Les opérations de lotissement du secteur n° 22, débutées sous l’ancien maire Sayouba Guiro, connaissent enfin un dénouement, après avoir fait couler beaucoup d’encre et de salive. Comme dans tout lotissement, des demandeurs n’ont pas été satisfaits et depuis le dimanche, c’est une longue file de personnes qui ont pris d’assaut la mairie de Dô pour consulter la liste qui y est affichée .

Des travailleurs déflatés de la SN-Citec réclament justice

Des travailleurs compressés de la SN-Citec, l’usine de fabrique d’huile et de savon implantée à Bobo-Dioulasso, ne sont pas contents de la directrice générale de cette société. Dans une lettre ouverte, ces ex-employés de la Citec qui estiment être des « travailleurs déflatés de façon abusive » l’accusent d’avoir mis à la porte, plus de 80 chefs de famille.

Ils affirment que « Le mois béni de Ramadan, est pour tout bon musulman, l’occasion rêvée de se repentir de ses pêchés. C’est pourquoi, nous avons choisi ce moment-ci, pour vous interpeller par rapport aux graves torts que vous nous avez causés et vous donner l’occasion de vous racheter auprès d’Allah, en réparant ces torts assimilables à un crime ».

De l’avis de leurs représentants, c’est en février 2009 que la patronne de la SN Citec, « par des méthodes arbitraires, a forcé cinquante-huit (58) travailleurs à partir de l’usine, dans des conditions inhumaines et au mépris du code du travail en la matière ». Quatre mois plus tard, soit le 30 juin 2009, selon toujours les ex-employés de Citec, « Mme la directrice a chassé dans les mêmes conditions, vingt-trois (23) autres travailleurs et les quatre (4) ciblés qui ont refusé ce départ forcé ont été purement et simplement licenciés ».

Les travailleurs compressés accusent la directrice générale de s’être entre autres, attaquée à la liberté démocratique et syndicale, en licenciant des délégués syndicaux et du personnel malgré le refus de l’Inspection du travail. Ils laissent entendre dans leur missive que « Si rien n’est fait, nous poursuivrons notre lutte pour la sauvegarde de la dignité de nos familles et le rétablissement dans nos droits légitimes ».

Le maire Salia Sanou à Châlons-en-Champagne

Sur invitation de la ville jumelle, le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, accompagné d’une délégation, séjourne depuis hier 26 août 2010 à Châlons-en-Champagne (France) et ce, jusqu’au 2 septembre prochain. Le déplacement du maire de Bobo s’inscrit dans le cadre de la célébration du 40e anniversaire de la coopération entre sa ville et Châlons-en-Champagne.

Grâce à ce partenariat, des acquis ont été engrangés par la commune de Bobo-Dioulasso au nombre desquels on peut citer : la contribution de la ville jumelle au projet de renforcement du système d’alimentation en eau portable et assainissement, l’apport au Fonds communal d’appui aux activités économiques des femmes et des jeunes (FOCAEF), des dons de matériels divers, des réalisations de bornes-fontaines, la fourniture d’équipements sanitaires et éducatifs et des appuis conséquents en direction des organisations de la société civile. Le maire, durant son séjour français, fera la situation des préparatifs du cinquantenaire de notre indépendance prévu à Bobo-Dioulasso et l’état des investissements en cours.

La délégation bobolaise est composée, outre le maire de la commune, du maire de l’arrondissement de Dô, Moustapha Tinto, de Christophe Sanou, deuxième adjoint au maire de Dafra, de Eve Sanou, présidente de la commission développement local, de Georges Ouattara, président du comité de jumelage. En rappel , c’est le 28 août 1970 qu’il a été signé un protocole d’amitié, consacrant le jumelage entre Bobo-Dioulasso et Châlons-en-Champagne.

Sidwaya