Avec l’évolution de la situation ayant abouti à la révocation du maire en conseil des ministres, le mercredi 27 octobre 2004, d’autres désagréments s’y sont ajoutés. Juste après la décision dans la nuit, la direction régionale de la police a fait fermer tous les bureaux de la mairie. C’est le lendemain que les agents venus travailler ont pu faire ouvrir les portes à l’exception de celles de la comptabilité. A la police, on aurait précisé que l’ordre qui avait été donné ne concernait que ce dernier service. Ce faisant, les citoyens ne peuvent plus avoir des timbres communaux (pour légaliser des documents) parce que la régie ne fonctionne plus.

On se demande aujourd’hui quand interviendra la nomination d’un intérimaire conformément à l’article 139 de la loi n°042/98/AN portant organisation et fonctionnement des collectivités locales. En principe, au terme de la loi, la conduite des activités de la commune lui incombe en attendant l’élection du nouveau maire dans un délai de trente jours. L’intérimaire devait être nommé sept jours au plus tard après la décision de révocation du maire.

En attendant, il y avait des tractations pour la formation du nouveau bureau du conseil municipal. La cour serait assidue principalement à l’endroit des conseillers ADF/RDA (12 aujourd’hui). Selon nos informations, les positions des uns et des autres seront connues la semaine prochaine à Ouahigouya.

D. Parfait SILGA