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On murmure : Quand un promoteur de boulangerie dribble les impôts

Publié le mercredi 26 mai 2010 à 04h07min

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Il est parvenu à Kantigui qu’un promoteur de boulangerie dans la capitale burkinabè est en train de rouler les impôts dans la farine. Après avoir ouvert ses deux boulangeries en 2009, de sources bien infiltrées affirment que l’homme n’aurait déclaré que les IUTS (impôt unique sur les traitements et salaires) des mois de mai et juin 2009. Outre l’IUTS, notre promoteur n’aurait fait ni de déclaration d’impôt minimum forfaitaire (IMF) ni de règlement de la patente.

Pour rouler ses vis-à-vis, il aurait fourni aux impôts pour le calcul de la patente un contrat de bail pour un local situé au secteur 4 de Ouagadougou alors que le contrat devait concerner des boulangeries implantées au secteur 16. Conséquence, les contrats de ces deux boulangeries seraient minorés et pire ne seraient même pas enregistrés. Voilà comment on réussit à se faire de l’argent au Faso.

Mais comme on le dit, le mensonge a beau courir au galop, il sera tôt au tard rattrapé par la vérité. Kantigui espère que les hauts responsables des impôts feront comprendre à notre homme que le pays a des règles auxquelles il faut se conformer.


Un don qui divise

Il est parvenu à Kantigui qu’un geste fait par un ministre fait objet de polémique dans le chef-lieu de la région des Hauts-Bassins. Le ministre aurait remis 300 mille FCFA à son ancienne école primaire mais cela ferait des gorges chaudes actuellement entre deux directeurs d’écoles dans la cité de Sya (Bobo- Dioulasso).

L’argent aurait été remis à l’école A alors que l’école n’est plus celle dans laquelle le ministre a étudié. L’école B qui estime être la vraie école dans laquelle le ministre a bossé réclame sa part.

Selon toujours les sources de Kantigui, les deux directeurs ont failli en venir aux mains la semaine dernière parce que l’école à qui on a remis l’argent refuserait de partager fifty-fifty. Voilà une attitude indécente qui pourrait amener le donateur à hésiter prochainement même s’il en a plein les poches. Un geste qui aurait pu résoudre un certain nombre de problèmes de cette école est devenu source de division. Oh, que c’est dommage !


Fadoul Technibois fait la fierté du Burkina en Côte d’Ivoire

Il est parvenu à Kantigui que s’il y a une société qui fait actuellement la fierté des Ivoiriens et des autorités ivoiriennes, c’est la société burkinabè Fadoul Technibois.

A ce qu’il est parvenu à Kantigui, après avoir remis à neuf le pont de Yopougon - Sideci qui constituait un véritable danger pour les populations, cette entreprise burkinabè a engagé de grands travaux de réfection du tronçon routier Williamsville-Abobo Zoo.

Bientôt, cette nouvelle voie construite par l’expertise burkinabè sera ouverte à la grande circulation pour le bonheur des usagers de ce tronçon routier. Voilà qui fait mériter des félicitations à Georges Fadoul et à son équipe...


Ces cadres qui ne sont pas employés

Kantigui a ouï dire que des conseillers en orientation scolaire et professionnelle ont été formés deux années durant au Maroc. Mais depuis leur retour au Faso en juillet 2009, certains continuent de se tourner les pouces.

Pourtant, selon les termes de l’avis d’appel à candidatures, le Centre national de l’information, de l’orientation scolaire, professionnelle et des bourses (CIOSPB) avait « la responsabilité de veiller à ce que les éventuels candidats répondent aux exigences de la formation au Centre d’orientation et de planification de l’éducation (COPE) du Maroc et à ce qu’ils s’engagent à travailler dans le domaine de l’orientation scolaire à l’issue de leur formation ».

Si deux des candidats ont été employés à ce jour, il est parvenu à Kantigui que deux autres ne savent plus à quel saint se vouer parce que fatigués par les navettes entre le CIOSPB et leurs domiciles sans jamais savoir à quelle sauce ils seront mangés. Alors que se passe-t-il ? N’a-t-on plus besoin de ces ressources formées au Maroc dans le cadre de la coopération entre le gouvernement du Royaume du Maroc et celui du Burkina Faso ? Pourquoi ce silence ?


