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On murmure : Ségolène Royal à Ouaga

Publié le jeudi 24 novembre 2011 à 01h06min

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Kantigui a appris que Ségolène Royal, du Parti Socialiste français, celle-là même qui est arrivée au 2nd tour de la présidentielle en 2007 avec Nicolas Sarkozy, foule le sol burkinabè, ce mercredi 23 novembre 2011. Sur invitation de l’Association des régions du Burkina Faso (ARBF), elle prendra part, le 25 novembre 2011 à l’Assemblée générale (AG) statutaire de l’Association internationale des régions Francophones (AIRF) dont elle est la présidente. Kantigui a appris que cette AG regroupera 150 compétences venant de 26 pays de tous les continents qui réfléchiront et apporteront leurs contributions à certaines grandes thématiques d’actualité.

Kantigui se réjouit de savoir que cette grande réunion intervient au moment du démarrage de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) et s’inscrit en droite ligne dans l’affirmation grandissante du rôle des collectivités territoriales dans le développement des pôles de croissance.


UACO 2011, mobilisation pour le succès de l’évènement

La 8e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) se tiendra du 7 au 10 décembre 2011, sous le thème : « Les nouveaux enjeux médiatiques en Afrique face aux mutations internationales : mondialisation, transition numérique, presse en ligne, éthique et déontologie ». Selon les sources de Kantigui, cet important événement enregistrera la participation effective d’éminentes personnalités du monde de la communication, plus de 400 participants, et constitue une opportunité de communication internationale sur le Burkina Faso en vue de rassurer les partenaires sur la qualité des indicateurs fondamentaux de l’économie et du système politique burkinabè. Au regard des enjeux de la manifestation, il est revenu à Kantigui que tous les Burkinabè sont invités à se mobiliser aux côtés du comité national d’organisation pour assurer le succès et prendre part activement aux travaux du colloque.


La radio rurale du Nord émet de nouveau

C’est avec grande satisfaction que Kantigui a appris que la radio rurale du Nord a repris du service. En effet, cette radio régionale n’émettait plus depuis août 2011, pour panne d’émetteur, mettant les travailleurs de cette radio au chômage technique momentané et coupant par la même occasion, les auditeurs de cette localité de leurs plus belles émissions en langues nationales et en français. Mais depuis la semaine dernière, il est revenu à Kantigui que cette radio émet de nouveau. Selon les informations parvenues à Kantigui, la visite des locaux de la radio en septembre dernier, du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Taroré, dans le cadre de sa tournée dans cette région, a contribué à la reprise des émissions.
Car, après avoir encouragé les agents de cette station, ce dernier avait promis que son département mettrait tous les moyens en œuvre pour que la radio rurale du Nord prenne du service au grand bonheur de ses auditeurs.


Les nouveaux locaux du gouvernorat de Manga difficile d’accès

En séjour à Manga dans le cadre du séminaire d’information sur la police de proximité, Kantigui s’est réjoui de constater que les locaux flambants neufs du gouvernorat ont été investis par l’actuelle locataire de cette institution, Maïmouna Thiombiano, quelques temps après son installation. Cependant, Kantigui a déploré le fait que l’accès au gouvernorat se présente comme une véritable difficulté pour le personnel et les usagers de l’administration régionale. En effet, la voie d’accès, outre les grands nids de poule, arrose à volonté de poussière les usagers, les exposant ainsi aux risques d’accidents de circulation, compte tenu de la forte fréquentation du tronçon par les véhicules de transport en commun. Au regard des enjeux et de l’importance de cette voie, Kantigui invite les sociétés minières, les entrepreneurs, les cadres et ressortissants de la région, à agir avant que l’irréparable ne se produise.


Le coffre-fort de la direction provinciale de l’agriculture de Pama volé

Il est revenu à Kantigui qu’un vol par effraction a été perpétré dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 novembre 2011 à la direction provinciale de l’Agriculture et de l’Hydraulique de la Kompienga. Située au secteur n°1 de Pama, cette direction a vu son coffre-fort emporté par les malfrats. Ceux-ci auraient utilisé un pousse-pousse pour transporter leur butin. La brigade territoriale de la gendarmerie de Pama chargée de l’enquête, après plusieurs heures de fouilles, a retrouvé le coffre-fort caché dans un ravin et dans la brousse, le samedi 19 novembre 2011 aux environs de 12h.

