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OT-POURRI : Accès à Fada, il faut montrer patte blanche

Publié le vendredi 1er avril 2011 à 03h31min

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Le 29 mars 2011, un journaliste du "Pays" s’est rendu à Fada pour constater la situation qui y prévaut depuis les manifestations de certains militaires qui ont perturbé le sommeil des habitants de cette ville, dans la nuit du 28 au 29 mars. Arrivé au péage aux environs de 22h ce 29 mars, il a fallu montrer patte blanche avant d’entrer dans la cité de Yendabli. Des militaires, répartis en groupes, contrôlaient l’identité de tous ceux qui entraient ou sortaient de la ville. C’est après ce contrôle d’identité que le reporter du journal a pu mettre les pieds dans la ville qui était endormie à cette heure de la nuit.

Concernant les événements de la journée, c’est le gardien d’un hôtel qui relate ce qu’il a personnellement vécu. Selon lui, tout a commencé avec les militaires du camp du régiment blindé sis sur la route de Pama, dont la plupart sont jeunes. Ils récupéraient des véhicules 4x4 et des véhicules bâchés de services publics ou appartenant à des projets, des ONG, sans oublier les voitures des particuliers. C’est avec les véhicules confisqués qu’ils roulaient à tombeau ouvert et tiraient en l’air. Certaines balles, en retombant, ont perforé des toits de maisons. Les mutins se ravitaillaient avec de l’essence frelatée vendue au bord des voies, les stations-services ayant eu le temps de fermer.

Par la suite, les militaires du 2e camp, situé sur la route du Niger, ont rallié le mouvement, créant davantage la panique. Après avoir libéré leur frère d’armes, incarcéré à la maison d’arrêt de Fada pour viol, ils se sont attaqués au palais de justice de Fada dont un mur a été perforé par un obus. Conséquence : le marché central, les commerces et les services sont restés fermés. Selon nos informations, le chef d’état-major particulier de la présidence du Faso, Gilbert Diendéré, a passé la nuit du 29 mars à Fada pour essayer de calmer la situation. Dans la matinée du 30 mars, tout était calme. Il y avait un regroupement de policiers au niveau du commissariat central de Fada. La gendarmerie était dans sa base ainsi que la CRS. Mais le calme observé était précaire et fut de courte durée car les mutins sont ressortis vers 10h et ont recommencé à tirer, obligeant les habitants à se terrer chez eux.


Manifestations des élèves à Koupèla : un élève a failli perdre la vie

Les élèves de la ville de Koupèla et de Pouytenga ont reconduit une grève de 48h à partir du mercredi 30 mars 2011 pour la satisfaction de leur plateforme revendicative. Si au niveau de Pouytenga, aucun incident majeur n’a été signalé, à Koupèla, par contre, un élève a failli perdre la vie. En effet, Didier Segda, élève de la classe de 1re D du lycée municipal de Koupèla, a été victime de coups et blessures par des prétendues milices. Il a été sauvé de justesse par John Abdoul Wahab, vendeur d’essence. L’élève Segda a été interné au CMA de Koupèla et saignerait abondamment du nez .


CGD : créer des cadres de dialogue interpartis

Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) oeuvre à la création de cadre de dialogues interpartis. Le communiqué de presse ci-dessous nous en dit plus.

"L’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (IDEA) a organisé, avec l’appui du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), un atelier le 21 mars 2011 à Ouagadougou, qui a regroupé d’éminents experts en provenance de cinq pays francophones de la sous-région (Burkina Faso, Bénin, Niger, Mali, Togo, Sénégal). L’objectif de cet atelier était de discuter et de valider un document méthodologique devant servir de base pour la conduite d’une recherche sur les cadres de dialogue interpartis sur les questions électorales dans ces pays. En effet, IDEA International a fait le constat d’un déficit de dialogue démocratique entre les partis politiques dans bon nombre de pays de la CEDEAO, qui conduit très souvent à l’instauration d’une culture de violence politique. Pour pallier cette insuffisance, cette organisation très engagée dans la promotion de la démocratie dans le monde a entrepris de mener des études dont l’objectif ultime est d’aboutir à des recommandations en vue de la création de cadres de dialogue interpartis.

La prochaine étape après l’atelier de Ouagadougou sera la production par les experts de rapports nationaux sur le thème précité ; rapports qui seront validés au cours d’ateliers nationaux regroupant les représentants des commissions électorales, des partis politiques et des organisations de la société civile. La dernière étape sera la tenue, avant la fin de l’année 2011, d’un atelier régional sous l’égide de la CEDEAO, regroupant aussi bien les pays francophones que les pays anglophones et lusophones." * Evénements de Koudougou : une caravane de solidarité

Le Front d’initiatives pour un climat universitaire apaisé (FICUA) a organisé du 27 au 29 mars 2011, une caravane de solidarité à Koudougou. Visite aux familles des victimes, tournée dans la ville, échanges avec la Fédération des étudiants et scolaires du Centre-Ouest, conférence publique, telles sont, entre autres, les activités menées le 28 mars par le FICUA, à Koudougou. Le FICUA s’est dit solidaire de l’élan d’indignation consécutif à la mort de l’élève Justin Zongo. Il s’est cependant démarqué des "mouvements violents de protestation et des grèves cycliques".


Préposés des Eaux et forêts : les retrouvailles de la promotion de 96

Dans le cadre des activités commémoratives des quinze années de la promotion 1996 des préposés des Eaux et Forêts, les agents de ladite promotion organisent une cérémonie de retrouvailles et d’échanges le dimanche 3 avril 2011 à partir de 16h au ministère de l’Environnement et du développement durable.


BLOC-NOTES

Le Secrétariat permanent du Forum national de la recherche scientifique et des innovations technologiques (SP/FRSIT) organise le 31 mars et le 1er avril, à Ouagadougou (Pacific hôtel), une table ronde sur le document de stratégie nationale de partenariat et un séminaire de fin de projet.

Le Pays

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