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On murmure : Les véhicules des autorités de Manga en lieu sûr

Publié le jeudi 10 mars 2011 à 00h37min

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Les élèves de la cité de l’"Epervier" (Manga), pour se faire entendre par rapport aux événements malheureux de Koudougou, ont choisi de manifester le lundi dernier. Selon leur itinéraire, les manifestants, après le commissariat de police se sont rendus à la justice, puis au gouvernorat pour livrer leur message. Mais à leur surprise, aucun véhicule de l’Etat n’était sur les lieux.

Du coup les élèves manifestants se posaient la question de savoir où étaient passés les véhicules de l’Etat. Par prudence, a-t-on expliqué à Kantigui, les engins avaient été convoyés en « lieu sûr ». Cela pour éviter que ces biens publics ne subissent le même sort que les véhicules enflammés par les manifestants dans d’autres localités du pays. Heureusement, les manifestants de Manga, contrairement à ceux d’autres localités, ont exprimé leur ras-le-bol sans casse, même si des injures ont été adressées aux flics. Kantigui salue le sens de responsabilité, de citoyenneté et de civisme qui a animé les manifestants tout au long de leur marche.


Des démissions à l’ADF-RDA du Soum

Kantigui qui suit nuit et jour la vie des partis politiques du Burkina Faso, a ouï dire que celui de l’éléphant en l’occurrence l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), connaît des départs dans la province du Soum dont le chef-lieu est Djibo. Dans une lettre adressée au secrétaire général de ADF/RDA du Soum, le porte-parole du groupe des démissionnaires justifie leur acte.


Réponse du ministère de l’Habitat à Kantigui

Je viens, par la présente, saluer la perspicacité de Kantigui qui ne dort que d’un seul œil, laissant l’autre ouvert et fixé sur l’évolution des affaires de la cité. Cela pour donner l’information juste et crédible aux citoyens. C’est justement pour accompagner Kantigui dans sa quête de l’information fiable que je voudrais apporter quelques précisions afférentes aux murmures intitulés « que se passe-t-il à la zone « Marteau » du secteur N°25 de Ouagadougou » publiés dans le SIDWAYA N°6868 du 23/02/2011 à la page3.

En effet, « selon les sources de Kantigui, un projet de lotissement de la zone suscite des inquiétudes et des gorges chaudes. Si habituellement le lotissement relève de l’arrondissement qui se charge de gérer tout le processus, dans le cas de la zone « Marteau », c’est le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme qui se serait chargé et aujourd’hui, il y aurait des blocages », révèle le journal de tous les Burkinabè.

Par la lettre N° 2007-00218/MHU/SG/DGUTF du 3 août 2007 adressée au maire de l’arrondissement de Nongr-Massom, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, autorisait le lotissement de la zone dite « Marteau », une portion non lotie plongée au cœur du secteur 25 de la ville de Ouagadougou. Soucieux du bon déroulement de l’opération, le ministère s’était engagé à accompagner les autorités municipales en leur apportant son expérience et son expertise. Un cabinet indépendant avait été recruté pour procéder au recensement de la population afin de déterminer la superficie nécessaire à lotir en relation avec le besoin exprimé. A l’issue de cette phase, le ministère a remis aux autorités communales la gestion du dossier comme cela se fait de coutume non sans toutefois se rassurer du respect des dispositions en vigueur dans notre pays en matière de lotissement.

Si les résultats du recensement sont connus depuis novembre 2009, l’aménagement de cette zone requiert une bonne articulation avec la maîtrise d’ouvrage de l’Aéroport de Donsin. Des voies doivent être tracées à l’intérieur de la zone « Marteau » pour conduire à l’aéroport en construction à Donsin. Il est aujourd’hui question de trouver le meilleur tracé de la voie afin d’éviter le déguerpissement massif des populations. La lenteur apparente dans la gestion du dossier s’explique par des raisons essentiellement techniques. Que Kantigui et ses nombreux lecteurs se rassurent donc. L’épilogue du processus de lotissement de la zone se fera dans les jours prochains.

DCPM/ MHU Mamadou DEMBELE


Une altercation fait 2 morts et 2 blessés par balles à Zoula

Il a été rapporté à Kantigui que le village de Zoula dans le Sanguié, a vécu un drame dans la soirée du jeudi 3 mars 2011. Selon les sources de Kantigui, tout serait parti d’une altercation entre un jeune homme du nom de Fabrice Baziémo et son oncle Bali Baziémo. Fabrice Baziémo aurait entrepris la construction d’une maisonnette de 22 tôles à côté de celle de son oncle.

