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Namentenga : Le 2e coordonnateur du PNGT2 installé

Publié le mercredi 29 septembre 2004 à 05h49min

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Le 2e coordonnateur du Programme national de gestion des terroirs, phase 2 (PNGT2) a officiellement été installé dans ses fonctions le 13 septembre 2004 à Boulsa par la coordination nationale PNGT2 en présence des notabilités provinciales. Le nouveau coordonnateur pense réussir sa mission en adoptant une stratégie propre à lui.

Le coordonnateur sortant, M. Adama Rouamba, en partance pour le Soum, s’est tout d’abord excusé auprès de ses collaborateurs et des partenaires au développement de la province à ceux qu’il a, par maladresse, offensés. En faisant le bilan de ses deux (2) ans et demi au Namentenga, il soulignera qu’il regrette de n’avoir pas pu faire quitter le Namentenga de son rang de 45e province sur 45 sur le plan du développement humain durable (DHD).

Selon lui, les populations du Namentenga doivent se départir des querelles inutiles pour s’attaquer aux problèmes d’eau et de routes qui constituent entre autres, les priorités de la province après la santé et l’éducation.

Il a par ailleurs, demandé à ses collaborateurs, aux services techniques, d’accorder le même soutien dont il a bénéficié à son successeur. Il a formulé ses encouragements à son remplaçant pour les défis à relever.

En installant dans ses fonctions, le coordonnateur entrant M. Ousmane Boly, ingénieur des eaux et forêts précédemment coordonnateur PNGT2 au Sourou, le chef de service des ressources humaines, de la coordination national, M. Ferdinand Traoré, a rappelé les missions du PNGT2 et prodigué ses encouragements à M. Boly.

Témoignant sa reconnaissance au PNGT2 pour la confiance renouvelée à sa modeste personne, le coordonnateur entrant a sollicité le soutien des uns et des autres pour que les objectifs du PNGT2 soient atteints.

Selon lui, dans le cadre du PNGT2, les populations ne doivent pas confondre vitesse et précipitation au risque de se lasser et de ne pas tirer profit des avantages du PNGT2, seul programme, selon lui, qui responsabilise les populations à la base.

Pour ce faire, dira-t-il, les populations, doivent prendre le temps nécessaire pour examiner le projet qu’elles veulent soumettre, avoir le consensus et les moyens de mise en œuvre.

Jean-Baptiste DAMIBA
AIB/Namentenga

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