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Tapoa- Bas-fonds rizicoles : Une mission chinoise sur le terrain

Publié le mardi 5 octobre 2004 à 06h55min

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Une délégation du projet riz pluvial qu’accompagnait le directeur régional de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques M. Mahamane Miampo a séjourné dans la Tapoa le 21 septembre dernier. Mobile : maintenir le contact avec les producteurs rizicoles de Kogoli et Yobri dans le département de Tambaga.

Constater de visu l’exécution du projet sur le terrain, renouveler le soutien et les encouragements aux producteurs rizicoles, ce sont entre autres les objectifs poursuivis par cette visite effectuée par Lee Gabi coopérant chinois. Dans son périple Lee Gabi était accompagné du directeur régional de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques Mahamane Miampo et d’une imposante délégation de techniciens de l’Agriculture et du projet riz pluvial.

Une démarche bien accueillie par les paysans qui a permis à la délégation d’échanger directement avec les populations, de partager leurs préoccupations et de prodiguer des conseils. Une marque d’attention soutenue qui s’est traduite par une mobilisation sans faille observée partout, et surtout par des débats francs, directs et sans crainte qui ont suivi les explications sur les stratégies d’intervention du projet riz pluvial entièrement financé par la république de Chine dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.

Monsieur Lee Gabi et sa suite
ont pu visiter avec satisfaction les bas-fonds aménagés de Yobri et de Kogoli où le riz à l’état d’épiaison présente une bonne physionomie. L’appui de la Chine qui se manifeste par les aménagements ; l’équipement agricole et la construction d’infrastructures a permis ainsi à la Tapoa de, bénéficier de 3 sites aménagés d’une superficie de 98 ha dont 80,85 sont exploités par 253 producteurs dont 99 femmes.

Toute chose qui selon le directeur provincial de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques M. Clément- Marie Yonli permettra à long terme d’influer sur l’importation du riz qui est actuellement de 60% au Burkina Faso. Les femmes de Kogoli ont profité de la présence des partenaires chinois pour égrener un chapelet de doléances.

Ainsi le problème d’eau, de semences, les besoins en pesticides, engrais et bien entendu les forages, barrages et outils agricoles n’ont pas été occultés. A travers Lee Gabi, elles ont témoigné leur reconnaissance à la république de Chine.

A toutes ces doléances, M. Mahamane Miampo a souligné que le gouvernement du Burkina Faso a toujours pris à cœur les préoccupations des paysans. Pour ce faire, grâce à la bonne coopération avec la Chine des efforts seront faits pour l’installation d’unités d’étuvage et la construction de magasins de stockage sur les sites où seront emblavés au moins 100 ha de riz.

La tournée a pris fin sur une note d’espoir et de satisfaction.

LIDO K. Boureima
AIB/Tapoa

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