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POT-POURRI : Zogoré, du squelette humain découvert sous le lit d’un défunt

Publié le vendredi 16 septembre 2011 à 02h53min

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Dans la commune rurale de Zogoré, l’on ne cesse toujours de s’interroger sur ce qui s’est passé dans ce village situé à 7 km du chef-lieu de la commune. Les faits sont accablants et suscitent la curiosité de bon nombre d’habitants du département de Zogoré. Qu’en est-il exactement ? S.B est natif de la commune de Zogoré, bien connu des habitants à cause de ses activités de maraboutage. Régulièrement fréquentable, il est apprécié de tous, surtout par la gent féminine. Respecté, oui, mais aussi craint à cause justement de sa puissance occulte. Propriétaire d’un vaste champ de mil, il devait solliciter les villageois à venir l’aider à le cultiver. La veille, il alla au marché de Zogoré pour s’approvisionner en condiments.

De retour chez lui à la maison, S.B meurt brusquement. Une mort jugée très suspecte par les parents du défunt, pour qui ce genre de décès est tout sauf fortuit. Cette mort est provoquée et il faut trouver coûte que coûte le coupable, selon eux. C’est ainsi qu’ils firent le tour des charlatans les plus réputés de la localité pour en avoir le cœur net. Les deux premiers voyants leur firent savoir que S.B est victime de ses propres actes. Le troisième voyant leur dit la même chose et fait d’autres révélations. Il suggéra à ces visiteurs de repartir soulever le lit de leur frère et constater ce qui s’y trouve.

Dès qu’ils suivirent exactement les récommandations du charlatan, ils furent surpris de découvrir un squelette humain se trouvant dans une caisse, le tout dans un trou profond. Selon les dires des habitants, les os sont ceux d’un bébé et les côtes étaient visibles. Les ossements ont été enterrés séance tenante sur recommandation des sages du village. Par la suite, les pluies étaient rares dans le village d’où est originaire S.B, tandis que toute la commune était abondamment arrosée. De commun accord, les sages du village décident de procéder à la profanation de la tombe de S.B. Le même jour dans la soirée, une pluie diluvienne s’est abattue sur la bourgade. Depuis, les deux veuves de S.B sont devenues la risée de tout le village.


Boucle du Mouhoun : le gouverneur victime d’un accident

Plus de peur que de mal. Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Victor Dabiré, est sorti indemne d’un accident de la circulation qu’il a eu le 15 septembre 2011, en fin de matinée sur la route nationale 14, plus précisément à Kouanandia. En provenance de Ouessa où il était allé pour des funérailles, le gouverneur au volant de son véhicule de fonction de marque Peugeot immatriculé 11 A 0662 avec à son bord 2 passagers, a terminé sa course dans un ravin alors qu’il a voulu éviter un motocycliste qui a subitement tenté de faire le sens inverse de sa marche. Ce dernier a pu être évité, mais le véhicule s’est renversé au bas côté de la chaussée dans le ravin, après avoir fait un tonneau. Fort heureusement, les trois occupants sont sortis sans la moindre excoriation.


Ouahigouya : quand des individus font disparaître les sexes des citoyens

Le phénomène n’est peut-être pas nouveau, mais la nouveauté à Ouahigouya est que même les femmes sont touchées. Ces derniers temps à Ouahigouya, tendre sa main à un inconnu devient très hésitant. Des citoyens se plaignent d’avoir tendu la main à des tierces personnes et, subitement, ils ont perdu le sexe. Du coup, c’est la psychose dans la cité de Naaba Kango. Tout le monde devient méfiant envers l’un ou l’autre. C’est dans cette ambiance de suspicion qu’un citoyen a porté plainte contre un supposé faiseur de miracles. A la gendarmerie où a été déposée la plainte, l’on a procédé à une fouille minutieuse pour constater la disparition effective du sexe de l’intéressé. Selon le commandant de la Brigade de recherche, Fousseini Ouattara, le sexe en question était bien là et en pleine forme. Dans la ville de Ouahigouya, une jeune femme témoigne avoir perdu son sexe en serrant la main d’un inconnu. Son opinion est soutenue par un boutiquier qui dit avoir perdu le sien après que deux individus sont entrés dans sa boutique. Un autre cas concerne un enfant envoyé au marché, et qui a été accosté par deux jeunes gens. Une fois de retour à la maison, il constata l’absence de son "compagnon".