Les remboursements au FAIJ Manga en nette évolution

Kantigui qui avait fait écho de difficultés que rencontre le Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ) dans le recouvrement des crédits accordés aux jeunes promoteurs dans le Centre-Sud, a appris que le taux de recouvrement est en nette évolution depuis la tenue de la rencontre entre les jeunes et le gouverneur de la région. Mieux, a-t-on indiqué à Kantigui, les parents d’un promoteur absent du pays se seraient engagés à rembourser sa quote-part, en attendant le retour de leur fils, qui, selon eux, rentrerait très bientôt.

Tout compte fait, Kantigui se félicite de cette évolution positive et invite tout de même les acteurs de la mise en œuvre du fonds à garder le cap. Bon vent au FAIJ afin que cette noble initiative des premières autorités burkinabé puisse s’inscrire dans la pérennité.


Moami vibrera au son du Balafon

Kantigui a appris que Moami, localité située à 25 km de Bobo- Dioulasso sur la route de Orodara, se prépare à accueillir, le samedi 29 mai prochain, la troisième édition de la journée de solidarité placée sous le haut patronage du ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, Soungalo Ouattara.

Cette journée de solidarité organisée chaque deux ans par l’Association pour le développement socioéconomique de Moami (ADESMO) permet aux ressortissants d’échanger autour de la problématique de développement dans la localité.

De sources proches des organisateurs, la journée de solidarité de Moami qui reste un événement majeur dans la région, connaîtra la participation de personnalités de la région dont le parrain de la cérémonie, Salia Sanou, maire de la commune de Bobo Dioulasso, Monseigneur Anselme Titiama Sanon, archevêque de Bobo Dioulasso et Justin Damo Barro, conseiller spécial du président du Faso. Des balafonistes et dosso de Moami et des villages environnants viendront apporter une touche particulière à la fête.


Le Festival du film africain de Tarifa rend hommage au cinéma burkinabè

L’un des plus importants festivals de films africains en Europe, à savoir le Festival du film africain de Tarifa (FCAT) a débuté sa septième édition le 21 mai à Tarifa, la ville la plus proche de l’Afrique de toute la côte andalouse du Détroit de Gibraltar.

Selon les informations parvenues à Kantigui, ledit festival propose une rétrospective du grand réalisateur Idrissa Ouedraogo dans la mesure où onze (11) de ses films seront projetés dans le cadre de cette session spéciale « Idrissa Ouedraogo ».

Le documentaire burkinabè « Ceux de la colline » de Berni Goldblat sera présenté dans la principale compétition du FCAT. En outre, le réalisateur Adama Roamba participera en personne au festival et présentera le script de son futur long métrage aux producteurs espagnols.

Enfin, le grand photographe Nestor Da exposera ses clichés à l’occasion de la 3ème édition de PhotoAfrica, qui fait traditionnellement partie du FCAT et sera centrée cette année sur le 50 ème anniversaire des indépendances africaines.


Concours de plaidoirie : l’Université Ouaga 2 au top

Kantigui qui apprécie les joutes oratoires était samedi dernier du côté du campus de Zogona. Dans ses balades, il s’est retrouvé à l’amphi A de l’UFR/ SJP de l’Université de Ouagadougou où le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) organisait un concours de plaidoirie à l’intention des cellules CGD des universités et écoles supérieures du Burkina Faso. Kantigui a constaté que le sujet soumis à l’appréciation des cellules est : « Les mécanismes du contrôle citoyen au Burkina Faso : fondement et effectivité ».

Dix cellules CGD étaient en compétition devant un jury composé du Pr. Luc Ibriga (président du jury), de Thomas Ouédraogo et Abdoul-Karim Saïdou. Le verdict des joutes oratoires a donné la cellule CGD de l’Université Ouaga 2, vainqueur devant l’UPB et l’Université Ouaga1.

Kantigui

Sidwaya

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