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On murmure : Une vingtaine de jeunes burkinabè rapatriés de Libye

Publié le mercredi 23 juin 2010 à 00h17min

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Il est parvenu à Kantigui qu’un vol d’Afriqiyah Airways en provenance de Tripoli en Libye dans la nuit du jeudi 17 juin 2010 a débarqué une vingtaine de jeunes burkinabè, en situation irrégulière sur le territoire libyen. Les intéressés auraient été mis en détention pendant 4 mois avant d’être reconduits cette nuit vers le Burkina Faso natal. Kantigui a également appris que les autorités policières burkinabè étaient à l’accueil des rapatriés mais se demande quel sort est réservé à ces jeunes une fois de retour au bercail ?


Des suggestions pour une meilleure organisation de l’examen du CEP

Kantigui a reçu une contribution d’une citoyenne burkinabè pour une meilleure organisation de l’examen du Certificat d’études primaires (CEP). Premièrement, elle suggère la saisie de tous les sujets au lieu de les recopier au tableau compte tenu du cadre nouveau (la salle de classe) dans lequel composent les élèves. Le changement de cadre pourrait à son avis jouer sur la psychologie des enfants et constituer un facteur défavorable pour les candidats.

Aussi, la citoyenne qui s’adresse aux premiers responsables de l’éducation de base souhaite l’établissement d’un calendrier clair et harmonieux de proclamation des résultats du CEP sur toute l’étendue du territoire. Le constat étant que cette année par exemple, des candidats de certaines localités ont connu leurs résultats le 17 juin dernier tandis que d’autres comme ceux de Ouagadougou ont attendu jusqu’au 21 juin pour être situés sur leur sort. Les épreuves ont été administrées les 8 et 9 juin 2010. Kantigui espère que le message sera entendu par qui de droit.


Sécurité globale : l’OTAN et l’Afrique se rapprochent

Kantigui s’est laissé dire que le chef d’état-major général des armées burkinabè, le général Dominique Djindjeré séjourne depuis le 20 et ce jusqu’au 23 juin 2010 en Turquie. Le général Djindjeré y est dans le cadre d’un séminaire de haut niveau organisé par la Turquie et l’OTAN sur le thème « Nouveau concept stratégique de l’OTAN relatif à l’avenir des programmes de partenariat ». A ce titre et dans l’optique de la sécurité globale, le chef d’état-major général des armées burkinabè, a-t-on appris à Kantigui, fera une communication sur « les perspectives de coopération entre l’OTAN et l’Afrique ».

Le séminaire qui se tient sur la base de l’OTAN à Cannakale devrait poser les jalons d’une coopération militaire plus forte entre l’OTAN et les pays africains, en cette période de défis à relever en matière de sécurité internationale et de lutte contre le terrorisme. Kantigui note qu’il est la seule expertise militaire africaine qui a eu l’honneur d’être invitée à cette rencontre et que c’est la seconde fois, en l’espace de trois mois, que l’expertise du Burkina et particulièrement, celle du chef d’état-major général des armées burkinabè est sollicitée au-delà de nos frontières. En mars 2010, il était en effet intervenant principal à l’ouverture d’un autre séminaire organisé à l’intention d’officiers supérieurs africains à Washington.

Il avait alors développé à cette rencontre le thème : « Quel leadership pour la haute hiérarchie militaire face aux défis du secteur de la sécurité en Afrique ». Kantigui se réjouit de cet intérêt sans cesse grandissant pour notre armée, au plan international ; preuve que notre « Grande muette », comme on le dit, sait aussi valoir utilement ses compétences intellectuelles partout où besoin est.


Des comptes d’épargne pour les lauréats des Galian

Kantigui a applaudi des deux mains le geste du parrain de la 13e édition des Prix Galian célébrée le 14 mai dernier à Ouagadougou. En effet, Paul Ismaël Ouédraogo, le parrain en question a eu la géniale idée de mettre à la disposition d’un enfant de chaque lauréat des Prix Galian de l’édition 2010 des différentes catégories un compte d’épargne de 25 000 FCFA.

Les lauréats qui n’auraient pas encore d’enfants ont eux aussi ouvert le compte à la Caisse nationale d’épargne (CNE). Voilà un acte hautement salué par les professionnels de l’information et de la communication. Kantigui ne peut que dire grand merci à Paul Ismaël Ouédraogo et souhaiter que d’autres puissent encourager les hommes de médias à leur manière.


