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Affaire FAMAB. SA contre Etablissement Wendpulmdé

Publié le mardi 17 août 2010 à 23h48min

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Un différend commercial oppose une société malienne de fabrique d’aliment de bétail à une société d’import-export du Burkina. Sur la base d’un contrat commercial conclu le 22 mars 2007, les Etablissements Wendpulmdé devaient fournir 10 000 tonnes de graines de coton à la société malienne en quatre lots de 2500 tonnes et selon un échéancier stipulé dans ledit contrat : 1er juin, 15 juin, 1er juillet et 15 juillet 2007. La partie malienne a rempli sa part d’obligations avant même la fourniture de la marchandise, soit 92 500 000FCFA. Elle a également réglé d’avance des commissions d’une valeur de 150 millions de FCFA, ce qui fait au total 242 500 000FCFA. Malheureusement, la société Wendpulmdé n’a pas honoré les termes du contrat.

A la première échéance, seuls 338, 5 tonnes ont été réglés sur les 2500 attendus. N’ayant pas pu régler l’affaire à l’amiable, les deux parties avaient convenu de porter leur différend devant un tribunal arbitral. La sentence arbitrale a ordonné que soit restituée à FAMAB.SA la somme totale de 172 475 000FCFA représentant le montant du reliquat non livré et 18 500 000 FCFA représentant l’avance sur le prix du deuxième lot de graines de coton. Depuis le 6 mai 2009, date à laquelle la sentence a été livrée, FAMAB. SA n’a reçu aucun copeck, malgré les différentes relances. Voilà un cas typique qui obscurcit l’environnement des affaires, à un moment où les politiques font tout pour attirer des investisseurs. On est où là ?


Une soirée aux urgences traumatologiques de Yalgado Ouédraogo

Il faut vraiment saluer le courage et l’esprit de sacrifice de ces hommes et femmes qui travaillent dans les services d’urgence de nos hôpitaux. Ayant été amené par la force des choses à séjourner pendant près de six heures un après midi aux urgences traumatologiques de l’hôpital Yalgado, nous avons pu mesurer l’énorme charge de travail qu’endurent ces travailleurs et surtout la détresse dans laquelle ils évoluent. Il est impossible d’être indifférent à la souffrance des hommes même quand on a été endurci par l’habitude. Le spectacle de la souffrance des grands accidentés est absolument insupportable. Et quand on est médecin et qu’on se trouve incapable d’observer la notion d’urgence, simplement parce qu’on est débordé, c’est terrible. Et voyez-vous quand on n’a pas les moyens et qu’on se retrouve en ces lieux, le médecin ne peut au mieux que vous délivrer une ordonnance. Si vous ne pouvez pas payer, il ne reste qu’à vous en remettre à Dieu. C’est le cas de ce blessé qui traînait dans le couloir cet après midi du lundi 26 juillet, hurlant après chaque passant pour demander secours. C’est vrai que ce n’est pas facile, mais il faut se pencher sur de telles situations. Quand à nous qui sommes arrivés aux environs de 15h 30 avec notre blessé dont nous ignorions le diagnostic vital, il a fallu attendre aux environs de 22 h. pour bénéficier des services radiologiques. Pas moyen aussi de mettre la main sur le brancardier qui s’était caché pour se reposer, épuisé qu’il était par une journée de labeur solitaire ! Monsieur le ministre Bouda, ka nana yé !


De la bonne gouvernance parlons-en

S’il y a quelque chose qu’il faut concéder à Roch Marc Christian et à ses camarades, c’est que leur parti est effectivement un grand parti. Sous l’angle quantitatif bien sûr, mais aussi sous l’angle des moyens. Il suffisait de voir les grosses cylindrées stationnées dans la cour de la Maison du peuple à l’occasion du 3ème congrès extraordinaire du CDP. Directeurs d’institutions, chefs de services, hauts commissaires, gouverneurs, ministres, ambassadeurs, tous étaient là pour assister à l’onction du grand camarade. Il y avait Tertius mais aussi Bembemba, le ministre des Finances. Alors, question : aux frais de qui tout ce beau monde a-t-il effectué le déplacement de Ouagadougou ? S’est-on assuré que toutes ces grosses cylindrées n’ont pas consommé le carburant destiné au fonctionnement des services de l’Etat ? Les véhicules utilisés sont-ils des véhicules personnels ou alors ceux de l’Etat ? Qui a payé les billets de nos ambassadeurs ? S’est-on assuré qu’ils n’ont rien piqué dans la caisse pour s’offrir le voyage ? Quand on sait que plus on a l’argent plus on aime le gratuit, il est permis de douter que tout s’est passé de manière clean. Quand tous les grands commis se bousculent dans un parti qui de surcroît gère les affaires de l’Etat, il faut craindre légitimement que certains confondent les caisses !

L’Evènement

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