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Echos de Sya : Cacophonie autour de la foire du cinquantenaire

Publié le vendredi 12 novembre 2010 à 02h06min

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La foire du cinquantenaire aura-t-elle lieu ou pas ? Cette question se pose à juste titre, suite à un communiqué en date du 9 novembre 2010, du gouverneur des Hauts-Bassins, Pascal Temai Benon, président du comité régional d’organisation du cinquantenaire de l’indépendance. Dans ce communiqué, le gouverneur informe le public que dans le cadre de l’organisation des manifestations du 11-Décembre 2010 à Bobo-Dioulasso, « il n’est prévu nulle part la tenue d’une foire du cinquantenaire ».

Il invite donc tout un chacun « à se démarquer de toute initiative prise dans ce sens par qui que ce soit et qui, au demeurant, est de nature à compromettre dangereusement le succès de ce grand événement qui exige de la part de tous de l’ordre, de la discipline et une parfaite synergie d’action ». Pourtant le 30 octobre dernier, le comité d’organisation de la foire de l’indépendance (appelée Foire du cinquantenaire pour coller avec l’actualité), avait tenu une conférence de presse pour faire l’état des préparatifs de cette manifestation prévue du 4 au 12 décembre.

Selon le président de ce comité d’organisation, Idrissa Coulibaly, toutes les dispositions avaient été prises et les autorités informées de la tenue de cette foire dont les première et deuxième éditions ont eu lieu respectivement à Fada N’Gourma et à Ouahigouya, lors des célébrations de la fête de l’indépendance.

Pourtant, de sources dignes de foi, le ministère du Commerce qui devait organiser la manifestation affirme que, pour des contraintes budgétaires, « la Foire du cinquantenaire n’aura pas lieu ». Malgré tout, Idrissa Coulibaly, nous a confié ce 11 novembre que la foire aura bel et bien lieu. Que se passe-t-il finalement pour qu’il y ait autant de bruits autour de l’organisation de cette foire ? Comprenne qui pourrait !


Effectifs pléthoriques au Lycée national de Bobo-Dioulasso

Les établissements scolaires publics sont réputés pour leurs effectifs pléthoriques. Le Lycée national de Bobo-Dioulasso ne fait pas exception à la règle. La preuve, en cette année scolaire 2010-2011, les élèves des classes de la 6e sont assis parfois à 4, voire 5 par table. Avec un effectif d’au moins 149 élèves par classe de 6e, l’on se demande ce que ces élèves peuvent bien apprendre malgré la bonne volonté et les capacités des professeurs. Il y a aussi malheureusement hélas, des professeurs appelés « chômeurs » par les élèves à cause de leurs absences répétées, sinon chroniques.


Des citoyens de Belle-Ville sans cartes d’électeur !

En mars dernier, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) organisait le recensement électoral sur toute l’étendue du territoire national. A cette période, avions-nous écrit dans cette même rubrique, un recenseur nocturne passait de porte en porte pour relever sur une liste et au compte de la CENI paraîtrait-t-il, les noms de ceux ayant l’âge de voter. Cet agent recenseur d’un genre particulier avait également promis revenir leur remettre leurs cartes d’électeurs à domicile, une fois celles-ci établies.

Approchée à cet effet, la Commission électorale indépendante de l’arrondissement de Konsa dont relève le quartier Belle-Ville avait décliné toute responsabilité. Elle soutenait n’avoir envoyé aucun agent recenseur sur le terrain et attribuait cet acte à une probable manœuvre de parti politique. Les élections approchent et les populations de Belle- Ville attendent en vain leurs cartes. L’agent recenseur nocturne, qui est en fait un soudeur de profession dans le quartier, est également introuvable. Que faire donc ? C’est dire qu’au cas où ils n’auront pas leurs cartes, ceux qui figurent sur sa liste ne pourront pas voter.


Reconstruction du pan du mur de la MACB

Dans cette même rubrique, l’on s’était inquiété de ce qu’un pan du mur de la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso (MACB) avait cédé en mai 2010, suite à des pluies diluviennes. L’inquiétude est à présent levée, en ce sens que l’établissement pénitencier a entrepris la reconstruction de ce pan depuis quelques jours. Une action qui n’est pas anodine quand on sait que la sécurité doit être de mise dans une prison civile.

Sidwaya

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