Présidée par le Maire de la commune Yacouba Couloi Sagnon, cette session était ouverte au public. C’est une session qui a permis à plusieurs responsables de services déconcentrés de l’Etat de mieux expliquer aux élus locaux certaines actions de leur département de tutelle.

Après lecture et adoption des procès verbaux de la session précédente, le maire de la commune a fait au conseil le bilan des activités menées au cours du trimestre précédent et le point sur les chantiers en cours. On retiendra essentiellement les questions portant sur le fameux lotissement, la construction du nouveau stade et de celle de l’hôtel de ville, le bitumage de deux artères.

S’agissant de ce dernier point, c’est finalement un tronçon de 2,100 km qui sera bitumé au lieu de 2, 5 km comme initialement annoncé. A ce propos, le maire a donné l’assurance que la présente suspension des travaux de bitumage qui a causé d’énormes désagréments aux usagers est liée à une panne mécanique d’un engin du chantier dont les deux pneus arrière sont hors d’usage.

Par rapport au stade omnisports, M. Yacouba Sagnon a donné comme date buttoir, le 31 octobre 2004 pour l’achèvement des travaux de construction de la clôture uniquement.

Concernant l’hôtel de ville de Banfora, un compromis a été trouvé avec l’entreprise Fadoul, adjudicataire du marché pour le démarrage très prochain des travaux qui vont s’étaler sur 3 à 4 ans.
Quant à la question du lotissement, ce sont les zones suivantes qui seront loties en partie : le secteur 5, le secteur 6, le secteur 8 Kossara (Sect. 15) et Tangora (non loin du cimetière de Banfora). Aussi il faut signaler que 5 712 personnes (terriens, résidents et demandeurs) remplissant les conditions d’acquisition, attendent d’être satisfaites au cours de cette opération.

Pour le Projet de renforcement des capacités des communes urbaines (PRCCU), le responsable du projet au niveau de la région Ouest du Burkina, M. Vla Traoré a fait une restitution des micro-projets que les communautés de base ont souhaité réaliser avec l’appui financier du projet et de la mairie. D’une manière générale, ces micro-projets visent à résorber les questions de voirie municipale, d’électricité, d’adduction d’eau, d’infrastructures sanitaires et scolaires, etc. Ce sont au total 167 micro-projets qui ont été soumis au PRCCU, pour une enveloppe financière de plus de deux milliards et demi de francs CFA. L’apport communautaire représente environ 8% de ce montant total.

Au regard des besoins exprimés par les communautés et vu la faiblesse du budget communal qui ne permet pas à la commune d’apporter sa quote-part pour la réalisation de ces 167 micro-projets, le conseil a décidé de les sérier selon les priorités lors d’une prochaine session.

Mamadou YERE
AIB/COMOE