Organisé par la coopération bilatérale autrichienne, avec la participation de la société civile burkinabé, du secrétariat général de la bonne gouvernance, le responsable pour l’observatoire de la zone 2 de la CEDEAO et les représentants de la coopération autrichienne, l’atelier a connu la présence des représentants de la Côte-d’Ivoire, de la Guinée Bissau, du Mali, du Niger et du Nigeria. Trois jours durant, les participants ont eu droit à des informations sur la genèse et la philosophie du projet, la présentation du document du projet, celle de l’agence d’exécution, et l’examen de cas spécifiques de conflits vécus et réglés par leurs associations respectives.

Il a été question de l’examen des trois principaux résultats attendus du projet à savoir : l’institutisonnalisation et le renforcement du partenariat stratégique pour la paix dans la région, le renforcement des capacités des membres du projet qui doivent être outillés pour agir comme formateurs, démultiplicateurs et avocats lobbyistes, la sensibilisation sur la problématique de la paix par des campagnes de conscientisation, l’organisation de séminaires destinés à des groupes cibles et la mise en œuvre de petits projets. Le projet de maintien de la paix et de gestion des conflits en Afrique de l’Ouest (PASPA) pour une durée de 18 mois est financé par la coopération autrichienne.

Selon le haut-commissaire du Boulgou, M. Ernest Thiombiano qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux face aux nombreux conflits de natures diverses que nous connaissons, notre région Abel et bien besoin, d’un projet de renforcement des capacités de la société civile en matière de prévention et de gestion des conflits. Il a au nom du gouvernement, remercié les autorités autrichiennes pour l’intérêt qu’elles accordent au maintien de la paix dans la région et pour le financement de cet important projet sous-régional.

Tasséré Kouanda
AIB/Tenkodogo