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On murmure : Lamentation d’une veuve

Publié le mercredi 11 août 2010 à 00h35min

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Il est revenu à Kantigui qu’une veuve a été victime d’une chute dans une latrine construite par l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) au secteur 18 de Ouagadougou. Cet accident a occasionné une fracture ouverte de sa jambe gauche. Depuis 2003, date de l’accident jusqu’à nos jours, elle aurait du mal à se faire entendre. « C’est l’ONEA qui est venu nous sensibiliser sur les latrines et nous dire de creuser les fosses sceptiques.

Il est revenu ensuite avec ses dalles et ses ouvriers pour la réalisation de l’ouvrage. L’ONEA nous a même rassurée que ses dalles ont une durée de vie de 10 ans. Mais environ 5 années après, les dalles ont cédé et je me suis retrouvée au fond de la fosse. Lorsque j’ai informé l’ONEA de ce qui m’est arrivé, personne n’est venu constater jusqu’à ce jour. Je me suis soignée par mes propres moyens pendant 3 ans.

J’ai alors intenté un procès contre l’ONEA », raconte veuve I/N.M à Kantigui. De report en report, le procès a finalement eu lieu mais la veuve du secteur 18 est condamnée à payer les frais du procès parce qu’elle ne détiendrait pas une convention signée entre elle et l’ONEA et qui prouverait que les latrines ont été réalisées par l’ONEA.

L’avocat de la veuve a fait appel. La dame reçue par Kantigui dit croire en la justice de son pays et espère une issue favorable. « L’ONEA ne nous a jamais parlé de convention à signer. Je ne suis qu’une Burkinabè d’en bas. En vertu de quoi je peux accuser l’ONEA si je n’avais pas été victime de ses réalisations ? », s’interroge Mme veuve I/N M


Visite inopinée du Mogho Naaba Baongho chez Albert Bamogo

Il est parvenu à Kantigui que le Mogho Naaba Baongho, empéreur des Mossé, a fait une visite inopinée chez Albert Bamogo, très connu dans le milieu du sport en particulier dans le basketball. C’était à l’occasion de la 8e édition de la coupe Ismaël Kouanda en Karaté-do au plateau omnisports du secteur 22 de Ouagadougou.

La résidence du promoteur de la coupe, Albert Bamogo en basketball, est située non loin de l’aire de jeu, et l’empereur des Mossé n’a pas hésité à rentrer dans ce lieu lorsqu’Albert Bamogo le lui a indiqué. Kantigui imagine toute la fierté des membres de la famille Bamogo en ce jour mémorial du grand maître de karaté (Ismaël Kouanda) disparu, il y a une dizaine d’années qui fut également le maître du Mogho Naaba Baongho


Déboires d’un cuisinier

Kantigui a été mis au courant d’une situation difficile vécue par un cuisinier du nom de BBB employé par un officier pilote de ligne (A.A). Sur ordre de son ancien patron, il aurait manœuvré le véhicule de la patronne stationné dans le garage familial pour permettre à celui-ci de pouvoir dégager le sien. Malheureusement, raconte-t-il, à Kantigui, ce jour-là, la manœuvre a été mal menée et le véhicule de la patronne a été endommagé suite à un choc contre le mur.

L’acte commis par le cuisinier lui aurait valu purement et simplement un licenciement. C’est alors que BBB décida de saisir l’Inspection du travail pour qu’il se prononce sur l’affaire. Quatre convocations auraient été délivrées à son patron qui n’aurait répondu qu’à deux d’entres elles et cela en se faisant représenter par son beau frère N.F. A la grande surprise du cuisinier, NF qui représente le patron lui délivre à son tour une convocation émise par l’Inspection du travail.

Le cuisinier refuse de réceptionner cette convocation arguant que son patron doit au préalable résoudre son problème avant de se plaindre à la même Inspection de travail. Un jour, pendant qu’il assistait à une kermesse au secteur n° 17 de Pissy (Ouagadougou), des policiers à bord du véhicule de NF ont empoigné BBB. Il aurait été conduit séance tenante au gnouf sous le prétexte qu’il est l’assassin qui égorgeait ses victimes à Zongo (quartier périphérique du secteur n°17).

Lors de son interrogatoire le 31 juillet dernier, le cuisinier BBB se serait vu accuser cette fois-ci de tentative de vol de la voiture de l’épouse de son ancien patron. Il soutient avoir été contraint à signer un engagement de règlement à l’amiable de l’affaire qui l’oppose à son ancien patron.

En contre- partie BBB se voit proposer la somme de 60 000FCFA (2 mois de salaire) et s’engage à « mettre fin à toute action concernant le litige à l’Inspection du travail de Ouagadougou ». Sur le document portant engagement du règlement à l’amiable qu’il a présenté à Kantigui on peut lire ceci : « le présent règlement à l’amiable porte sur une affaire de tentative de vol de véhicule et destruction volontaire de biens ».