Vie des partis : "Le Faso autrement" a son récépissé

Porté sur les fonts baptismaux le 30 juin dernier, "Le Faso autrement" vient d’obtenir sa reconnaissance officielle en tant que parti politique. La formation que dirige Dr Ablassé Ouédraogo, ancien DG adjoint de l’OMC, entre autres, a eu le sésame signé du ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, le 12 septembre 2011. "Rien n’arrête une idée arrivée à son heure". Cette devise du parti attend maintenant d’être mise en oeuvre sur le terrain.


Burkinabè de l’étranger : Moussa Douamba démissionne du Conseil supérieur

Par correspondance en date du 9 septembre 2011 (dont nous avons reçu la copie), adressée au ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale, Moussa Douamba, délégué du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger (CSBE), démissionne de son poste. Celui qui était le président de la coordination nationale en Côte d’Ivoire estime qu’il ne peut plus bien assumer sa mission sans la franche collaboration des autorités diplomatiques et consulaires du Burkina. Moussa Douamba, dans sa correspondance, se dit choqué par les propos tenus par Emile Ilboudo, ambassadeur du Burkina en fin de mission, portant sur les Burkinabè nés en Côte d’Ivoire.


UNDD : la révolution générationnelle fait réfléchir les jeunes cadres

Le comité des jeunes cadres de l’UNDD a tenu un caucus sur le thème : "Révolution générationnelle par la thématique et l’action" du 14 au 15 septembre dernier, afin de situer la responsabilité de la jeunesse dans le contexte des réformes politiques et institutionnelles. Et c’est pour restituer les travaux de ce caucus qu’une cérémonie aura lieu le samedi 17 septembre 2011 à partir de 10 heures à Central hôtel, à Ouagadougou.


Baraboulé : la mairie inaugurée

La population de Baraboulé (Soum) était en fête le samedi 10 septembre dernier pour accueillir officiellement son joyau construit par le gouvernement depuis plus d’un an. C’est par une cérémonie placée sous la présidence du gouverneur de la région du Sahel et sous le parrainage de El hadj Adama Kindo, P-DG du groupe SOMIKA que l’inauguration officielle du bâtiment qui abritera désormais la mairie de Baraboulé a eu lieu. La cérémonie a été ponctuée par des danses traditionnelles, une remise d’engins à deux roues par le parrain et une plantation d’arbres, suivie de la coupure du ruban puis d’une visite des locaux. Du maire Hamadoum Amadou Dicko au gouverneur en passant par le représentant des ressortissants venus pour la circonstance puis le représentant du parrain Idrissa Kindo, tous ont salué l’œuvre du gouvernement et souhaité l’utilisation à bon escient du nouveau joyau.


Tchériba : la police déménage

La police de Tchériba dispose désormais de nouveaux locaux. Elle y a emménagé depuis le 12 août 2011. Situé à un kilomètre environ à la sortie et jouxtant la route nationale 14 (Dédougou/Koudougou), le nouveau commissariat de police offre toutes les commodités et un cadre agréable de travail. Bâti sur 4 hectares, le nouveau commissariat de police est de haut standing et tout porte à croire qu’il est le tout premier du genre au Burkina. Il a été réalisé à hauteur de 100 millions de nos francs par l’Etat burkinabè, et comprend un bâtiment administratif de sept bureaux, un poste de police comprenant deux violons, une salle de répit, un logement du commissaire et un bâtiment de six chambres subdivisées en deux chambres-salons pour les agents. Le joyau est pour l’instant alimenté par des plaques solaires. Selon le commissaire, l’officier de police Gnazé Hamidou Traoré, c’est une joie immense qui inonde les agents qui disposent de toutes les commodités pour mener à bien leurs missions.


Football : polémique autour du choix des arbitres internationaux

Depuis quelques jours, des informations nous parviennent concernant les arbitres de football. En effet, il est question de la publication dans les prochains jours de la liste des arbitres internationaux pour la saison à venir. Mais selon certaines indiscrétions, des arbitres se plaignent du fait que des manœuvres se mènent pour écarter certains d’entre eux de cette liste alors qu’ils méritent d’y figurer. Les dirigeants du football burkinabè sont donc interpellés face à cette situation qui pourrait, dit-on, créer une mauvaise ambiance dans la famille de l’arbitrage.