Selon les sources de Kantigui, les multiples tâches retrouvées sur le coffre-fort attestent que les voleurs auraient utilisé toute sorte de moyens sans pouvoir accéder au trésor qui s’y trouve. Une somme de plus de 5 millions de FCFA, deux (2) GPS (Global Positioning System) d’une valeur de 600 mille FCFA chacun se trouvaient dans ce coffre-fort. Malgré les exploits des hommes de l’adjudant chef François de Paul Sanou, commandant de la Brigade de Pama que Kantigui félicite au passage, les inquiétudes des populations demeurent car c’est la première fois que les malfrats commettent à Pama ce type de forfait rare dans les grandes agglomérations.


Une fille enlevée échappe à ses ravisseurs

Il est parvenu à Kantigui qu’une fille de 20 ans, habitant la commune rurale de Nagréongo dans la province de l’Oubritenga a été enlevée, le mardi 8 novembre 2011, aux environs de 10h. Alors qu’elle revenait du collège, un inconnu l’aurait abordé et emmené dans une voiture noire. Selon les sources de Kantigui, elle aurait perdu la voix juste avant d’être embarquée par son ravisseur. Elle aurait été amenée loin de chez elle avec un autre enfant qui était déjà dans la voiture. Toujours selon l’informateur de Kantigui, ils auraient été enfermés avec d’autres enfants dans une maison lugubre. Il est revenu à Kantigui que les deux enfants se seraient échappés après avoir défoncé la fenêtre à l’aide d’une hache qui se trouvait dans la maison qui leur servait de prison. C’est le samedi dernier que la jeune fille a rejoint son domicile saine et sauve.


Financements des OSC, le système des Nations unies doit ouvrir l’œil

Dans sa parution précédente, Kantigui s’interrogeait sur le blocage en soutien financier des agences du système des Nations au profit des Organisations de la société civile burkinabè (OSC). Kantigui qui a essayé de tendre son oreille pour comprendre plus sur ce problème, est tombé des nues. Selon les informations parvenues à Kantigui, ce blocage viendrait de l’une des branches du système des Nations unies dont la représentante-adjointe au Burkina Faso agit à la tête du client, d’où une discrimination qui ne dit pas son nom. L’atmosphère serait tendue au sein de la boîte et des OSC de l’intérieur du Burkina ont même commencé à se plaindre. Kantigui en appelle au sens de responsabilité des dirigeants de la boîte en question et à une vigilance du système des Nations unies pour qu’une solution soit trouvée afin d’éviter que les acquis engrangés, grâce à la volonté et à la détermination des OSC, ne connaissent un recul.


Rendez-vous à Kaya

Kantigui a ouï dire que le comité d’organisation des Journées économiques pour le développement de la filière cuirs et peaux et des pôles d’entreprise du Sanmatenga (JEDES) est en train de mettre les petits plats dans les grands pour réussir le rendez-vous du 25 au 27 novembre 2011. Bien que le budget de 43 785 300 FCFA ne soit pas encore bouclé, les organisateurs se veulent rassurant quand au bon niveau d’avancement des préparatifs, toute chose qui augure d’une belle cérémonie. Placées sous le thème « Artisanat des cuirs et peaux et exigences du marché », les JEDES seront marquées par une série d’activités dont un panel, des expositions-ventes, des animations culturelles. La grande innovation, a-t-on appris à Kantigui, c’est la mise à disposition d’un répertoire-guide à l’intention des visiteurs qui découvriront la cité du cuir pour la première fois.


Que se passe-t-il à l’IDR de Bobo ?

Kantigui a ouï dire que l’Université Polytechnique de Bobo Dioulasso (UPB) rencontre de sérieux problèmes de gestion. En effet, une dizaine d’étudiants de l’Institut du développement rural (IDR) ont vu leur AEA (correspondant à la phase théorique du DEA) invalidé en décembre 2010 pour retard de soutenance. Les étudiants concernés sont ceux de la promotion 2001-2008 et il est parvenu à Kantigui que des difficultés d’ordre technique rencontrées sur le terrain sont à l’origine de ces retards. En décembre 2010, les étudiants auraient approché la direction de l’IDR afin de remédier à cette situation désagréable. Il leur a donc été demandé de déposer une demande de dérogation de soutenance à la direction. Chose qui a été faite, mais Kantigui ne comprend pas pourquoi jusqu’à présent, aucune suite n’a été donnée aux différentes demandes déposées. Il est temps que l’opinion publique sache ce qui se passe réellement à Bobo-Dioulasso. Kantigui lance un appel aux différents responsables pour qu’une solution soit trouvée au plus vite en faveur de ces pauvres étudiants laissés à eux-mêmes.


