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Fin de formation des formateurs en SONU : Les partenaires satisfaits

Publié le mercredi 3 novembre 2004 à 07h41min

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La deuxième session de formation des formateurs en compétences cliniques en Soins obstétricaux et néonatals d’urgence (SONU), débutée le 18 octobre, a pris fin le 28 octobre dernier dans la salle de conférences de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) à Bobo-Dioulasso à la satisfaction des différents partenaires qui ont permis sa tenue.

Les participants sont venus de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Niger, du Tchad et du Burkina, le Rwanda n’ayant pu faire le déplacement cette fois-ci. De l’avis du Pr. Blami Dao, le formateur principal des deux sessions de formation, "l’atelier a permis d’avoir des formateurs qui sont capables de former d’autres dans leurs pays respectifs" . Que ce soit John Hopkins program for international education in gynecology and obstetric (JHPIEGO), le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et l’AMDD (Prévenir la mortalité et la morbilité maternelle) ou le nouveau haut-commissaire de la province du Houet, Jean-Baptiste Zongo, tous se sont réjouis d’une telle formation.

Selon eux, elle représente " une grande initiative régionale dans les efforts de réduction de la mortalité et de la morbidité maternelle et néonatale". Mais, précisent-ils, la clôture de cette session suite d’une première tenue du 28 juin au 16 juillet 2004. "n’est pas une fin, mais un début, parce qu’à partir de maintenant, vous avez, chers participants, les compétences tant cliniques que pédagogiques pour encadrer dans vos pays respectifs vos collègues sur les SONU".

Leur souhait est qu’elle contribuera "de façon significative à multiplier les interventions pour une maternité à moindres risques et à rendre les soins obstétricaux abordables et de qualité" avec une plus grande implication des autorités politiques, administratives, religieuses et de la communauté. Cela permettra, a dit le haut-commissaire, d’atteindre un des objectifs défini au sommet du millénaire tenu en 2000 à New York et qui est la réduction de la mortalité maternelle et infantile.

Le Pr Blami Dao, a quant à lui, recommandé une session spéciale pour les Rwandais et le bilan de ces deux sessions d’ici une année pour évaluer ce que chaque équipe a pu faire.

Les différentes sessions ont pu se tenir grâce à une collaboration entre l’AMDD, JHPIEGO, l’UNICEF, l’UNFPA, les ministères de la Santé des pays participants et les autorités sanitaires du Burkina à travers la direction de la santé de la famille (DSF) et la direction régionale de la Santé des Hauts-Bassins.

Urbain KABORE
Sidwaya

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