"Monsieur le Ministre,

Je suis résidente de Pissy et depuis le démarrage du bitumage de la RN n°1, c’est l’angoisse en permanence. En fait, les ruelles ou pistes de déviation que les flèches nous indiquent ne respectent pas les qualités minimales d’une route praticable. Comme d’habitude, il s’agit de se débarrasser des usagers ; pourvu que les travaux se déroulent bien, les usagers n’ont qu’à aller se faire voir ailleurs. En fait, l’entretien de ces ruelles ou pistes ne préoccupe pas l’entrepreneur, n’en parlons pas de l’éclairage des déviations. C’est vraiment dommage que des travaux de bitumage d’une telle ampleur n’aient pas prévu l’entretien des déviations principales et secondaires et selon l’évolution des travaux. Monsieur le Ministre, je voudrais savoir à qui incombe la responsabilité d’entretenir ou d’éclairer les déviations à travers la ville de Ouagadougou. Partout il y a d’énormes problèmes. Surtout en cette période de vacances et de pluies. Dans le cas spécifique de Pissy, qui faut-il interpeller : la mairie de Boulmiougou ou l’entreprise adjudicataire ? En attendant, je prie Dieu que le Premier ministre Tertius Zongo veuille bien aller visiter ou inaugurer des travaux vers Zaghtouli et au-delà. Son dernier déplacement aura en effet été salutaire : on a remblayé certains nids d’éléphants."

Namsigui : le calvaire des populations

Lasses d’attendre la réfection du tronçon qui les relie à Kaya, les populations de Namsigui lancent un cri du coeur pour que quelque chose soit fait en leur faveur.

"Namsigui, chef-lieu du canton de Kirgoutenga, est un village situé à 25 km de Kaya, chef-lieu de la province du Sanmatenga. Chaque année, et cela depuis bientôt une décennie, ce village est totalement isolé de son chef-lieu de commune en saison hivernale. Chaque saison pluvieuse est vécue avec anxiété par les populations de Namsigui. La raison est l’état très défectueux de la voie car plusieurs malades en évacuation du CSPS du village en direction du CHR de Kaya meurent en cours de route. Ce tronçon de 6 km qui relie Namsigui à la route Kaya-Kongoussi au niveau du Lac Dem n’a jamais connu une bonne réparation. A quand une réaction urgente des autorités locales du Centre-Nord pour mettre fin à ce calvaire dudit village qui a encore enregistré son premier décès dans ce mois de juillet 2010 ? Vivement que les autorités de la commune et de la région s’emploient à trouver une issue heureuse pour le bien-être de tous. Ce cri du cœur est un appel aux autorités locales compétentes à trouver une solution heureuse dans les meilleurs délais pour les populations meurtries du village de Namsigui."

ONEA : ces pannes récurrentes

Dans cette lettre ouverte au DG de l’ONEA, Alidou Wandaogo se plaint de fuites d’eau récurrentes dans son six-mètres. Monsieur le Directeur, Je viens par la présente vous expliquer la mauvaise exécution des travaux de branchements d’eau dans les quartiers. Je précise encore "mauvaise exécution", car après des travaux de branchements chez mon voisin, il y a de cela une année, chaque mois, nous assistons à ‘’une inondation’’ dans le six-mètres où nous habitons. Je suis très fatigué d’appeler le numéro vert qui est le 80 00 11 11. Vous pouvez consulter le registre des appels de fuite d’eau pour comprendre pourquoi je dis mauvaise exécution des travaux de branchements.

En moins d’une année, le service chargé des fuites d’eau est passé plus de quinze fois pour le même travail et au même lieu. Cette semaine, il a fallu quatre jours de fuite d’eau pour que le service de dépannage passe pour la réparation au même lieu. Vous constaterez qu’après la fuite d’eau très importante de la semaine dernière, les usagers étaient obligés de changer de route, car celle-ci était totalement dégradée et certains voisins ne pouvaient plus sortir sans traverser l’eau qui coulait. De grâce, monsieur le Directeur général, ouvrez l’œil sur vos agents qui ne travaillent pas asez bien. Vous pouvez vérifier sur le registre de signal de fuite d’eau pour voir si le nom de monsieur Alidou Wandaogo, police n°00055654, n’y figure pas chaque mois. Je suis complètement fatigué de vous appeler pour le même travail. Je ne suis pas technicien en la matière mais je pense que la fosse creusée ne respecte pas les dimensions données pour la tuyauterie. La preuve est que le service chargé du dépannage passe toujours pour la même panne au même lieu et pour le même travail. Sur ce, je vous quitte tout en espérant que vous prendrez note de ce dont je viens de vous informer.