De la vigilance à la CARFO

Il est parvenu à Kantigui, que c’est en principe aujourd’hui que sera prononcé, au palais de justice de Ouagadougou, le verdict relatif au jugement d’un agent de la CARFO, du niveau CEP, qui n’aurait pas trouvé d’autres moyens pour sa promotion interne que d’aller, selon certaines sources, se faire fabriquer un diplôme de BAC G2 par un informaticien. Fort heureusement, il est tombé dans les filets de la gendarmerie qui était dans les parages qui l’a écroué depuis plus d’un mois à la MACO. Espérons que cette action contribuera à moraliser la vie au sein de cette institution qui en a certainement besoin pour mieux garantir nos vieux jours.


Halte aux vols de bouteilles de gaz !

Kantigui dans ses ballades nocturnes est tombé sur un commerçant larmoyant dans un quartier de Ouagadougou. Des voleurs venaient d’emporter ses bouteilles de gaz soit 10 bouteilles de 12, 5 kg chacune, toutes pleines, 15 bouteilles de 6 kg chacune également remplies et enfin une bouteille vide de 6 kg.

Voilà une raison pour pleurer à chaudes larmes d’autant plus que le commerçant aurait déjà été victime de vols. Kantigui qui est régulièrement interpellé sur les cas de vols de bouteilles à Ouagadougou invite les autorités compétentes, notamment l’Inspection générale des affaires économiques et la direction générale du commerce à prendre leurs responsabilités pour mettre fin à la vente incontrôlée des bouteilles de gaz vides.

En effet, selon les textes régissant le secteur des gaz dont Kantigui a pris connaissance, seuls les distributeurs sont responsables de leurs bouteilles et par conséquent sont les seuls habilités à vendre les bouteilles portant leur marque. Kantigui estime que c’est la non-application rigoureuse de ces textes qui explique les vols fréquents des bouteilles dans la ville de Ouagadougou ; les voleurs ayant la possibilité de les replacer aussitôt chez les petits commerçants au bord de la rue sans inquiétude. Il est temps de faire quelque chose.


Complaintes de jeunes

Kantigui a reçu la visite de deux jeunes du village de Yagma se plaignant de l’attribution des parcelles dans la localité. Ces jeunes ne comprennent pas pourquoi ils ne sont pas attributaires de parcelles à Yagma où ils sont nés et où ils ont grandi alors que des allogènes viennent d’en bénéficier.

Etant recensés comme les autres demandeurs, les deux jeunes affirment avoir eu des promesses de parcelles depuis belle lurette mais n’ont jamais été satisfaits. Pire, ils auraient été envoyés dans le village de Pazani où des parcelles auraient été dégagées. Là aussi, ils feront face au refus des autochtones de ce village. Ne sachant pas à quel saint se vouer, les deux jeunes se confient à Kantigui dans l’espoir que leur cause sera entendue.


Les Editions Sidwaya félicitées

Kantigui a accueilli avec enthousiasme les félicitations du Président du Comité d’organisation de Flintlock 2010. Et voici le contenu de la lettre de félicitations : « Le Burkina Faso a abrité l’exercice militaire multinational Flintlock 2010 du 03 au 22 mai 2010. Vous avez bien voulu désigner à cette occasion Messieurs Bachirou NANA et Rémy ZOERINGRE pour en assurer la couverture médiatique.

Le sérieux, la constance et le professionnalisme dont ils ont fait preuve, ont conféré une grande visibilité à cette manœuvre, contribuant ainsi à son succès. Aussi, ai-je l’honneur de vous remercier très sincèrement pour votre soutien inestimable et de vous demander de témoigner ma satisfaction à vos personnels concernés.

En espérant pouvoir bénéficier d’un tel accompagnement pour les activités similaires à venir, je vous prie d’agréer, monsieur le Directeur général, l’expression de ma considération distinguée ». Signée Colonel-Major Gilbert DIENDERE.


Un peu d’égard pour l’être humain

Kantigui a été témoin d’une scène indigne d’un chauffeur de taxi le week-end dernier. Après avoir fauché un usager de la route dans la soirée du samedi 19 juin 2010, le conducteur de taxi n’a pas daigné s’arrêter. Le chauffard a poursuivi impunément sa course mais c’était sans compter avec la témérité et l’action citoyenne d’un témoin de l’accident qui, toute affaire cessante, s’est décidé à le poursuivre jusqu’à lui mettre la main dessus au niveau de la gare de taxi de Yamtenga.

Et c’est là que les éléments de la brigade anti-criminelle sont venus le « cueillir ». Kantigui qui n’apprécie pas de telles attitudes, fustige le comportement de ces chauffeurs qui n’ont aucun respect pour l’être humain. Kantigui met en garde les chauffards irresponsables qui sèment la mort et le deuil sur leur passage sans manifester le moindre égard pour leurs victimes. De grâce, la vie sur terre n’est que passage. Préservons-la.

Kantigui

Sidwaya

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