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On murmure : Pas d’enlèvement d’étudiant burkinabè en Algérie

Publié le mercredi 17 août 2011 à 02h19min

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Il est parvenu à Kantigui que contrairement à la rumeur qui courait à Ouagadougou, disant qu’un étudiant burkinabè avait été enlevé en Algérie est dénuée de tout fondement.
De sources bien introduites, l’étudiant en question n’a nullement été Kidnappé. Kantigui a ouï dire que ledit étudiant avaut été mis aux arrêts par la sécurité algérienne pour séjour irrégulier. Kantigui qui suit l’affaire de très près a été informé à la dernière minute, que l’étudiant en question a été libéré hier 16 août 2011 et va bientôt rentrer dans son pays natal, le Burkina Faso.


L’ADDB remercie les Editions Sidwaya

Par la voix de Kantigui, l’Association pour le développement du département de Bomborokuy (ADDB) adresse ses remerciements aux Editions Sidwaya pour leur présence et leur soutien constants dans la couverture médiatique de la foire du fonio. « Nous avons l’honneur, au nom des populations des 17 villages du département et de ses voisins, en particulier au nom des femmes, de vous exprimer toute notre gratitude pour votre précieux soutien », a-t-on laissé entendre à Kantigui. En effet, l’ADDB reconnaît que c’est grâce aux soutiens multiformes des Editions Sidwaya que la foire de fonio de Bomborokuy est devenue un grand événement commercial qui ambitionne un positionnement sous-régional par l’entremise du CILSS, afin d’aider les populations agricoles à se développer. Selon les sources de Kantigui, la 6e édition se tiendra les 10 et 11 février 2012.
Une initiative que Kantigui félicite et lui souhaite bon vent pour qu’elle perdure encore au-delà des 17 ans déjà bien remplis.


Un prix international pour reconnaître le mérite des démocrates

Le réseau Africa Election Libre est une organisation de la société civile dont le siège est au Burkina Faso. Selon les sources de Kantigui, ledit réseau, en synergie d’action avec les autres structures de contrôle et de supervision, s’engage à jouer un rôle-clé dans la réduction des conflits et des violences avant, pendant et après les élections. A travers un communiqué, ladite structure salue les pays (Burkina Faso, Niger, Côte d’Ivoire, Guinée etc.) qui ont réalisé des progrès louables dans l’institutionnalisation de l’expression démocratique par le biais des élections. « Nous encourageons et prenons l’engagement d’apporter notre contribution vis-à-vis des pays qui vont bientôt organiser des élections qu’elles soient législatives, municipales ou couplées. C’est dans ce sens qu’Africa Election Libre entend créer des prix à envergure internationale pour reconnaîre le mérite de personnalités ayant joué un rôle remarquable dans l’ancrage de la démocratie, de la paix à éventuellement du développement économique », ont-ils confié à Kantigui.


Ziniaré : l’APSCZ occupe sainement les jeunes

Il est parvenu à Kantigui qu’à Ziniaré, ces vacances ne sont pas du tout ennuyantes pour les jeunes. En effet, grâce à l’Association pour la promotion du sport et la culture de Ziniaré (APSCZ), les jeunes ont eu un programme alléchant pour ce temps de repos. Par exemple, sous l’égide de cette association, les jeunes de la cité de Naaba Oubri ont pu aller à Léo, capitale de la Sissili, pour un voyage d’échange culturel, baptisé « Ziniaré-Léo 2011 ». Kantigui a appris que ce voyage d’échange qui a eu lieu du 29 au 31 juillet dernier, a connu le parrainage de Florent Rouamba, footballeur professionnel burkinabè, actuellement en Moldavie et la présidence de l’ambassadeur Justin Koutaba. Ce voyage avait pour but de permettre aux jeunes des deux localités de mieux se connaître et de tisser des relations utiles. Kantigui a également appris que l’APSCZ a initié ce week-end un tournoi maracana au profit des jeunes fans du foot. Cette fois-ci, apprend-on, c’est Sidiki Rabo, boucher à Ziniaré, qui est l’heureux parrain.


Un Burkinabè recruté pour la communication du CONFEMEN

Il est parvenu à Kantigui que le directeur de la communication et de la presse ministérielle du ministère des Enseignements secondaire et supérieur vient d’être recruté par la Conférence des ministres de l’Education des pays ayant le français en partage (CONFEMEN). Aboubacar Sy, puisque c’est de lui qu’il s’agit, occupera le poste de conseiller en communication au siège de l’institution basée à Dakar. Kantigui félicite la promotion de ce confrère qui a fait ses premiers pas à Sidwaya. Il retrouvera à la CONFEMEN un autre burkinabè qui est à la tête de l’institution depuis janvier dernier. Il s’agit de Boureïma Jacques Ki qui fut le premier Secrétaire permanent du PDDEB. Kantigui salue la présence de plus en plus remarquée des cadres Burkinabè dans les institutions internationales.


