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LÉO : Les membres du cadre de concertation technique provincial (C.C.T.P) à l’école de la décentralisation

Publié le vendredi 15 octobre 2004 à 06h49min

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S’informer pour une meilleure participation au développement local, c’est l’objectif de l’atelier qui s’est tenu à Léo du 7 et 8 octobre 2004, organisé par le CCTP avec l’appui technique et financier de la commission nationale de décentralisation et du PACGL/PNGT à l’intention des membres du cadre regroupant les services déconcentrés de l’état, les associations, les ONG et toutes les personnes ressources capables de donner une impulsion au développement local.

"Décentralisation et développement local" un thème qui est d’actualité au regard de sa pertinence, quand on sait que la décentralisation apparaît de nos jours comme une nécessité plus que jamais incontournable pour les politiques gouvernementales des nations modernes comme un concept nouveau de développement et plus particulièrement pour notre pays. Le processus qui est à son balbutiement au Burkina Faso ne concerne jusque-là que les communes urbaines qui sont dotées d’une autonomie de gestion.

De l’avis du modérateur de l’atelier, M. Coulibaly Daniel, l’implication de tous les acteurs est indispensable dans la mise en œuvre du processus de la décentralisation. Pour se faire il faut travailler à mobiliser tout le monde et leurs moyens. Pendant 48 heures, la trentaine de participants à l’atelier ont eu à plancher sur les thèmes suivants : les concepts et les enjeux de la décentralisation, la décentralisation au Burkina Faso : cadre juridique et institutionnel, place et rôle des acteurs dans le processus de décentralisation et le développement rural décentralisé.

Le premier thème faut-il le souligner, s’est attaché à la définition de certains concepts de bases nécessaires à la compréhension de la décentralisation dont il a analysé les avantages et les faiblesses. Le deuxième a abordé la mise en œuvre de la décentralisation au Burkina dans son historique, les lois et règlement, l’évolution des lois et leur contenu de la décentralisation et la mise en œuvre du processus.

L’analyse de rôles des différents acteurs de la décentralisation (l’état, services déconcentrés, société civile, population etc. a été fait à travers le troisième thème et enfin dans le quatrième thème, il s’est agi de présenter le contenu de la lettre de politique de développement rural décentralisé (LPDRD), sa stratégie de mise en œuvre et de donner quelques informations sur l’état de préparation de la décentralisation en milieu rural. Le haut-commissaire de la Sissili M. Bembamba, président du CCTP Sissili a dans son discours adressé ses remerciements à l’endroit de la mission venue de Ouaga pour le pilotage de cet atelier. Il a ensuite salué la CND, partenaire privilégié du CCTP au niveau national dont le concours a permis la tenue de cet atelier.

Pour monsieur Bembamba Mahamadi, la décentralisation est un concept nouveau et incontournable de développement dont notre pays a l’impérieux devoir de relever les défis de la pauvreté, de la gestion démocratique de la chose publique en canalisant toutes les forces, les compétences et la participation consciente et responsable des citoyens du pays et d’ajouter que l’atelier de formation à l’intention des membres du CCTP leur permettra de renforcer leurs compétences sur les questions de décentralisation afin de faciliter leur implication dans la mise en œuvre du processus en cours dans notre pays en les familiarisant à son concept et à ses enjeux plus spécifiquement leur permettre de comprendre le processus en s’appropriant les Textes d’orientation sur la décentralisation (TOD) pour être au même niveau d’information et faire avancer le processus.

Les contributions des uns et des autres ont enrichi les échanges qui se sont déroulés dans une atmosphère bon enfant.

Olivier Alexandre Nignan
Chargé de Communication Mairie/Léo

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