Celui-ci s’y serait opposé, prétextant que la construction de Fabrice Baziémo débordait sur sa parcelle. Mais comme la construction du jeune Baziémo était avancée, il n’aurait pas voulu abandonner son projet. De retour du marché de Goundi (village voisin de Zoula) qui se tenait le 3 mars dernier, l’oncle ayant constaté la poursuite des travaux de construction, aurait déclenché une bagarre. Un témoin, du nom de Balibié N’Do, ami de Fabrice Baziémo qui passait là sur son vélo réussit à apaiser le climat entre les deux hommes. Il aurait même emmené son ami Fabrice loin du lieu de la querelle, avant de revenir chercher sa monture restée sur place.

C’est en revenant chercher son vélo qu’il aurait été abattu à l’aide d’un fusil de chasse par Bali Baziémo qui, dans l’obscurité, l’aurait confondu à son neveu Fabrice Baziémo. Deux enfants qui se trouvaient au lieu de la fusillade auraient été blessés par balles et transportés à l’Hôpital de l’Amitié de Koudougou. Aux dernières nouvelles, leurs vies seraient hors de danger. Furieuse, la famille de Balibié N’Do se serait elle aussi rendue justice en tuant le vieux Bali Baziémo à coups de machettes. Sa maison aurait également été brûlée par la famille N’Do. Kantigui déplore cette histoire macabre et appelle les parties à savoir raison garder, car tout acte posé sous le coup de la colère est le plus souvent regrettable.


Les détenus de Manga en fête

Les 200 détenus de Manga ont été le lundi 7 mars 2011 en fête à l’occasion de la Journée internationale de la femme. Selon les informations parvenues à Kantigui, la coordination régionale des associations féminines s’est rendue la veille de la fête à elle dédiée, à la Maison d’arrêt et de correction de Manga pour offrir aux pensionnaires trois sacs de riz, 80 boules de savon et des pagnes.

En plus, de cette donation, la fondation pour le développement communautaire a ajouté une somme de 50 000F destinée aux 6 femmes détenues de cette geôle. Il est revenu à Kantigui que les détenus envisageaient grâce à ces gestes faire la fête ce 8 mars avec les femmes du monde. Deux sacs de riz étaient d’ailleurs prévus pour cette fête. Kantigui qui apprécie ces gestes à leur juste valeur, invite les bénéficiaires à les considérer comme un soutien dans leur position carcérale et non comme un encouragement pour les motifs de leur condamnation.


L’appel du président de l’OTRAF aux transporteurs burkinabè

Kantigui a reçu un appel du président de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF), El Hadj Boukari Sankara. Cet appel d’une importance capitale est une invite à tous les transporteurs de marchandises burkinabè (marchandises diverses et hydrocarbures) à bien vouloir mobiliser leurs flottes en direction des différents ports côtiers de Lomé, Téma, Takoradi, Cotonou afin d’assurer l’approvisionnement régulier du Burkina Faso, la chère patrie à tous.

Dans le souci d’éviter toute rupture des produits dont a besoin le pays ; le président de l’OTRAF en appelle au patriotisme de tous les transporteurs et à la compréhension de tous. A ce qui se dit, il faut 90 camions citernes par jour pour le transport des hydrocarbures pour renforcer la sécurité du pays dans ce secteur. Il faut également mobiliser 600 camions pour le transport des marchandises diverses actuellement en attente aux ports de Lomé et de Téma à raison de 300 camions pour le port de Lomé et 300 autres pour celui de Téma. Kantigui s’est laissé expliquer que tout cela est dû au déroutage des marchandises vers les autres ports et au fait que le train ne circule plus. Kantigui espère que cet appel sera bien entendu pour le bonheur des Burkinabè.


Une affaire de mosquée au secteur n°4 de Kaya

Kantigui a appris que dans le chef-lieu de la région du Centre-Nord, Kaya, un groupe de musulmans est allé exprimé son mécontentement au gouverneur. Le groupe se plaint de l’emplacement d’une mosquée au secteur n°4 de Kaya. Le gouverneur de la région l’a appelé à la retenue, le temps qu’il puisse s’imprégner du dossier. Après quoi, une table-ronde sera organisée avec toutes les parties prenantes. Kantigui souhaite une issue heureuse à cette affaire. Surtout que la mosquée n’attend que d’être inaugurée pour le bonheur des fidèles musulmans.

KANTIGUI

Sidwaya

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