JCI Ouaga soleil : bientôt un nouveau bureau

Dans le cadre de l’exécution des activités de son plan d’action du mandat 2011, la Jeune chambre internationale Ouaga soleil, organise sa pré- convention le samedi 17 septembre 2011 à 9h 00 mn dans la salle Raibaud de l’Institut international de l’eau et de l’environnement (2ie Ouagadougou). Cette activité sera, entre autres, l’occasion pour les membres de l’Assemblée générale : . d’entendre les rapports des vice-présidents ; . d’effectuer la relecture des textes ; . d’élire la nouvelle équipe dirigeante de l’organisation.


Problème d’accès à l’eau à Guéfourgou : le cri du coeur d’une habitante

Dans l’écrit ci-dessus, cette habitante d’un quartier périphérique de Ouagadougou lance un cri du coeur pour que le quartier ait de l’eau potable.

"Guéfourgou est un des sous-quartiers non lotis de Boorogo, dans la commune rurale de Saaba. Il est situé au sud du bar Da-wangziiri Gampèla, communément appelé la Consolatrice. Ce quartier (Guéfourgou) compte plus de 10 000 ménages. Dans cette zone de la capitale de Ouagadougou, les ménages souffrent pour avoir la denrée précieuse qu’est l’eau. A l’heure actuelle, en cette période d’hivernage, la barrique d’eau coûte 350 F. Le jour où il y a coupure d’eau, le prix de la barrique monte à 500 F ou 700 F CFA selon la situation géographique de la concession. Qu’en sera-t-il au moment de la saison sèche ? Jusque-là, l’ONEA, ses partenaires et son ministère de tutelle ont prouvé leur attachement au bien-être de la population pour cette denrée précieuse. C’est bien, nous vous encourageons et vous demandons d’aller de l’avant.

Ainsi, une habitante du quartier non loti de Guéfourgou, en son nom propre et aux noms des autres ménages lance un SOS et interpelle vivement le ministère en charge de l’eau, l’ONEA et ses partenaires, à venir en aide aux habitants du quartier Guéfourgou en créant des points d’eau ou en faisant des propositions de branchement d’eau comme ils l’ont fait dans les zones non-loties de Tabtenga. Ainsi, ceux qui seront intéressés profiteront de cette aide avant la saison sèche. Vivement que notre cri du coeur soit entendu."


Un nouveau guide pour le monde économique burkinabè

Dans le cadre de ses travaux, l’expert-comptable, Pierre Abadié, a développé une initiative louable pour renforcer le travail des opérateurs économiques, des chefs d’entreprises et des investiseurs au Burkina. C’est dans ce sens qu’il vient de publier un ouvrage intitulé "Mémento fiscal du Burkina Faso". Les hommes de médias auront la primeur de l’information sur l’oeuvre puisque Pierre Abadié donne une conférence de presse à ce sujet ce samedi 17 septembre à son cabinet à Ouagadougou.


Les anciens de Zangouetin se retrouvent

Sous la présidence de El Hadj Soumaïla Sorgho, directeur général de UAB Vie, et le double parrainage d’El hadj Aboubacar Landouré et du Docteur Hamed Diarra, le comité d’organisation des journées de retrouvailles des ex-habitants de Zangouetin (JOREZA) organise une rencontre le dimanche 18 septembre 2011 à 9h 30 mn, à l’hôtel Splendid autour des points suivants :
- Conférence sur le thème : "particularité et valeurs sociales de Zangouetin. Quels impacts sociaux ?" animée par le panel : Professeur Fernand Sanou, enseignant chercheur à l’université de Ouagadougou (facilitateur) ; Issouf Compaoré, artiste- musicien (représentant des ex-habitants de Zangoetin) ; Lassina Simporé, historien (Institut des sciences sociales).
- Présentation du projet d’activités pour les retrouvailles 2011. Cette rencontre servira d’opportunité d’échanges et de réflexion sur l’avenir desdites journées dont les activités de l’édition 2011 sont prévues pour les 1er et 2 octobre 2011.


DREBA/Boucle du Mouhoun : Missa Souara aux commandes

Nommé le 3 août 2011, directeur régional de l’Enseignement de base de la Boucle du Mouhoun, Missa Souara a officiellement pris fonction le 5 septembre dernier. Il remplace Muller Gnissa Ganou qui a passé 10 ans à la tête de ce service déconcentré de l’Etat. La passation de témoin a eu lieu le 5 septembre 2011 dans la salle de réunion dudit service. Après avoir félicité le DR sortant pour le gigantesque travail abattu en dix ans à la tête de la DREBA, le porte-parole du personnel, Zondon Bittibaly, par ailleurs DPEBA du Mouhoun, a laissé entendre que ses actions ont considérablement amélioré la qualité de l’enseignement et de l’offre éducative. A titre d’exemple, il a révélé que le nombre d’écoles est passé de 595 en 2001 à 1042 en 2011.

