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Echos de l’Ouest : La police nationale de retour à Gaoua

Publié le mardi 22 novembre 2011 à 00h48min

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En 2010, une grave crise avait opposé la population de Gaoua aux éléments de la police nationale, si bien que ces derniers avaient plié bagages, pour éviter le pire. Suite à cette situation, l’Etat s’est employé au retour des policiers dans la « Cité du Bafoudji ». Ce qui est effectif depuis quelques mois, avec la nomination d’un nouveau directeur régional de la police nationale, résidant à Gaoua et qui a compétence sur toute la région du Sud-Ouest. Et c’est dans cette dynamique que les policiers sont réapparus ces derniers temps, sur différentes artères de la ville, notamment aux alentours du marché central. Ce retour de la police nationale à Gaoua est salutaire, car il y va de la sécurité de tous.


Production céréalière dans les Hauts-Bassins : le Tuy et le Kénédougou excédentaires, le Houet déficitaire

L’actualité agricole au Burkina Faso est marquée par le déficit céréalier constaté dans sept régions du pays. Les premiers responsables du ministère de l’Agriculture et des Ressources halieutiques ont ainsi sonné l’alarme depuis quelques jours, en lançant une campagne de production de céréales, en saison sèche, précisément de la variété de maïs amélioré, appelé « Bondofa » (qui signifie remplir le grenier en langue nationale dioula). Selon des informations recueillies auprès de la direction régionale de l’Agriculture et des Ressources halieutiques, la région des Hauts-Bassins ne fait pas partie des zones touchées par le déficit céréalier. Il ressort cependant, que pris séparément, le Houet est déficitaire, alors que les deux autres provinces de la région sont excédentaires. Ainsi, le Houet attend une production brute de 200 962 tonnes de céréales en 2011-2012, ce qui correspond à un taux de couverture de 86% de ses besoins céréaliers. Ce taux est largement inférieur à ceux du Kénédougou (249%) et du Tuy (234%), qui vont récolter respectivement 196 281 et 146 672 tonnes de céréales.


Il vole le sac à main d’une femme blessée dans un accident

Le voleur est sans scrupules ni état d’âme. Il cherche à satisfaire ses basses besognes, même dans les pires situations dans lesquelles se trouvent les victimes. Dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 novembre 2011 à Bobo-Dioulasso, un véhicule percutait un homme et une femme sur le boulevard de l’Indépendance non loin de la gare d’une société de transport en commun. Si l’homme s’en est sorti avec de légères blessures à la tête, aux pieds et aux bras, la femme, retrouvée dans un état critique, a vu sa moto broyée. Au moment où les riverains et autres passants s’occupaient des deux infortunés, un homme d’une quarantaine d’années qui était à vélo, s’est emparé du sac à main de la blessée pour s’enfuir avec. Pris la main dans le sac (c’est bien le cas de le dire), il n’a trouvé autre prétexte, sinon de dire qu’il avait l’intention d’apporter le sac tombé à son propriétaire. Lequel ? On se le demande. Il a été conduit à la police.


Quand le « Tarkay » transforme la chaussée du boulevard de l’Indépendance en parking

Les usagers du boulevard de l’Indépendance de Bobo-Dioulasso ont du mal à circuler, précisément au niveau du maquis « TarKay du Boulevard », sis au quartier Saint-Etienne. En effet, la chaussée a été transformée en parking pour les « maquisards ». A ce niveau, la circulation est perturbée, exposant les usagers de la route aux accidents. Faut-il préciser que le boulevard est beaucoup fréquenté et que les abords de ce maquis sont pleins de monde à tout moment ? La situation est bien pire, les week-ends. Sur le même boulevard, au niveau de l’intersection de la station Shell, et de la voie entrant dans le quartier Bindougousso, les feux tricolores n’existent plus, depuis plus d’un mois. Rappelons qu’un camion-citerne qui avait une défaillance de freins, avait dans sa course, arraché ces feux. Et depuis lors, c’est le désordre à cet endroit, parce qu’aucun usager ne veut laisser la priorité à l’autre. Les autorités communales de Bobo-Dioulasso devraient rapidement trouver des solutions à ces préoccupations, pour le bien des usagers.

Sidwaya

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