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CONFIDENCES DU WEEK-END : Coupe de la confédération CAF, l’USFA gagne mais est éliminée

Publié le dimanche 8 mai 2011 à 23h38min

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En match retour comptant pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Confédération CAF, l’USFA a battu Sunshine Stars du Nigeria par 1 but à 0. C’était le dimanche 8 mai 2011 au Stade Sangoulé Lamizana de Bobo-Dioulasso. Malgré cette victoire, le seul représentant burkinabè encore en compétition, l’USFA, est éliminé de la suite de la Coupe de la Confédération puisqu’au match aller, il y a deux semaines, le club nigerian l’avait remporté sur le score de 2 buts à 0. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.


Un séminaire confiné à Ouaga pour raison de sécurité

Prévu pour se tenir à Bobo- Dioulasso, l’atelier d’échanges et d’informations des journalistes sur la nutrition a été délocalisé à Kombissiri avant de se tenir finalement à Ouagadougou, dans la salle de conférences de la direction des études et de la planification du ministère de la Santé. Selon les organisateurs, compte tenu de la situation qui prévaut au Burkina, les organisations internationales (UNICEF, OMS) ont interdit tout déplacement hors de la ville de Ouagadougou de leurs agents.


Mines d’or du Burkina : encore un arrêt de travail

Après les travailleurs de la mine d’or de Taparko, ce sont ceux d’Inata qui sont en grève. Depuis le 8 mai, ils sont en arrêt de travail. Les motifs de ce mouvement sont les conditions de travail et de traitement des travailleurs. Selon nos informations, le dialogue social au sein de l’entreprise est au point mort, d’où cet arrêt de travail, en attendant l’ouverture de vraies négociations. Les revendications portent essentiellement sur une augmentation de salaire, un traitement équitable de l’ensemble des travailleurs, le paiement et la classification du mode de calcul des primes de rendement, la réduction du nombre d’expatriés ayant des salaires importants. Les travailleurs regrettent par ailleurs que les expatriés n’arrivent pas à transférer les compétences aux nationaux. Un inspecteur du travail était attendu sur le site ce dimanche. Les travailleurs, selon nos informations, ont déjà un dossier de non-conciliation avec la société minière. Ce qui n’est pas fait pour arranger les choses.


Accident de la circulation : une élève tuée à Boni

La route a encore tué dans le Tuy. Maimouna Barry de la classe de CP2 de l’école primaire publique de Boni « A », dans la commune rurale de Boni (province du Tuy), est morte, écrasée le mardi 3 mai 2011 sur la RN1 par un car de transport en commun . C’était aux environs de 13 h en plein milieu du village. Selon les témoignages, Maimouna voulait traverser la route et l’avait même pratiquement traversée quand le klaxon du car a retenti. Prise certainement de panique, elle a voulu se retourner mais c’était trop tard parce que le car, en pleine vitesse, était déjà là. C’est dans la tristesse et la colère que les riverains et les camarades de la victime ont vu le corps mutilé de Maimouna Barry qui venait juste de prendre la bicyclette de son père commerçant au bord de la RN1 pour se rendre à la maison après le cours. Il faut noter que beaucoup d’accidents se sont produits ces derniers temps sur la RN1, notamment au niveau de la province du Tuy.


Soum : matinée très mouvementée au lycée provincial de Djibo

Tout est parti des échanges qui ont eu lieu entre le proviseur et les élèves . Selon les élèves, le proviseur les aurait traités de mal éduqués. Ce qui n’a pas plu aux élèves. Venus pour résoudre le problème des examens blancs que le proviseur refusait d’organiser et pour des réclamations de compte rendu des activités de l’USSU/BF, les représentants des élèves auraient été mal reçus. Ce qui a poussé les élèves à protester massivement car toutes les classes se sont vidées et les élèves proféraient des injures et lançaient des phrases du genre : "il faut les examens blancs" ; etc. Le proviseur a été sauvé par la gendarmerie de Djibo qui est venue le sortir des bureaux de l’administration sous les huées des élèves, et l’a amené en lieu sûr. Fort heureusement, il y a eu plus de peur que de mal.


