Les enseignants sont d’autant plus mécontents que la note de l’inspecteur ne s’appliquerait pas à lui et à son entourage. Qui dit-on, s’absente quand il veut sans aucune explication. Le cas le plus flagrant serait celui d’un conseiller qui aurait grillé sept jours sans autorisation légale. Tous les enseignants en parleraient dans la localité. Le CCEB lui serait très rare à son poste lundi et mardi. Puisque, dit-on, il fait également de la vacation au Collège d’enseignement général de la localité.

En tous cas les enseignants compte boycotter cette note qui n’aurait aucun fondement légal car aucun texte administratif n’interdit à un fonctionnaire de disposer d’une autorisation d’absence pendant des jours ouvrables pour des raisons personnelles.
On susurre également dans certains milieux que le CCEB voudrait à travers cette note montrer son autorité qu’il aurait perdue face au maire de la commune de Lèna qui lui a publiquement retiré la gestion des fournitures et manuels scolaires au cours d’une réunion. Après l’avoir traité de « vendeur de fournitures ». Ce qui d’ailleurs n’avait pas plu à des enseignants qui ont estimé que leur patron a été humilié. Aussi, s’apprêteraient-ils à le défendre quand cette note est tombée.

Il faut souhaiter que la raison l’emporte et que les enseignants parlent le même langage. Les premiers bénéficiaires sont les enfants dont il ne faudrait pas sacrifier l’avenir.

L’Express du Faso