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POT-POURRI : Parrainage, le PDP/PS en difficulté dans le Centre-Ouest ?

Publié le vendredi 27 août 2010 à 00h40min

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François Kaboré, candidat du PDP/PS à l’élection présidentielle du 21 novembre 2010, aurait des difficultés pour couvrir les sept régions conformément à la loi n°003-2010/AN portant modification de la loi n°014-2001/AN du 3 juillet portant code électoral qui stipule à son article 125 qu’en plus des autres pièces demandées, chaque candidat doit être parrainé par au moins cinquante élus locaux, dans au moins sept des treize régions du Burkina Faso si le candidat n’a pas de député pour le parrainer. Alors que le PDP/PS qui n’a plus de député comptait sur ces conseillers municipaux, voilà que les conseillers du Centre-Ouest posent problème.

Le 5 août, selon nos informations, il était en concertation avec deux conseillers de la province du Sanguié. Chaque conseiller lui a demandé 50 000 F CFA avant d’accepter d’aller signer devant l’autorité compétente. Le 16 août, les mêmes conseillers ont doublé leur prix, chaque conseiller demandant maintenant 100 000 F CFA en disant que c’est à prendre ou à laisser. Le PDP/PS a eu 9 conseillers dans la région du Centre-Ouest dont deux conseillers à Siglé (Boulkièmdé) et sept conseillers à Kyon (Sanguié).


CHU Yalgado Ouédraogo : Pneumo retourne au bercail le 3 septembre

Touché par les inondations du 1er septembre 2009, le service de Pneumologie a été délocalisé, le jour même du sinistre, au Centre d’accueil notre dame de fatima (CANDAF), un centre situé dans la zone non lotie du secteur 30, et appartenant aux Camilliens. Ce fut une grosse épine que ces religieux, qui s’investissent pour la cause des malades, avaient enlevée des pieds des autorités en charge de la santé, en acceptant la réouverture de leur Centre (le centre était fermé) pour accueillir la Pneumologie et ses nombreux malades. Du fait de la spécificité du service de pneumologie, celui-ci ne pouvait aller squatter avec d’autres services. Il fallait vaille que vaille trouver des locaux à part. Au cours d’une cérémonie de remerciements aux Camilliens, le DG de l’hôpital Yalgado a annoncé que la Pneumo rejoindra le bercail le 3 septembre. Le vicaire Prosper Kontiébo a indiqué la nécessité de "maintenir la collaboration et faire perdurer les relations" et souhaité qu’à l’avenir, ce soit un événement heureux qui unisse Yalgado et le CAN-DAF.


Vente de puces dans la rue : l’ARCE de nouveau en croisade

La vente de puces téléphoniques dans la rue persiste malgré la mesure prise par l’ex-Autorité de régulation des télécommunications (ARTEL) devenue aujourd’hui Autorité de régulation des communications électroniques (ARCE). Face à la persistance de la pratique, l’institution a décidé de revenir à la charge. Elle va faire le tour des opérateurs de téléphonie mobile pour les sensibiliser afin qu’ils évitent que leurs puces se retrouvent en vente dans la rue au mépris des mesures sécuritaires. La ronde commence, en principe, le 1er septembre prochain par Telmob. Elle se poursuivra le lendemain 2 septembre par Zain Burkina. La boucle sera bouclée le 6 septembre par Telecel Faso.


Banfora : un bel exemple de coopération entre la police et la gendarmerie

Le 15 août 2010 vers 19 h, un accident mortel s’est produit sur la nationale 7, à Bérégadougou, dans le virage qui se trouve à environ 200 mètres de la bretelle qui conduit à l’usine de la SN-SOSUCO. La victime, du nom de Joseph Bationo, domicilié au secteur 28 de Ouagadougou, était sur sa moto et allait en direction de Bobo-Dioulasso. Elle a été fauchée par le camion semi-remorque venant en sens inverse. Le choc a été si violent que le motocycliste a été décapité. Selon notre source, le Directeur régional de la police nationale des Cascades, le commissaire Marcel Paré, était en patrouille dans la zone. Lorsqu’il a été informé de l’accident, il a, à son tour, informé la brigade de prévention routière de la gendarmerie de Banfora, puisque l’accident s’est produit hors des limites de la commune. Et comme le camion allait en direction de la Côte d’Ivoire, il a alerté ses services qui ont arrêté tous les camions semi-remorques qui partaient pour la Côte d’Ivoire. Pendant que la gendarmerie s’affairait au constat, la police passait en revue les camions.