Les Etats membres de la CEDEAO invités à mieux lutter contre la criminalité

Kantigui a ouï dire que la 7e réunion annuelle des bureaux centraux nationaux d’INTERPOL de l’Afrique de l’Ouest s’est tenue au siège de la commission de la CEDEAO à Abuja, au Nigeria. Les Etats membres de la CEDEAO ont été invités à conjuguer leurs efforts pour mieux lutter contre la criminalité régionale, la prolifération des armes légères et de petits calibres, les trafics de stupéfiants et d’êtres humains ainsi que les vols de véhicules. Selon les informations parvenues à Kantigui, il a par ailleurs été déploré l’insuffisance de la coopération policière aux niveaux national et régional tout comme le défaut de collaboration entre les agences nationales de renseignements de la sous-région. La source de Kantigui a confié que l’une des solutions à ces manquements constatés se trouve dans la ratification du Protocole datant de 2005 et créant l’Office du renseignement et des investigations criminelles (ORIC).

Il est revenu à Kantigui que les efforts de la commission de la CEDEAO en matière de lutte contre la criminalité régionale ont été salués et il a été recommandé qu’une attention particulière soit désormais portée au suivi des opérations conjointes de police organisées dans la sous-région. Un plaidoyer pour la reprise des activités du bureau régional INTERPOL pour l’Afrique de l’Ouest basé à Abidjan, en Côte d’Ivoire a été fait.


Des membres du gouvernement communient avec la jeunesse de Manga

Il est parvenu à Kantigui qu’après la commémoration nationale, le 12 août dernier de la Journée internationale de la jeunesse, le Conseil régional de la jeunesse du Centre-Sud a initié de dupliquer l’événement au niveau régional, ce 20 août 2010 sous le thème « Jeunesse et développement durable ». Avec l’appui du parrain de l’actuel bureau, Jean Bertin Ouédraogo, ministre des Infrastructures et du Désenclavement, il est prévu la réalisation de « bosquets de la jeunesse » dans les 19 communes de la région, soit 19 000 plants à mettre en terre lors de cette campagne. Selon des sources proches des organisateurs, l’initiative aurait reçu un écho favorable de la part du gouvernement. Aussi, il a été annoncé à Kantigui le déplacement sur Manga de trois ministres, notamment Jérôme Bougouma de l’Administration territoriale, Achille Tapsoba de la Jeunesse et de l’Emploi et de Jean Coulidiati de l’Environnement et du Développement durable, qui procéderont, aux côtés du gouverneur de la région, au lancement de cette initiative.


Une conférence pour mieux orienter les nouveaux bacheliers

Comment s’orienter efficacement et mettre toutes les chances de réussite de son côté ? C’est l’équation à laquelle sont constamment confrontés les nouveaux bacheliers dans un environnement de plus en plus exigeant et où seule l’excellence garantit un avenir certain.
Kantigui qui partage cette préoccupation a accueilli avec joie la tenue d’une conférence publique à l’Université libre du Burkina, le 20 août prochain pour traiter de la question. Selon les sources de Kantigui, cette opportunité est une initiative de l’Université libre du Burkina en collaboration avec le CIOSPB, AFRICOACHS-Burkina et le CRYSPAD. Tout en les félicitant, Kantigui invite les organisateurs à donner les informations justes, objectives afin de permettre aux étudiants de se lancer avec assurance dans leur filière de rêve.


Une veuve flouée dans un recrutement du CREPA

C’est avec indignation et compassion que Kantigui s’est préoccupé de la mauvaise passe que traverse veuve Kaboré actuellement. Sociologue de formation, le calvaire de cette dame va commencer au moment où elle décroche un emploi d’animatrice en juillet 2009 dans le projet « Stratégie de réduction des déchets de Ouagadougou : création d’emplois et de revenus par des actions de collecte, de tri et de valorisation », exécuté par la municipalité de Ouagadougou et financé par le Centre régional pour l’eau potable et l’assainissement en Afrique (CREPA). Non seulement, la simulation de salaire ne correspond pas avec le net à elle payé sur son bulletin de salaire, laissant entrevoir une omission volontaire de certaines rubriques avec un manque à gagner énorme, mais aussi ses ennuis vont réellement commencer lorsqu’elle sera appelée, après deux (2) mois de service, à remplacer le superviseur démissionnaire, à cause du climat malsain entretenu par la coordination du projet.

Sans aucun préalable administratif, la coordonnatrice du projet et le point focal auprès du bailleur du fonds veulent lui faire travailler en tant que superviseur à mi-temps avec une réduction de moitié de son salaire. Refusant de se laisser flouer impunément, veuve Kaboré sollicite le concours de la Direction régionale du Travail et de la Sécurité sociale (DRTSS) du Centre dont les deux inspecteurs vont d’abord prendre son problème à bras-le-corps avant de raviser avec la complicité de la coordonnatrice et du point focal qui refusent de se soumettre aux textes en la matière. Selon les sources de Kantigui, la veuve Kaboré sillonne impuissamment les rues de Ouagadougou avec tous ses documents sous les bras à la recherche d’une main secourable dans ce bras-de-fer qui l’oppose au CREPA.

