Après traitement, les cartes sont déposées dans les différentes mairies d’arrondissement par les services de l’ONI, pour être distribuées aux demandeurs. Curieusement, les intéressés sont amenés souvent à se rendre aux domiciles de certains conseillers municipaux qui auraient retiré les cartes à leur place.

L’ONI déplore ce service peu loyal de ces représentants municipaux qui ne serait pas gratuit. Ces conseillers sont appelés donc à faciliter la tâche aux citoyens et à l’ONI qui ne ménage aucun effort pour satisfaire les populations.

Banditisme : Des agressions au secteur n°28 de Bobo-Dioulasso

Courant juin 2010, un samedi matin vers 5 heures, RZ est agressé à coups de couteaux à « Belle-Ville », juste à côté de la trame verte située entre le Lycée national et un temple protestant, au secteur n°29 de Bobo-Dioulasso. Selon le malheureux, c’est en se rendant au temple qu’il a été accosté par deux jeunes à moto (une JC X ONE). Ceux-ci ont fait semblant d’être perdus dans le quartier. Sans méfiance, il a tenté de leur donner des indications et c’est alors que, contre toute attente, il a reçu des coups de couteaux au ventre et au cou.

Il s’est écroulé et les bandits se sont emparés de son portable ainsi que son porte-monnaie, avant de disparaître. Ce sont les sapeurs-pompiers alertés, qui viendront quelques minutes plus tard pour sauver l’infortuné RZ en train de se vider de son sang. Quelques jours plus tard, un autre habitant du quartier est sauvagement agressé au même endroit.

C’est dans un état comateux, que celui-ci est arrivé à l’hôpital. Les cas d’agressions criminelles sont légion à « Belle-Ville » et plus particulièrement dans cette partie du quartier. Selon les informations, il s’agirait toujours des mêmes délinquants opérant sur la moto JC X ONE. Les forces de défense et de sécurité sont interpellées afin de mettre hors d’état de nuire ces bandits qui n’hésitent pas à poignarder leurs victimes. Quant à la population, elle est appelée à la vigilance et surtout, à aider la police par la dénonciation de tout cas suspect.

Gaoua : tous les policiers affectés

Suite à la malheureuse situation ayant provoqué des troubles à Gaoua, la quasi-totalité des agents de police en fonction dans cette ville a été affectée un peu partout dans le pays, mais loin de la région du Sud-Ouest. Désormais, seuls les éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) dépêchés à Gaoua sont perceptibles dans la cité.

La sécurité des banques et autres institutions qui bénéficiaient des services de la police est à présent assurée par la police municipale et la CRS. Selon certaines indiscrétions, cette dernière va remplacer la police nationale sur place et ses éléments qui y sont déjà, seront définitivement affectés dans la localité.

Sidwaya