Le camion mis en cause a été ainsi intercepté par une équipe de policiers. Le chauffeur avait pris le soin de laver les traces de sang restées sur son camion. Et dans un premier temps, il a nié les faits. Mais au petit matin, des filets de sang et des morceaux de cheveux ont été trouvés sur le côté du camion qui a mortellement heurté le malchanceux Bationo. Le conducteur, face à ses pièces à conviction, est passé aux aveux le lundi 16 août 2010 durant l’interrogatoire du commissaire Paré. Il a alors été remis, de même que le camion, à la brigade de prévention routière de Banfora. Un exemple de collaboration qu’il faut saluer et encourager entre nos forces de sécurité.


Affectations à la Douane : pourquoi ce retard ?

Depuis quelques jours, des interrogations planent dans la famille du corps de la Douane sur les affectations. En effet, on sait qu’habituellement, autour de la mi-août, il y a un mouvement du personnel de la Douane pour les agents qui ont passé trois années de service sur le terrain, auquel il faut intégrer les élèves en fin de formation. Ce qui permet aux uns et aux autres, de rejoindre leur poste d’affectation et pour ceux qui doivent préparer la rentrée scolaire de leurs enfants, de le faire. Mais voilà que rien ne plane à l’horizon alors que certaines informations nous apprennent que les affectations sur lesquelles, semble-t-il, il y a eu des interventions, sont déjà prêtes et n’attendent plus que la signature de l’autorité compétente. Le ministre de l’Economie et des Finances, ministre de tutelle étant en vacances, de même que son secrétaire général, on ne sait plus dans le milieu à quel saint se vouer pour décanter la situation et situer très rapidement les uns et les autres.


Motocycles de promotion : trop de défauts

Les campagnes de promotion de motocycles permettent aux maisons de montage et aux revendeurs de se rapprocher davantage de leurs clients tout en offrant à ces derniers l’opportunité de s’offrir des engins à coût réduit. Si les motos sont toujours livrées avec diligence et accompagnées des accessoires promis, il n’en demeure pas moins que la qualité de ces montures n’est pas toujours irréprochable. Quand le nouvel acquéreur ne découvre pas sur-le-champ des défauts de montage, c’est quelques kilomètres après qu’il se rend compte que certaines pièces fonctionnent mal ou ne fonctionnent pas du tout. Et le hic dans tout cela, c’est le chemin de croix que doit parcourir le nouveau propriétaire de la motocyclette défaillante pour rentrer dans ses droits, bien qu’il soit toujours dans la période de la garantie. Après plusieurs mois de vaine attente, d’aucuns se résignent à réparer leur moto à leurs propres frais, sans remboursement aucun. A cette allure, les ventes promotionnelles risquent de produire le contraire de l’effet escompté en suscitant la méfiance des clients.


Koubri célébrée en 48 heures

La commune de Koubri (province du Kadiogo) organise les 27 et 28 août ses 48 heures. De nombreuses activités sont au menu de la manifestation qui a pour maître d’oeuvre, le maire Ousmane Compaoré. Il s’est entouré de nombreuses personnalités pour l’accompagner. Il s’agit notamment de Jean Baptiste Natama, SP du MAEP, du Directeur général des Douanes, de Christophe Dabiré commissaire à l’UEMOA, du président du Conseil régional du Centre. Salubrité, sensibilisation, reboisement, don de sang sont, entre autres, les activités prévues.