Kantigui interpelle l’inspection du Travail de la région du Centre à œuvrer pour que justice soit rendue à cette pauvre dame et lance un vibrant appel au nouveau directeur général du CREPA pour qu’il prenne à bras-le-corps ce dossier dont le mauvais traitement pourrait ternir l’image de son institution auprès des partenaires et des autorités du pays hôte.


Cri de détresse des jeunes du Namentenga

L’activité minière connaît un boom ces derniers temps au Burkina Faso. Ce qui est une bonne chose. Mais le hic, c’est que la gestion de cette activité entraîne des grincements de dents dans certaines localités.
C’est ainsi que Kantigui a reçu la visite, lundi dernier, du président de l’Association pour le développement rural (ADMR) de Boulsa, venu dénoncer la politique à deux vitesse de la société minière de Taparko. Il a estimé que les responsables de cette mine n’ont pas tenu leurs promesses. En effet, il a confié à Kantigui que promesse avait été faite de recruter la jeunesse du Namentenga à hauteur de 50% dans le personnel de la mine.

Promesse qui n’aurait pas été tenue. Par ailleurs, soucieuse de la préservation de l’environnement, cette association s’est approchée de la mine pour nouer un partenariat de travail. Aussi bien pour le recrutement des 50% de jeunes du Namentenga que pour ce qui est d’un partenariat, le chef du personnel aurait promis de donner une suite favorable. Mais plus de deux ans se sont écoulés et rien jusqu’à présent. Pire, selon les sources de Kantigui, même les appels téléphoniques pour obtenir des audiences avec le chef du personnel seraient refusés.
Le visiteur de Kantigui est venu lancer un cri de détresse afin que des mesures soient prises pendant qu’il est encore temps. En tous les cas, Kantigui espère que ce cri du cœur sera entendu par les autorités.


Onze ans sans électricité, ça fatigue et irrite

Kantigui a eu vent , le dimanche dernier, d’un mouvement d’humeur des habitants des sections YV, YW, YX, YY, ZI, ZK, ZL de Karpala. Ils se sont insurgés, se plaignant d’avoir attendu 11 années sans électricité dans leurs quartiers pourtant lotis. Pour eux, cette situation est une injustice de la SONABEL.
Selon les sources de Kantigui, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’électrification d’une autre zone récemment lotie . « Il s’agit de la zone dont relèvent les sections YZ, ZE, ZH, ZI du secteur n° 30 située au - delà de la nôtre. Et il y a de nombreuses autres zones qu’on peut inscrire dans le même ordre : c’est-à-dire loties après la nôtre et déjà électrifiées », ont dit à Kantigui les populations mécontentes. Selon des informations recueillies par les habitants auprès de la SONABEL, leur zone devait être électrifiée depuis 2008 sous financement de la Banque mondiale. Ainsi, dans une lettre ouverte au Premier ministre, les populations dénoncent une injustice sociale et une discrimination à leur endroit. Kantigui appelle l’autorité à réagir promptement car, selon ses informations, en cas de non résolution de la situation, les populations menacent de bloquer les travaux d’électrification de l’autre zone.

Kantigui

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 17 août 2011 à 04:02 En réponse à : On murmure : Pas d’enlèvement d’étudiant burkinabè en Algérie

    Pourquoi meme il va etre mis aux arrets quand il est parti pour avoir un laissez- passer et rentrer au pays ? Quand il ne s’ etait pas presenter a la police, si elle etait si forte pourquoi elle n’a pas su avant ? Je felicite tous ceux qui ont crie leur indignation sur la toile afin qu’ on limite les degatrs contre notre ;patriote. Il va falloir que les burkinabe soient plus solidaires. Pouce en bas pour lkes donneurs de lecons. Si nous memes on ne s’ aime pas qui va nous respecter ?

  • Le 17 août 2011 à 12:50 En réponse à : On murmure : Pas d’enlèvement d’étudiant burkinabè en Algérie

    A propose de la SONABEL qui ferait de la discrimination dans le choix des sites à éclairer, j’attire l’attention des gouvernants.Au secteur 30, c’est une véritable bombe qui se prépare. allez-y voir plus clair. Ils semblent être excédés après 11 ans.

  • Le 17 août 2011 à 19:34, par Roger En réponse à : On murmure : Pas d’enlèvement d’étudiant burkinabè en Algérie

    S’il vous plait, Monsieur le journaliste, relisez la premiere phrase de votre premier paragraphe. Si vous ne trouvez rien a y corriger, vous devriez faire ecrire vos articles par quelqu’un d’autre. Je me demande ce que nos "jouranlistes" vont nous servir comme ecrits dans cinq ans !!!

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