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Echos du Sya : Le maire et le préfet de Niangoloko à couteaux tirés

Publié le vendredi 3 juin 2011 à 03h07min

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A Niangoloko, la tension serait très vive entre le préfet et le maire, et cela durerait des mois. Dans tous les milieux, les commentaires vont bon train sur le sens de cette rupture, ce, d’autant plus que les deux autorités ne se parlent plus. La crise a été portée au grand jour à la faveur des réunions préparatoires à la tournée de prise de contact du haut-commissaire de la Comoé dans cette ville au mois d’avril. A ce que l’on dit, ceux-ci auraient porté sur la place publique leur différend, à travers des jouxtes oratoires et des attaques ouvertes, mettant ainsi mal à l’aise leurs administrés.


Les commerçants de Bobo-Dioulasso vident leurs boutiques

Suite aux pillages répétés des boutiques par des militaires dans les nuits du 31 mai au 1 juin et du 1er au 2 juin 2011 à Bobo-Dioulasso, les commerçants se sont résolus à mettre leurs marchandises à l’abri. Ainsi, toute la journée, on rencontre un peu partout dans la ville des marchandises chargées dans des véhicules ou sur des charrettes, en partance vers des destinations plus sûres. Ces commerçants victimes du vandalisme des militaires espèrent échapper ainsi à la « furie » des « hommes de tenue » qui pillent leurs biens.


Niangoloko : Des « indemnités » pour monter les couleurs !

La police municipale de Niangoloko, ville frontalière avec la Côte d’Ivoire, a une façon peu orthodoxe d’exercer son devoir. Tenez ! Il arrive par moments, que ces agents refusent de monter les couleurs, et si d’aventure on leur demande le sens d’un tel acte, ils répliquent ne pas percevoir d’indemnités pour cela. Mais à voir clair, leur comportement n’est pas gratuit. Ils entendent ainsi, selon des sources bien introduites, protester contre la mesure du maire les suspendant de toute intervention sur le terrain. Contacté, celui-ci, Abraham Soulama, s’en défend. Il s’insurge contre le comportement belliqueux de certains de ces policiers qui, à un certain moment, poussaient l’outrecuidance jusqu’à inciter des contribuables, à ne pas s’exécuter vis-à-vis de leurs taxes. Lors des contrôles de routine, a-t-il expliqué, des policiers se permettaient de souffler en langue locale aux contribuables ceci : « Il ne faut pas payer ». En réaction, la perception de la mairie refuse de sortir désormais avec ces policiers. Très remonté par cette attitude incompréhensible, le maire les a suspendus de toute sortie en ville. Aux dernières nouvelles, les policiers municipaux auraient fait amende honorable et il se pourrait qu’ils « retrouvent du service » très bientôt.

Sidwaya

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