’une souris. Selon les indiscrétions parvenues à Kantigui, la question des ressources humaines a été écartée, puisque le district dispose de personnel. Quelles sont donc, les raisons de ces contreperformances ? Dans cette piètre performance et comme le malheur n’arrive jamais seul, l’incendie partiel du bloc opératoire du CMA de Boussé n’est pas pour arranger les indicateurs généraux. En effet, le personnel du bloc, chirurgiens et anesthésistes, se tournent les pouces depuis des jours et ne savent pas, quand ils pourront répondre aux sollicitations des populations. En attendant, pour se soulager, les populations sont obligées de se tourner vers Ouagadougou ou Nanoro, avec ce que ce détour comporte comme désagréments.


Me Bénéwendé Sankara à Paris

Kantigui qui a tendu l’oreille du côté de l’Union pour la renaissance / Parti sankariste (UNIR/PS) a ouï dire que le président de ce parti se rendra, du 7 au 16 février prochain à Paris en France. Il assistera au 36e congrès du Parti communiste français (PCF), en tant qu’invité. Durant les travaux, a-t-on appris à Kantigui, les participants vont débattre de la combativité, la créativité et l’internationalisme de la lutte communiste. Ceci, à la hauteur des défis auxquels tous les peuples du monde sont confrontés. Ce congrès qui se veut être historique devrait, selon les organisateurs, marquer le déclic d’une alternative de changement politique et social réel en faveur du peuple français et partant, de tous les peuples en lutte. Fouillant l’agenda du leader de l’UNIR/PS, la source de Kantigui a soufflé que Me Sankara participera également à la Journée anticoloniale à Paris. Il animera à la suite, une conférence de presse aux côtés d’hommes politiques français et africains, en vue de plaider pour l’ouverture d’une enquête parlementaire par l’Assemblée nationale française dans l’affaire Thomas Sankara.

KANTIGUI

Sidwaya

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