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Echos de l’Ouest:Echos de l’Ouest : Un enfant blessé par une grenade au secteur 17 de Bobo-Dioulasso

Publié le vendredi 3 février 2012 à 01h07min

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Depuis le 1er janvier 2012, un calme inhabituel règne à la gare de la Société de transport mixte Bangré (STMB) sis au Boulevard de l’indépendance à Bobo-Dioulasso. Comme annoncé, la compagnie a effectivement cessé ses activités de transport en commun à cette date. A la gare STMB, des employés désœuvrés observent, un peu inquiets, des ouvriers s’attelant à repeindre la gare aux couleurs d’une autre compagnie de transport bien connue des Burkinabé. Sous le sceau de l’anonymat, un employé nous a confié que tous les cars sont vendus ou sont sur le point de l’être, et qu’il ne leur reste plus qu’à espérer d’être engagés par le nouveau locataire des lieux qui va démarrer ses activités dans les tous prochains jours.


Un enfant blessé par une grenade au secteur 17 de Bobo-Dioulasso

Le pire a été évité de justesse le samedi 18 janvier 2012 dans la zone non lotie du secteur 17 de Bobo-Dioulasso. Un enfant de la classe de CM1 a été blessé au front et à la tempe par un éclat de grenade qu’il manipulait. Selon sa mère, le petit qui était allé chercher de la ferraille pour la revendre, a ramené l’objet qu’il a pris pour une tête de robinet. C’est lorsqu’il était en train de démonter ce qu’il prenait pour du fer ordinaire que l’engin a explosé, le blessant. Sa mère précise que c’est après l’explosion qu’un militaire habitant non loin de là est arrivé pour révéler que ce qui venait d’exploser était une grenade.
Aux dernières nouvelles, l’état de la victime n’inspire pas d’inquiétude. L’enfant a même repris le chemin de l’école. En rappel, une autre grenade avait été découverte à Diarradougou au secteur 2, le vendredi 17 janvier. Mais les habitants ont alerté les militaires qui sont venus enlever l’engin mortel.


Deux agents de Radio Bama toujours en chômage

Suspendus depuis le 1er septembre 2011, suite à un « malentendu » entre le directeur et ses agents le jour de la fête de Ramadan, 7 des 9 techniciens et animateurs de la radio communautaire Bama Pilé ont repris le travail. Une reprise conditionnée par les principes du comité de gestion qui a imposé que dorénavant, pour venir à cette radio, il faut que l’association d’origine de l’agent l’y autorise à travers un document signé. Seulement deux d’entre eux attendent toujours. Le problème de ces derniers est que le chef de programme de la radio est en même temps le président de l’association des jeunes et que le directeur de la radio ?se trouve être le secrétaire de l’association. Les deux agents attendent donc, mais avec de minces espoirs parce qu’ils sont désavoués par les responsables de l’association des jeunes qui doivent leur donner l’autorisation et qui sont en même temps les responsables de la radio ? !


Province du Tuy ? : le surveillant général du lycée de Béréba n’a pas survécu au coup de fusil reçu

Le surveillant général du Lycée départemental de Béréba, Bébô Bazi, pris pour cible par un individu embusqué le samedi 14 janvier 2012 devant sa porte, a finalement succombé à ses blessures le mercredi 1er février 2012.

Il avait été évacué d’urgence au centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Houndé, puis à l’hôpital Souro Sanon de Bobo-Dioulasso, où il a subi une intervention chirurgicale le dimanche 15 janvier. Sa vie semblait pourtant hors de danger mais hélas, la mort a fini par l’emporter. Son enterrement a eu lieu dans l’après-midi du 2 février à Ouaro dans son village natal, à 5 km environ de Béréba. En rappel, suite au tir meurtrier, les professeurs avaient suspendu les cours du 16 au 20 janvier pour exiger que toute la lumière soit faite et que leur sécurité soit garantie par les autorités.

Sidwaya

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