Ainsi, ces enfants sont déplacés d’une région à une autre, d’un pays à un autre pour aller travailler dans le secteur informel, l’agriculture, les mines ou êtres domestiques ou prostituées comme c’est le cas pour les filles tout cela avec l’aide d’intermédiaires. Très souvent, les parents sont abusés en confiant les enfants aux maîtres convaincus ou un parent travaillant en ville. Le travail qu’ils exécutent dépasse leur force de travail.

Aussi, pour mieux outiller les membres des comités de vigilance et de surveillance départementaux, il s’est tenu à Kaya, un atelier de formation pour une trentaine de participants. Pour le directeur régional de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, le trafic des enfants est devenu une affaire nationale. Il faut que les membres soient outillés afin de combattre efficacement. Il ajoutera, qu’exploiter un enfant, le faire travailler est un crime.

Pendant cinq jours, les participants ont suivi des exposés sur le travail et le trafic des enfants, les manifestations du phénomène, la définition et le rôle de l’information éducation, communication, les étapes du processus de communication et les obstacles, les types de communication les supports et leur guide d’utilisation, les préparations des jeux de rôles. Cet article a été animé par Mme Zoungnaba et Monsieur Ouédraogo Aimée. L’UNICEF appuie ces formations.

Jacques Nonguierma
AIB/Sanmatenga