A Bobo-Dioulasso, la remise s’est déroulée en présence de la coordonnatrice adjointe du Comité d’entreprise, Mme Fanta Ouattara, du représentant du directeur des ressources humaines M. Bruno Traoré, du chargé de la formation au sein du Comité M. Amadou Diop, de M. Amadou Ouattara, membre du CE, de M. Issa Sirima représentant les PVVIH et de la presse. Pour Mme Ouattara, cette cérémonie s’est déroulée dans un cadre restreint afin de respecter l’anonymat auquel aspirent les PVVIH. Toutes les autres régions cotonnières ont déjà reçu leurs kits scolaires.

Le Comité d’entreprise de la SOFITEX qui a été mis en place il y a deux ans, s’est engagé avec la direction générale dans la lutte contre les IST/Sida en créant des comités directeurs et des cellules-relais pour informer, sensibiliser tous les travailleurs à travers le théâtre-forum, les causeries-débats et les soins-conseils. Pour bien assumer ses tâches, le Comité d’entreprise essaie, autant que faire se peut de prendre part à tous les ateliers, séminaires et autres formations sur le Sida à travers le pays.

Au niveau de la SOFITEX, la prise en charge médicale des PVVIH est totale et leurs emplois sont garantis. Elles reçoivent également des vivres et des visites à domicile, pour ceux qui sont alités.

Ces CE qui sont composés de six personnes pour les autres régions cotonnières et huit pour la région de Bobo-Dioulasso élaborent tout au long de la campagne agricole et commerciale de grandes actions de sensibilisation pour toucher le maximum de travailleurs. Pour la réalisation de son programme d’activités 2003, le CE a bénéficié d’un financement de l’ONUSIDA, mais pour la suite de ses activités, la direction générale s’est engagée à les soutenir pleinement. Il faut noter que pour les soins-conseils, en plus du personnel médical de la société, le CE bénéficie de la collaboration d’un médecin prescripteur au CHNSS de Bobo.

Pour clore la cérémonie, la parole a été donnée à M. Sirima qui a remercié au nom de toutes les PVVIH le CE et la SOFITEX qui par leurs actes leur ont redonné courage et espoir. Il a aussi souligné qu’à leur tour, les PVVIH ont décidé de créer une association pour la prise en charge des personnes affectées, c’est-à-dire leurs parents. Cette association dénommée Association burkinabè de solidarité est la neuvième association de prise en charge des personnes affectées au niveau de la ville de Bobo-Dioulasso et la seule association du genre dans la zone industrielle. M. Sirima invite donc toutes les PVVIH à y adhérer pour une meilleure prise en charge des personnes affectées.

Clarisse HEMA
Sidwaya