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Comoé : Promotion de la culture du riz pluvial

Publié le vendredi 5 novembre 2004 à 06h34min

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Samedi 16 octobre 2004, dans le cadre du Projet riz pluvial (coopération entre le Burkina Faso et la République de Chine), la direction provinciale de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques de la Comoé a organisé la visite guidée d’une rizière de 39,12 ha dans un bas-fond à Djongolo à vingt (20) kilomètres de Banfora.

Cette visite a connu la présence de plusieurs exploitants agricoles, des autorités locales, du coordonnateur national du projet et de la partie chinoise.

Le Projet riz pluvial financé par la coopération chinoise fait partie des engagements nationaux. Il a pour objectif d’encourager et d’appuyer les producteurs, en aménageant les bas-fonds simples et à faible coût, pour faciliter la production locale du riz en saison hivernale.

Débuté dans la Comoé en 2002, ce projet a été expérimenté à Mangodara, à Mitiéridougou, à Tierkora et à Djongolo. La visite commentée du site de production de Djongolo avait pour objet de présenter aux producteurs, aux techniciens et aux personnes présentes, les résultats obtenus grâce à la pratique des techniques culturales appliquées sur les différentes parcelles visitées. Des techniques qui ont fait appel au semis en ligne, à la confection des diguettes, à la qualité variétale de la semence, au respect du calendrier cultural, à l’utilisation d’engrais chimiques, etc.

Sur ce site visité, ce sont au total 39,12 ha qui ont été emblavés par 170 exploitants dont 150 femmes. La variété du riz pluvial cultivé est la TS2 qui a un cycle court (120 jours) comparativement aux variétés locales, avec un rendement moyen de 3,5 tonnes/ha. Sur la superficie totale cultivée, le coordonnateur régional du projet M. Sié Kambiré projette une de récolte estimée à 136,9 tonnes.

Cette visite a permis aux différents acteurs d’apprécier les avantages des techniques culturales et de la variété TS2. Des difficultés rencontrées par les exploitants ont été également évoquées. Au nombre de celles-ci l’installation tardive de la saison pluvieuse, la mauvaise qualité des semences livrées, le problème de l’écoulement après la moisson. Par ailleurs, les producteurs ont demandé au projet de réaliser des puits à grand diamètre, afin que ce bas-fond puisse leur servir pour la petite irrigation et le jardinage pendant la saison sèche.

Mamadou YERE
Comoé

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