SAMAE : un nouveau bureau national

Le Syndicat autonome des agents du ministère des Affaires étrangères (SAMAE) a tenu le 9 avril 2011, à Ouagadougou, une Assemblée générale ordinaire et extraordinaire. Ces instances ont été marquées par le renouvellement du nouveau bureau national. Au terme des élections, l’organe est composé ainsi qu’il suit :

1. Secrétaire général : MANLI Prosper Boubacar
2. 1er Vice-Secrétaire : NONKOUNI Michel ;
3. 2e Vice-Secrétaire : ZONGO Marius ;
4. 3e Vice-Secrétaire : GUIGUENDE Moumini ;
5. Secrétaire aux affaires extérieures : KONE Soumaïla ;
6. Secrétaire à l’information et à la formation : GOUBA T. Jacques ;
7. Secrétaire adjoint à l’information et à la formation : KINDO Adama ;
8. Secrétaire à l’organisation : OUEDRAOGO P. Clément ;
9. 1er Secrétaire Adjoint à l’organisation : OUATTARA Brahima ;
10. 2e Secrétaire Adjoint à l’organisation : BARRY Adama ;
11. Trésorier général : SAWADOGO Boukary ;
12. Trésorier Adjoint : GOUBGOU Irissa ;
13. Secrétaire aux affaires sociales et sportives : NACOULMA Wibila ;
14. Secrétaire Adjoint aux affaires sociales et sportives : OUEDRAOGO Adama ;
15. 1er Commissaire aux comptes : BELEMVIRE Alfred ; 16. 2e Commissaire aux comptes : KARGOUGOU Binta.

Conformément aux Statuts du SAMAE, le bureau exécutif se compose comme suit :

1. Secrétaire général : MANLI Prosper Boubacar ; 2. 1er Vice-Secrétaire : NONKOUNI Michel ; 3. 2e Vice-Secrétaire : ZONGO Marius ; 4. 3e Vice-Secrétaire : GUIGUENDE Moumini ; 5. Trésorier général : SAWADOGO Boukary ; 6. Secrétaire à l’organisation : OUEDRAOGO P. Clément ; 7. Secrétaire à l’information et à la formation : GOUBA T. Jacques.

NB : Il faut souligner que sur les quatorze membres du nouveau bureau, quatre seulement sont issus des 105 reversés dans les autres administrations suite à la marche réprimée du 10 avril 2007. Tous les autres sont en poste au ministère des Affaires étrangères.


Génocide de 1994 : les Rwandais du Burkina entre prières et recueillement

Le 7 avril de chaque année, les Rwandais commémorent le génocide des Tutsi qui a fait, entre avril et juillet 1994, plus d’un million de morts. La commémoration de ce triste anniversaire n’est pas seulement l’affaire des Rwandais de l’intérieur ; ceux de l’extérieur se sentent aussi concernés. C’est dans ce cadre que la communauté rwandaise résidant au Burkina commémore chaque année ledit anniversaire. Et cette année, la tradition a été une fois de plus respectée même s’il a fallu décaler la date compte tenu des événements au Burkina, notamment les mutineries à répétition dans les mois de mars et d’avril. La commémoration du 17e anniversaire du génocide, initialement prévue pour le 16 avril, a finalement eu lieu à Ouagadougou le 7 mai 2011.

Elle a été placée sous le thème "Obtenir la vérité, sauvegarder la dignité" et a donné lieu à une messe de requiem et à un recueillement dans un restaurant de Ouagadougou. Au cours de celui-ci, il y a notamment eu un discours de Jean-Baptiste Gatali, maître d’œuvre de la commémoration, et le témoignage de Abdoulkarim Sawadogo du quotidien privé "L’Observateur Paalga", un des deux journalistes burkinabè ayant participé, en décembre 2010 à Kigali, à une conférence internationale marquant le 62e anniversaire de la Convention des Nations unies sur le génocide. Des Burundais résidant au Burkina, et dont le pays a connu aussi un génocide en 1972, ont aussi pris part à la commémoration aux côtés de leurs frères rwandais.


La classe ouvrière tend la main au gouvernement

Ceci est une déclaration de la Classe ouvrière/Organisation nationale des travailleurs du privé et de l’informel (CO/ONATPI) qui exprime sa satisfaction et remercie le gouvernement.

"La Classe-ouvrière/Organisation nationale des travailleurs du privé et de l’informel vient, par cette déclaration, exprimer sa totale satisfaction et son remerciement au gouvernement pour l’initiative prise pour soutenir financièrement les acteurs du secteur informel victimes de pillages et autres agressions. Nous saisissons l’occasion pour rappeler aux organisations et associations des acteurs du secteur informel affiliées que notre centrale adhère pleinement à la politique du dialogue et rejette toutes autres formes de revendications. La classe ouvrière tend la main au gouvernement pour un dialogue permanent dans l’intérêt de notre cher pays."

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 9 mai 2011 à 18:51, par lino En réponse à : accident a boni

    il faut que le ministère du transport en collaboration avec so homologue de la securité essait de sensibiliser les transporteur sur la vitesse autorisée en agglomeration.je suis convaincu que si les conducteurs respectaient la vitesse autorisée en agglo,cet accident ne serait pas arrivé

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