Et c’est aux environs de 9 heures que l’attaque aurait été menée par trois bandits lourdement armés, à une dizaine de kilomètres de Pama. Le chauffeur et trois autres occupants du véhicule touchés par les tirs auraient été évacués au Centre médical de Pama pour recevoir les soins. Le personnel soignant ayant constaté l’état de santé grave du chauffeur, aurait ordonné son transfert vers l’hôpital de Fada N’Gourma mais grièvement atteint à la tête, il est décèdé en cours de route. Du nom de Abdoulaye Yamba, le défunt chauffeur serait natif de Koupéla.

Il aurait laissé derrière lui, deux veuves et une douzaine d’enfants. Plusieurs éléments de sécurité auraient été dépêchés dans la zone pour essayer de retrouver les auteurs de l’attaque qui se seraient enfuis dans la forêt. Une enquête est aussi ouverte par la gendarmerie de Pama pour faire la lumière sur cet événement malheureux. Vivement que les pandores retrouvent ces hors-la-loi qui ne font que de la désolation dans les familles

Bangr-Weogo, l’oublié du 1er septembre

Le parc urbain Bangr-Weoogo, on se rappelle, a aussi souffert lors de la pluie diluvienne du 1er septembre 2009. Kantigui qui y a fait un tour le week-end passé, a constaté avec tristesse, que la clôture du parc tombée en plusieurs endroits attend toujours d’être reconstruite. Kantigui s’est laissé dire qu’on s’est occupé en priorité des humains.

Ce qui est louable ; mais Kantigui a noté que cette situation attire d’avantage de "prédateurs" de la nature, sans oublier les animaux de la réserve qui effectuent des excursions hors du parc pour aller brouter l’herbe dans les périmètres maraîchers au grand dam de leurs propriétaires...Bien de riverains voudraient également les voir dans leur sauce que dans leurs jardins mais les gardes du parc veillent au grain et ne sont jamais loin pour les ramener dans leur habitat.

Kantigui qui sait l’importance de la préservation de ce biotope riche se joint aux autorités communales pour lancer un appel aux bonnes volontés pour voler au secours de ce poumon vert de Ouagadougou, un patrimoine naturel en danger. En attendant, courage à Moustapha Saar et son équipe. Kantigui sait de quoi il parle

Le lycée privé El Bethel dans l’impasse

Le lycée privé El Bethel de Yako qui dispense un enseignement général de la 6e à la 3e vivrait un moment difficile de son histoire, selon les informations parvenues à Kantigui. Depuis le début du 3e trimestre de cette année scolaire, les activités pédagogiques ont été perturbées. Les professeurs de l’établissement ont gelé les cours et autres évaluations pour manifester leur mécontentement à la direction du lycée. Ils reprocheraient au fondateur de n’avoir pas respecté ses engagements vis-à-vis de la vacation. Kantigui a ouï dire qu’à l’heure actuelle où les cours magistraux ont fait place aux examens de fin d’année, les programmes du Lycée privé El Bethel ne seraient pas achevés, les livrets et bulletins non remplis par les professeurs.

Kantigui a, par ailleurs, appris qu’une réunion à laquelle ont pris part le fondateur de l’établissement, les professeurs et l’Association des parents d’élèves, n’aurait pas trouvé une solution au problème. Le fondateur aurait affirmé ne pas disposer de ressources financières pour payer les vacataires. Certains partenaires financiers de l’établissement n’auraient pas apporté leur appui cette année au Lycée.

Conséquence, les caisses seraient vides et les élèves doivent payer le lourd tribut. Pas de notes, pas de bulletins de fin d’année. Et beaucoup commencent à se poser des questions sur le sort qui leur sera réservé. Seront-ils victimes d’une année blanche ? La situation préoccuperait les parents

Arbollé méconnaissable

Il parvenu à Kantigui qu’une pluie de 43 mm, accompagnée d’un vent violent aurait semé la désolation à Arbollé dans la soirée du lundi 31 mai 2010. On enregistrerait d’importants dégâts matériels. Selon des sources proches de la localité, au moins cent (100) ménages seraient sans abris. La résidence du préfet aurait été décoiffée. Le temple protestant situé dans le quartier Mia, la mosquée du quartier Nabitenga ainsi que l’école primaire sise à Gobi auraient tous été sérieusement endommagés. Les arbres eux aussi auraient subi la rage du vent.

Au moins cent arbres fruitiers (karités, raisiniers…) auraient été déracinés. Au marché central d’Arbollé, les dommages seraient également visibles. A moins d’un mois, la commune d’Arbollé vient de subir pour la deuxième fois, la rage du vent avec la désolation comme conséquence. Que Dieu fasse que cette saison pluvieuse soit généreuse pour le Burkina Faso

Une menace de conflits fonciers en l’air

S’il y a une information qui inquiète Kantigui depuis le 24 mai dernier, c’est bien celle relative à une poudrière qui existerait entre les populations du Zoundwéogo et celles du Boulgou. En effet, Kantigui a ouï dire que des habitants de la commune de Niaogho (Boulgou), faisant frontière avec le Zoundwéogo, veulent en découdre avec les habitants des communes de Bindé et Gogo dans la province du Zoundwéogo pour des questions foncières.

Selon les sources de Kantigui, cette menace a pour origine, l’occupation des terres dans les deux communes du Zoundwéogo et que revendiquent leurs voisins de Niaogho.

Ce qui inquiète le plus Kantigui, c’est que les protagonistes détiendraient des armes. En tous les cas, les autorités provinciales du Zoundwéogo auraient effectué un déplacement sur les lieux pour prendre le pouls et apaiser la situation.Le souhait est que les démarches entreprises dans ce sens nous aide à éviter les scènes atroces ayant opposé, en 2008, agriculteurs et éleveurs à Gogo et Bindé et qui s’étaient soldées par plusieurs pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels

Du changement au journal Le Progrès

Kantigui dans sa quête d’informations a pu lire sur l’ours de notre confrère Le Progrès, que ce bimensuel d’informations générales a un nouveau directeur de publication en la personne de François Z. Compaoré. Kantigui s’est laissé convaincre que le nouveau directeur de publication à la tête d’une équipe dynamique, ambitionne apporter un plus à la qualité de l’information au Burkina Faso.

Pour joindre l’utile à l’agréable, le journal « Le Progrès » a aussi un nouveau siège sur l’avenue Houari Boumédienne où il va aménager très bientôt.

Kantigui

Sidwaya