S’étant rendu à l’Inspection du travail après signature de l’engagement pour annuler la procédure, BBB s’est vu dire que l’Inspection du travail ne reconnait pas la validé dudit document. BBB par crainte de se retrouver au frais lance un appel aux bonnes volontés et aux autorités judiciaires pour que le droit soit dit. Kantigui promet de suivre l’évolution de cette affaire


Chefferie traditionnelle : Naba Boalga de Dawelgué chez les siens résidant en Côte d’Ivoire

Kantigui s’est laissé dire qu’en marge d’une mission qu’il a effectuée à Abidjan en Côte d’Ivoire, Naba Boalga de Dawelgué (Commune rurale de Saponé), de son nom à l’état civil Issaka Sourwèma, a présidé à une réunion des ressortissants de son village résidant en Côte d’Ivoire.

De Daloa à Abengourou et de Yamoussoukro à Abidjan, une cinquantaine de représentants des ressortissants de Dawelgué en Côte d’Ivoire ont bravé les péripéties des voyages pour se rendre à Diatokro, campement burkinabè situé à 80 Kms à l’est d’Abidjan, afin d’écouter le message de leur chef traditionnel, lui soumettre leurs préoccupations et discuter de divers sujets.

Selon les sources de Kantigui, le souci de Naba Boalga en initiant cette rencontre était d’encourager ses oncles, frères et cousins à respecter les lois, règlements et coutumes de l’Etat de Côte d’Ivoire et des populations Ivoiriennes.

L’occasion étant belle, Naba Boalga a fortement invité ses sujets à prendre part à la réalisations des projets de développements qu’il a initiés au village : construction de cinq logements d’instituteurs, d’un barrage, d’un dispensaire et d’une maison des jeunes.

kantigui note que les représentants des ressortissants qui se sont d’abord réjouis de sa visite (habituellement, ce sont les populations qui rendent visite aux chefs et non l’inverse) ont ensuite assuré Naba Boalga de leur engagement à ses côtés pour le développement du village. A cet effet, une Association des Ressortissants de Dawelgué en Côte d’Ivoire, avec des antennes régionales, vera bientôt le jour pour mobiliser et sensibiliser ses membres dans la perspective de l’épanouissement du bayiri natal


Que se passe-t-il entre les ressortissants du Bénin au Burkina ?

Cette question, Kantigui se la pose depuis qu’il a eu vent d’incidents ayant émaillé la commémoration du cinquantenaire de ce pays frère du Burkina Faso, du 30 juillet au 1er août 2010 à Ouagadougou. Kantigui a ouï dire que la responsable du comité d’organisation a été violemment prise à partie par une personnalité influente de la communauté, et en public. Pire, ladite personnalité l’aurait littéralement déshabillée devant témoins si ceux-ci ne s’étaient pas interposés pour sauver son vêtement et éviter l’esclandre.

De ce qui ressort des confidences faites à Kantigui, cette rixe publique ne serait que la manifestation superficielle d’un conflit souterrain qui divise jusqu’à ce jour les fils et filles du Bénin au Burkina depuis le séjour du président Yayi Boni dans notre pays. Le chef d’Etat béninois aurait à son passage « enfeuillé » la communauté, mais la gestion du don n’aurait pas donné satisfaction à l’ensemble des bénéficiaires.

Autrement dit, des gens se seraient sucrés sur le dos des autres, ce qui vaut une avalanche de critiques virulentes à l’endroit de certains responsables de la communauté. Kantigui ne peut que déplorer l’existence d’un climat aussi délétère entre les membres d’une communauté que l’on sait très pacifique, digne et éprise de paix et, de ce fait, en appeler à un règlement pacifique du différend qui, a-t-il entendu dire, avait réussi à disperser les uns et les autres, jusqu’à ce qu’un effort soit fait par certaines bonnes volontés pour les regrouper autour du cinquantenaire


La police de Pama interpelle quatre présumés agresseurs

Il est parvenu à Kantigui que la police de Pama dans la province de la Kompienga aurait interpelé dans la matinée du vendredi 6 août dernier, 4 individus soupçonnés d’avoir perpétré des agressions à main armée dans des familles à Kompienga.

Tout serait parti des enquêtes ouvertes par la police de Pama suite à des plaintes de victimes d’agression courant mai dernier dans la commune de Kompienga. Un des agresseurs aurait été reconnu par une victime qui l’a dénoncé à la police de Pama. De fil en aiguille, quatre personnes auraient été interpelées et placées en garde à vue à Pama. Ces quatre individus auraient également reconnu à la police avoir participé à des attaques à main armée sur les axes routiers de la province.

De source digne de foi, leur dossier est en train d’être bouclé pour un transfert des présumés malfrats devant les juges de Fada N’Gourma où leur sort sera scellé dans les jours à venir. Kantigui salue cette collaboration entre policiers et population civile qui a permis de mettre ces quatre individus en lieu sûr.

Kantigui

Sidwaya

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