De même, le taux brut de scolarisation a progressé de 43,8% à 75,2%, celui de l’alphabétisation de 50,4% à 76,3%. Le taux de succès au CEP est passé de 54,12 % en 2001 à 72,9% en 2010. Ces résultats forts encourageants, ont fait dire au DR sortant qu’ils sont les fruits des efforts de l’ensemble de la communauté éducative de la Boucle du Mouhoun. C’est pourquoi il a demandé à ses anciens collaborateurs d’apporter le même soutien à son successeur pour des résultats plus probants pour le bonheur des enfants dont ils ont la charge.


Salubrité à Ouahigouya : l’ABD donne l’exemple

L’Association base et développement (ABD), basée à Ouahigouya, a mobilisé du monde le samedi 3 septembre dernier. La cause : elle a décidé ce jour-là de faire d’une pierre, trois coups : reboiser, désherber et remettre des attestations à ceux qui se sont distingués dans les domaines de l’environnement et de la santé. C’était sous l’égide de Adama Zoromé, président de l’association. Dès l’entame de la cérémonie, Adama Zoromé, président de l’ABD, a demandé à l’assistance d’observer une minute de silence en la mémoire du gouverneur de la région arraché à l’affection des siens le 25 août dernier. Pour la circonstance, le centre médical pédiatrique Persis Burkina qui servait de cadre à la cérémonie était bondé de monde. Le responsable du centre, Dr Lassara Zara en prenant la parole, a loué avec force l’initiative de L’ABD. Pour Adama Zoromé, le choix de ce centre pour faire la promotion de la salubrité n’est pas fortuit. "Le centre, selon ses rapports d’activités 2010-2011, a enregistré autour de 13 200 patients en consultation, dont des enfants pour la plupart. Le centre, en plus des enfants, a choisi des femmes comme public cible".


Festival vacances basket 2011 : 4e pari réussi pour les organisateurs

Sous le co-parrainage du ministre de l’Action sociale et de la solidarité nationale et du Secrétaire permanent des Engagements nationaux, l’Association pour la promotion du basket-ball au Burkina (APPROBA) a organisé du 1er août au 3 septembre 2011, la quatrième édition du festival vacances basket. Une centaine d’enfants âgés de 3 à 18 ans ont pris part à cette édition. Ce festival a été un cadre d’une part, pour les festivaliers de passer des vacances utiles et d’autre part, d’apprendre les fondamentaux du basket, d’avoir la possibilité de faire partie d’une association sportive, de découvrir la compétition sportive contribuant ainsi à forger leur caractère. Au cours de la clôture du festival intervenue le 3 septembre 2011, les participants ont souhaité que leur formation puisse continuer pendant l’année scolaire afin qu’ils soient de grands basketteurs. Une doléances bien entendue par le président de l’APPROBA, Souleymane Yaméogo, qui a affirmé que les enfants pourront continuer la formation qu’ils ont déjà entamée à compter du 8 septembre 2011 au sein de l’AS-SONABHY. Il a ajouté que les enfants bénéficieront de séances hebdomadaires d’entraînement tous les jeudis et samedis.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 16 septembre 2011 à 17:35, par Vagabond En réponse à : POT-POURRI : Zogoré, du squelette humain découvert sous le lit d’un défunt

    Burkinabè de l’étranger : Moussa Douamba démissionne du Conseil supérieur

    "Par correspondance en date du 9 septembre 2011 (dont nous avons reçu la copie), adressée au ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale, Moussa Douamba, délégué du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger (CSBE), démissionne de son poste. Celui qui était le président de la coordination nationale en Côte d’Ivoire estime qu’il ne peut plus bien assumer sa mission sans la franche collaboration des autorités diplomatiques et consulaires du Burkina. Moussa Douamba, dans sa correspondance, se dit choqué par les propos tenus par Emile Ilboudo, ambassadeur du Burkina en fin de mission, portant sur les Burkinabè nés en Côte d’Ivoire".
    Tu es un vrai homme ! Je t’approuve ! Le ministre a failli et réellement !

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