Les anciens Normaliens de Ouahigouya en AG

C’est ce samedi à l’école nationale des Douanes que se tiendra l’’assemblée générale de l’amicale des anciens élèves du Cours normal Antoine Roche, devenue Lycée Yamwaya. Le bureau sortant présidé par Félix Marie Bernard Tapsoba fera le bilan de sa gestion. Il est prévu un renouvellement du bureau. Le bureau sortant a eu à organiser le soixantenaire de l’établissement, il y a deux ans.


Mouvement Flambeau et lumière : Une halte pour faire le bilan

"Mouvement flambeau et lumière : Une halte pour faire le bilan d’existence au Burkina Faso", c’est sous ce thème que les membres de ce mouvement sont en camp à Dédougou depuis le 23 et ce jusqu’au 30 aout 2010. En effet, chaque deux ans, le mouvement regroupant des jeunes des églises évangéliques du Burkina organise au profit de ses membres un camp d’une semaine dans une des villes du Faso. Le pasteur Ernest Yé est l’animateur du thème principal qui est subdivisé en 5 sous- thèmes.


Un thé - débat à Bobo

Faso 21 et Sya Yiriwa organisent un thé-débat le samedi 28 août 2010 à 15 h 30 mn à l’Espace Jeunesse Dafra de Bobo Dioulasso. Thème : "Jeunesse Bobolaise, quels défis pour le cinquantenaire". Les animateurs du débat sont : Abdoul Karim Sango, Sam’S K le JAH et Smokey.


Lutte contre le SIDA : plaidoyer au CSC

Dans le cadre de ses activités, le Comité d’institution de lutte contre le Sida et les IST du Conseil supérieur de la communication (CSC) organise, le vendredi 27 août 2010 au siège de l’institution à partir de 9 h, une journée de plaidoyer au profit des cadres et du personnel du CSC.


Taxis : opération visite technique au CCVA

La Fédération nationale des taximen du secteur des transports du Burkina (FNTT/STB) à travers le Syndicat des taximen de la solidarité, organise une opération de visite technique qui aura lieu le samedi 28 août 2010 au CCVA sis à Ouaga inter à partir de 7h00.


Quartier Marcoussis de Ouaga : une famille réclame les biens de son défunt fils

S’étant présenté à notre Rédaction comme étant le porte-parole de la famille Kanazoé résidant au secteur 17, quartier "Marcoussis", dans l’arrondissement de Boulmiougou à Ouagadougou, Saïdou Kanazoé nous a expliqué qu’un différend oppose sa famille à la compagne de son défunt frère Boukaré Kanazoé. L’origine de ce conflit serait les biens laissés par ce dernier, à savoir 12 millions de F CFA, une voiture, trois motos et quatre concessions qui se trouvent dans la capitale. La famille du regretté ayant fait rapatrier les effets et la fortune de son fils qui résidait de son vivant à Abidjan en Côte d’Ivoire, aurait été accusée par celle avec qui ce dernier a eu un enfant, sans qu’ils ne soient mariés ni traditionnellement ni légalement, de vouloir confisquer ces biens.

Saïdou nous a confié avoir même été emprisonné pour cela, en 2007, et que son père a échappé à une incarcération grâce à l’intervention des membres de la famille. La police aurait saisi l’entièreté de l’héritage qu’elle aurait remise à la mère de l’enfant de leur feu frère, et leur aurait fait comprendre qu’elle le faisait sur ordre du procureur. Approché, ce dernier leur aurait fait comprendre qu’il n’avait fait qu’appliquer la loi, dans le but de protéger l’enfant. Pour le porte-parole de la famille Kanazoé, sans être contre le bien-être de leur neveu, il leur revenait à eux de désigner la personne qui devait s’occuper de celui-ci, étant donné qu’aucun lien de mariage n’a uni son frère à la mère de son fils qui n’étaient que des concubins. Aussi, interpelle-t-il le Premier ministre et le ministre de la Justice sur cette affaire.