SOS pour la réfection de l’église Saint André de Kindi

Il est parvenu à Kantigui que la communauté chrétienne de base Saint André de Kindi est l’une des plus dynamiques des cinq CCB que compte la paroisse Saint Louis de Temnaoré, dans la région du Centre-ouest. On y dénombre 8951 chrétiens et catéchumènes. Selon les sources de Kantigui, ils bénéficient, depuis plusieurs années, d’une église qui fait leur fierté. Malheureusement, a-t-on rapporté à Kantigui, les intempéries sont en train d’avoir raison de la toiture de ladite église dont réfection nécessite de grands travaux. Pour ce faire, les dirigeants de l’église, par la voix de Kantigui, sollicitent la contribution de toute bonne volonté, pour permettre de faire face aux dépenses qui s’élèvent, selon leur estimation, à environ un million de FCFA. Pour toutes informations utiles ou pour toute manifestation d’intérêt, appeler aux numéros de téléphone suivants : 70073167 ; 71921525 ; 70123726 et 78496723.


Le Japon offre une école à Kalla

Le village de Kalla dans la commune rurale de Bagaré, province du Passoré, s’apprête à inaugurer, samedi 26 novembre prochain, son école primaire publique, entièrement construite sur des fonds alloués par l’Empire du Soleil levant. D’ores et déjà, les filles et les fils de la localité, réunis au sein de l’Association des ressortissants du département de Bagaré résidant à Ouagadougou (ARDB/RO) s’attèlent à donner un éclat particulier à cette ouverture officielle placée sous le patronage de l’ambassadeur du Japon et du parrainage du représentant-résident de ONU-SIDA à N’Djamena (Tchad), Marc Saba. Kantigui salue ce dynamisme de coopération Nord-Sud et invite tous les Burkinabè d’horizons divers à se donner ainsi la main pour relever le taux de scolarisation dans tous les villages du pays.


Un enterrement qui a défrayé la chronique

Le samedi 19 novembre 2011, à la mi-journée, Kantigui a constaté que le trafic routier a été paralysé aux abords du cimetière de Gounghin. Et pour cause, une grande foule accompagnait la dépouille mortelle de Kouka Dianda/ Ouédraogo pour son inhumation qui devrait avoir lieu au cimetière de Gounghin. Kantigui a noté que le service de sécurité qui a été mis sur pied n’a pas pu contenir cette foule des grands jours. En effet, du domicile de la défunte en passant par l’église jusqu’au cimetière, les pétions, les motocyclistes, les automobilistes, se sont massivement mobilisés pour accompagner la défunte. De mémoire, le cimetière de Gounghin a rarement reçu un si grand nombre de gens, ont laissé entendre quelques sages habitants du secteur n°8 de Ouagadougou. Mais en réalité, qui était la défunte que la foule a accompagnée à sa dernière demeure ? Kantigui a ouï dire que Kouka Dianda/ Ouédraogo est né vers 1906, dans le village de Bendogo à Yako, pendant une période de grande famine, au cours du règne de Naaba Koabga.

Toujours selon les sources de Kantigui, elle est issue d’une grande famille de 15 enfants d’une seule mère. Baptisée en 1932 par le révérend pasteur Zapa, elle a reçu, quelques années plus tard, sa conversion. Elle s’est mariée au révérend Nasgonbanda Philippe Ouédraogo en 1932. Mère de 7 enfants, il est revenu à Kantigui que la défunte laisse derrière elle, 56 petits enfants, 109 arrières-petits-enfants et deux arrières-arrières-petits-enfants. Son époux, le révérend Nasgonbanda Philippe Ouédraogo a été nommé premier président des Assemblées de Dieu de la Haute Volta, aujourd’hui Burkina Faso et est décédé le 10 avril 1970.


Les condoléances du chef de file de l’opposition politique, suite au décès de Mgr Dieudonné Yougbaré

Kantigui a reçu une note dans lequel le chef de file de l’opposition politique burkinabè, Me Bénéwendé Stanislas Sankara adresse ses condoléances à Monseigneur Philippe Ouédraogo, président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger, suite au rappel à Dieu de Mgr Dieudonné Yougbaré, évêque émérite de Koupéla, le 4 novembre 2011. « En cette douloureuse circonstance, je voudrais, au nom de l’opposition politique burkinabè et en mon nom propre, exprimer à toute la communauté chrétienne du Burkina Faso ainsi qu’à la famille de l’illustre disparu, nos condoléances les plus attristées et notre compassion émue », peut-on lire dans la note.

KANTIGUI

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 24 novembre 2011 à 03:14 En réponse à : On murmure : Ségolène Royal à Ouaga

    Francophonie, association internationales des regions francophones, quelle cacophonie ! ou est la difference/ Le francais est vierement en perte de vitesse.

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