Pissy : un magistrat et des jeunes à couteaux tirés

Au quartier Pissy de Ouagadougou, une crise oppose des jeunes à un magistrat. Ce dernier ne veut pas les voir se réunir et prendre leur thé en face de chez lui, sous un arbre pourtant situé de l’autre côté de la rue. La situation n’a pas encore dégénéré en conflit ouvert grâce à l’intervention de bonnes volontés, mais l’explosion semble inévitable si le magistrat ne revient pas sur sa décision. Les jeunes disent que leur voisin n’a donné aucune explication à ce refus de les voir se regrouper, sauf qu’il ne veut pas qu’on le voie rentrer et sortir de chez lui.

Accès à l’information : toujours des obstacles majeurs

Le Premier ministre, Tertius Zongo, a maintes fois attiré l’attention des services publics sur la nécessité de faciliter l’accès de la presse aux sources d’information. L’agence de presse Labor fait cependant le constat que les obstacles à l’accès aux sources d’information persistent. Car, « pour de simples documents(décret, loi, rapport de synthèse ...) qui ne relèvent pas du secret d’Etat , des responsables de services administratifs exigent à la presse des demandes écrites préalables qui doivent suivre un long circuit bureaucratique avant l’autorisation d’accès à ces sources d’information". Elle invite par conséquent le gouvernement à donner des directives fermes aux chefs de services administratifs, aux documentalistes et archivistes pour que tout homme de presse détenteur de la carte de presse puisse avoir facilement accès aux documents et autres sources d’information. "En dehors des services du Journal officiel où l’accès aux documents est facile moyennant un paiement du Journal officiel ou une consultation sur place, la plupart des services administratifs traînent le pas pour l’accès facile aux sources d’information au Burkina », ajoute-t-elle.

Campagne de reboisement 2010 dans les villages de Garango

Le 30 juillet 2010 aura lieu dans la cour de l’école B de Lergho (village situé à 14 km au sud de Garango), la cérémonie de lancement officiel de la campagne de reboisement 2010, visant à couvrir plusieurs villages dans le département de Garango. La cérémonie sera placée sous le haut patronage du gouverneur de la région du Centre-Est. Selon le recensement administratif effectué en 2004 au titre de la couverture sanitaire, la population de Lergho était estimée à 4837 habitants. Elle est essentiellement constituée de l’ethnie bissa, mais comporte également de nombreux migrants peulh, mossi et gourounsi principalement installés dans les agglomérations. La campagne est organisée par l’association Appui aux initiatives locales de développement rural (AIDR) qui oeuvre pour la promotion socio-économique des populations.

Le centre de football et de métiers de l’ASAF recrute

Bientôt, ce sera la rentrée des classes et on s’active dans certaines écoles pour les recrutements d’élèves. C’est dans ce sens que l’Association sportive de l’avenir du Faso (ASAF) procède au recrutement des élèves pour son centre de football et de métiers. Il s’agit d’un centre de sport, études, formation aux métiers des jeunes footballeurs (CFFA-Métiers / ASAF). Le recrutement est prévu pour les 12,14 et 15 août 2010 à partir de 7h sur son terrain d’entraînement au secteur 30.

Eliminatoires CAN juniors 2011 : les Etalons font jeu égal avec les Ecureuils

Dans le cadre de la phase aller des éliminatoires de la CAN juniors, les Etalons étaient à Cotonou où ils ont affronté les Ecureuils du Bénin le dimanche 25 juillet dernier. A l’issue du temps réglementaire, les deux formations ont fait jeu égal 0 but partout. Il faut noter que la manche retour est prévue dans deux semaines à Ouagadougou.

Le Pays