CHR de Ouahigouya : un agent victime d’"insécurité sociale"

A travers cette adresse au ministre de la Fonction publique, le SYNTSHA/Ouahigouya évoque le cas d’un agent qui n’avance plus depuis 1999.

"Monsieur le ministre, Le Comité SYNSTHA du CHR, Ouahigouya a l’honneur de vous faire part de ses préoccupations au sujet des injustices et des préjudices causés par l’application de la grille des Etablissements publics de l’Etat (EPE) aux travailleurs des Etablissements publics de santé (EPS). Au titre de ces injustices et préjudices, il y a l’impossibilité d’avancer pour certains travailleurs. Ce qui affecte gravement la vie actuelle de ces travailleurs et surtout se répercute sur leur retraite. Pour mieux illustrer nos propos, prenons l’exemple que vit actuellement M. Traoré Seydou, aide- comptable au CHR/OHG.

Ce travailleur a atteint le plafond de ses avancements (échelon 16) le 18 octobre 1999. Depuis lors, il vit et travaille sans aucun avancement, ce qui entraîne une sous-cotisation à la CARFO. Voici une situation d’insécurité sociale totale pour un travailleur dans un pays qui prône l’épanouissement de ses ressources humaines. M. Traoré Seydou ira à la retraite le 21 avril 2012. Il a multiplié les recours, d’abord à la Direction générale du CHR, ensuite au ministère de la Fonction publique et enfin chez le Médiateur du Faso. De toutes ces instances, seul le Médiateur du Faso a reconnu impuissamment le tort causé par l’Administration à ce travailleur. Signalons que le cas de M. Traoré Seydou est le plus criard, mais pas le seul. Beaucoup d’autres travailleurs sont dans la même situation ou le seront bientôt. Mais que faire ? C’est justement dans la quête d’une solution définitive à cette étranglante question de la grille des EPE appliquée aux EPS que le Comité SYNTSHA du CHR/OHG sollicite vos pouvoirs pour résoudre ce problème et prévenir les maux futurs. Veuillez agréer monsieur le ministre, l’expression de notre profond respect."


Lotissement à Sandogo : toujours des bisbilles

Cet "habitant écoeuré" de Sandogo désapprouve, dans l’écrit ci-dessous, la façon dont le lotissement est actuellement mené dans le quartier.

"A -t- on le droit de céder un espace à autrui et s’y faire positionner quand vient le moment du lotissement au détriment de l’acquéreur ? Décidément, le lotissement de Sandogo dans l’arrondissement de Boulmiougou ne finira pas de faire parler de lui ! A peine les tractations entre les premiers responsables de la mairie et les autochtones de la localité sont-elles terminées, que commencent des problèmes entre certains de ces autochtones et ceux à qui ils avaient cédé des lopins de terre. Certaines de ces terres sont présentement convoitées par leurs cédants au point que certains s’y sont fait positionner sans doute avec la complicité des membres de la commission.

Ainsi, il est fréquent qu’un habitant non- autochtone voie venir l’attributaire de son terrain, accompagné d’un technicien qui le lui indique. Or, aux dires du premier responsable de la mairie, un terrain bâti et habité ne se situant pas sur une voie ni sur un espace vert, ne saurait être attribué à une autre personne que son occupant. Mais pourquoi une telle situation continue-t-elle de se poser ? Est-ce le premier responsable de la mairie qui est revenu sur ses propos, ou est-ce le fait que d’autres membres de ladite commission d’attribution traitent avec les autochtones ? Vivement que les parcelles concernées soient reattribuées à leurs occupants conformément aux dires du premier responsable, président de la commission d’attribution. Que cette pratique s’arrête car beaucoup d’habitants sont dans l’incertitude et il y va de la crédibilité de la mairie en matière de lotissement et de la future bonne cohabitation entre autochtones et les soi-disant étrangers d’un Sandogo loti."

Le Pays

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