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Campagne de reboisement à Garango : Lergho donne le ton avec 2500 plants mis en terre

Publié le jeudi 5 août 2010 à 08h55min

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Issouf Zabsonré, coordonnateur de l’AIDR

Lergho, village situé à 14 km de Garango a servi de lieu, le vendredi 30 juillet 2010, à l’association Appui aux initiatives locales de développement rural (AIDR) pour le lancement de sa campagne de reboisement 2010 dans les villages de la commune de Garango sous le parrainage du directeur de cabinet de la présidence du Faso, Assimi Koanda.

« Si vos projets portent à un an, plantez du riz ; dix ans et plus, plantez un arbre » ! Ce proverbe qui rejoint celui chinois : « Celui qui a planté un arbre avant de mourir n’a pas vécu inutile » semble être bien compris par le Bissakou en cette période hivernale. Sans arbres, pas de pluie, ni humidité, donc pas d’arachide aussi.

En effet, en réponse au slogan, « pour le cinquantenaire, je plante et j’entretiens un arbre. Et toi ? », l’association Appui aux initiatives locales de développement rural (AIDR) a lancé sa campagne de reboisement 2010 dans les villages de la commune de Garango en présence du premier responsable de la région du Centre-Est, le gouverneur Siméon Sawadogo. L’opération a eu lieu tout juste après une fine pluie.

Ce qui a poussé le gouverneur à déclarer que « la rencontre est bénie ». L’opération de lancement a contribué à la mise en terre de 2500 plants sur 5 ha dans la cour de l’école B de Lergho. Et elle est placée sous le parrainage du directeur de cabinet de la présidence du Faso, Assimi Koanda.

Son représentant à la cérémonie, Mansa Ountana a transmis à la population, l’adhésion du parrain au reboisement et à la lutte contre la désertification engagée par l’AIDR. Tout en félicitant l’initiative de l’AIDR, le gouverneur Siméon Sawadogo a indiqué que la campagne de reforestation correspond aux engagements du Président du Faso qui a appelé à la préservation des ressources naturelles et à la lutte contre la désertification.

« Dans le cadre du cinquantenaire de notre Indépendance, les premiers responsables de notre pays ont voulu que chaque Burkinabè plante au moins un arbre pour le cinquantenaire. Cette activité vient rappeler cela », a-t-il ajouté. Pour le coordonnateur de l’AIDR, Issouf Zabsonré, l’appel du ministre de l’Environnement « un arbre pour le cinquantenaire », est une opportunité pour l’association de mobiliser la population, les élèves afin de les sensibiliser sur les défis de la désertification et la sauvegarde de l’écosystème.

L’assurance a été donnée que les plants déjà mis en terre seront protégés. Selon, M Zabsonré, il y a des engagements pour la protection de ces arbres. L’AIDR a obtenu de l’ONG Born Fonden trois mille grilles de protection qui seront livrées le 16 aôut prochain. « La population, le directeur de l’école de Lergho, les élèves, l’ensemble du personnel de l’école et le personnel forestier en poste à Lergho ont pris l’engagement de protéger les arbres mis en terre », s’est réjoui le coordonnateur de l’AIDR.

De toutes façons, le gouverneur de la région du Centre–Est, Siméon Sawadogo , après avoir donné le coup d’envoi, a mis en garde ces Bissa en ces termes : « Si l’arbre meurt, on va le remplacer par un Bissa ». Donc, à bon entendeur salut !

Boureima SANGA


Les objectifs de l’AIDR :

Œuvrer pour le développement à la base conformément aux options socioéconomiques du Burkina Faso ;

Identifier et appuyer les structures rurales en l’occurrence les groupements, les coopérations et associations villageoises dans l’optique de renforcer les capacités de prise en charge de leur propre développement ;

Mettre à la disposition des organisations et structures de développement, des compétences dans le domaine de l’identification, de l’évaluation et de la gestion de programmes de développement ;

Développer des actions sociales et humanitaires envers les orphelins et familles victimes du VIH/SIDA, les autres maladies endémiques, les handicapés et nécessiteux, etc.

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