Cette compétition qui vise plus de cohésion au sein de la jeunesse, a, pour le bouquet final opposé le secteur 4 à celui du 2. A l’issue du temps réglementaire, c’est le secteur 4 qui impose sa suprématie au secteur 2 par un but à zéro et s’adjuge ainsi le prestigieux trophée mis en jeux par le maire Jean-Baptiste Dala.

Débutée au mois de mars dernier, c’est ce dimanche 14 août 2011 que les lampions se sont éteints sur la 2e édition de la coupe du maire de Toma. Au total, ce sont 18 équipes issues des secteurs et villages que compte la commune qui ont pris part au tournoi.

Après plusieurs mois d’hostilités et de combativité afin de ravir la vedette à son adversaire, ce sont les équipes des secteurs 2 et 4 qui ont su tirer leurs marrons du feu. Et c’est à elles qu’est revenu l’honneur de disputer la finale.

Mais avant de procéder au coup d’envoi, le maire de Toma, Jean-Baptiste Dala, a tenu a expliqué le contexte qui a prévalu au lancement de cette compétition sportive. Ainsi, a-t-il martelé, « la commune de Toma à l’instar des autres localités du Burkina, a été éprouvée par la récente crise sociopolitique ». Cette crise, de son point de vue a eu un impact négatif sur la cohésion sociale dans la commune. Pour renouer avec la sérénité d’antan, monsieur Dala pense que le sport, véritable tribune d’émulation et de dialogue, est le meilleur canal. « Cette coupe se veut être un nouveau cadre de concertation pour que les jeunes en l’occurrence puissent se réconcilier entre eux », précise le bourgmestre de Toma. Et au regard de l’engouement que la population a pour le tournoi, Jean-Baptiste Dala a souhaité que celui-ci soit institutionnalisé.

Comme pour lui donner raison, le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Victor Dabiré, à la tribune, a égrainé les bienfaits du sport pour une commune et de d’ajouter que c’est au regard du fait que le football peut être source de cohésion, qu’il a accepté d’être associé à la finale du tournoi. En abondant aussi dans ce sens, l’ambassadeur Joseph paré a dit que les jeunes sont le fer de lance du développement et rien ne doit être ménagé pour leur offrir de l’épanouissement. Il a invité les finalistes à observer un esprit de fair-play, car « au-delà du vainqueur, c’est toute la jeunesse de Toma qui gagne ».

La vérité du rectangle vert

Après le cérémonial de la finale, les deux heureuses équipes ont été invitées à venir se croiser les crampons. Il était exactement 5 minutes après 17 heures quand le sifflet de l’arbitre central retentit pour le coup d’envoi. Le secteur 2, très confiante, multiplie dès les premières minutes de jeu, des assauts dans le camp de son rival. Ce qui oblige le coach des Rouges-blancs, Dimitri Toé à procéder dès la 10e minute, au remplacement de son gardien de but un peu dubitatif pour une finale de cet acabit. De même, il repositionne ses joueurs pour mieux contenir le jeu. Et Dimitri Toé a eu raison de se prendre à temps, car son action a immédiatement porté fruit juste 5 minutes après.

En effet, par une frappe tonnerre, Benjamin Toni, ouvre le score ; ce score est resté tel jusqu’à la mi-temps. A la reprise, ni les conseils, ni mêmes les réglages de l’entraineur du secteur 2, Roland Toé n’ont pu tirer ses poulains d’affaire. Au coup de sifflet final, c’est le secteur 4 qui cri victoire et remporte le trophée de la 2e édition au grand bonheur de ses supporters sortis nombreux pour les encourager à la victoire.

Konwoman Rufin Paré
Collaborateur