LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

CONFIDENCES DU WEEK-END : Losséni Paré siffle la fin de sa carrière

Publié le lundi 10 mai 2010 à 02h01min

PARTAGER :                          

On se rappelle qu’en août 2009, l’arbitre assistant international de football, Losséni Paré, le frère jumeau de l’arbitre Lassina, avait été victime d’une grave blessure. C’était lors des activités de la section du Centre de l’union nationale des arbitres de football (UNAF) et cette blessure l’a éloigné des stades, étant immobilisé sous plâtre. Certes, il peut à ce jour marcher, mais non siffler un match puisqu’il doit attendre encore près d’une année pour enlever un fer qu’il a dans le pied droit.

Alors, Losséni Paré a décidé de mettre fin à sa carrière d’arbitre et ce, depuis le 12 avril 2010. Il a choisi de se reconvertir comme commissaire de match. Une semaine plus tard, soit le 19 avril, il a débuté sa nouvelle carrière de commissaire, lors du match de la D2 entre le Sanmatenga et 9 Athletic. Sa deuxième sortie a été pour un match de la 1re division le 9 mai dernier entre le RCK et le SSC-Balé.


Maquis-resto à Kouritenga : il mange sans payer !

"Cravate, costard et pourriture". C’est le titre du nouvel album de l’artiste-musicien Smockey. La caricature pourrait bien coller à ce client assez particulier d’un maquis-restaurant sis au secteur 17 de Ouagadougou, précisément au quartier Kourritenga. Costume et cravate à point et comme il se doit, le monsieur débarque sur les lieux à bord d’un véhicule. Il est visiblement accompagné de sa famille. L’installation terminée, la commande est lancée : ce sera du poisson à la braise. Repas copieux avalé, commencent les problèmes pour les gérants du "maquis-resto". Le client refuse de payer. Le motif : ce n’est pas lui qui a lancé la commande, mais un de ses rejetons. Son épouse, qui ne veut visiblement pas d’histoires, le presse de régler la note afin qu’ils rentrent. Refus du mari. Quelques instants plus tard, le personnel remarque que quelque chose ne tourne pas rond : le client est seul à sa table. Sa famille avait disparu. Volatilisée.

Et le père de famille donne l’air de s’être endormi sur sa chaise. Ils s’inquiètent et tentent de ramener le client à la raison. Nouveau refus et nouveau motif, encore plus ahurissant : on l’a dérangé pendant son sommeil ! Et c’est ainsi qu’il quittera la table sans avoir réglé ce qu’il devait. Ce n’est pas la première fois que le personnel du maquis est confronté à ce genre de clients. Récemment, se souvient un agent, un client, après avoir copieusement mangé, a refusé de payer au motif que dans le repas qui lui a été servi, il y avait trop de vinaigrette. Et il s’en est allé sans payer. Qui dit mieux ? Mais comme on le dit, ils ne sont pas encore tombés sur plus fort qu’eux ! Mais comme on le dit, ils ne sont pas encore tombés sur plus fort qu’eux !


Fada : qui a "attrapé" la pluie ?

La pluie du vendredi 7 mai 2010 n’a pas versé une goutte dans le coeur de la ville de Fada N’Gourma. Pourtant, ses alentours ont été inondés de l’eau venue du ciel. Une raison pour le moins irrationnelle a été donnée à ce phénomène : des circoncis slalomaient dans les ruelles de la cité de Yendabri. Et leurs corps ne doivent pas être touchés ne serait-ce que par une gouttelette d’une larme du ciel. Alors, des dispositions auraient été prises pour que les cieux ne pleurent pas sur la ville. Vrai ? Faux ? Mystère et ... tapis de sable !


Olympiades 2010 : Gilbert sauve les organisateurs

La cérémonie de remise des prix du concours intitulé "Intelligence pure ou Olympiades de mathématiques et de français" a eu lieu le vendredi 7 mai 2010 à Ouahigouya. Mais le comité d’organisation a posé lors de cette deuxième édition du concours, un acte qui a donné un poids plutôt léger à la littérature. En effet, le lauréat en français, en classe de 1re, a reçu un vélo comme prix pendant que le lauréat en mathématiques a, lui, étrenné une moto toute neuve. Et toute la salle de murmurer. C’est alors que le ministre des Transports, Gilbert Noël Ouédraogo, présent à la cérémonie, a promis une moto au lauréat de la classe de 1re en français. Il sauve ainsi la face des organisateurs qui en tireront sans doute comme leçon qu’il s’agit là d’une bourde qu’il ne faudrait plus commettre à l’avenir.


L’EPP de Lamboya-Tangaye a 50 ans

L’Ecole primaire publique (EPP) de Lamboya-Tangaye a 50 ans. Et cela se fête. Plus précisément, les 14, 15 et 16 mai 2010 par un atelier de réflexion pour une EPP de Tangaye plus améliorée, par un rassandaga, une soirée dansante. Les femmes se dégourdiront également les jambes par une course cycliste, pendant que les scolaires taperont dans le ballon. Tout cela sera présidé par Boureima Badini, représentant spécial du Président du Faso en Eburnie.


La cataracte opérée gratuitement à Koudougou

La Banque islamique de développement (BID), l’Association pour la promotion de la santé oculaire (APSO), l’ONG Nadi Al Bassar et le service d’ophtalmologie de l’hôpital de Koudougou ont mené une campagne d’opération de la cataracte à Koudougou du 30 avril au 6 mai 2010. Le président de l’APSO, le docteur Nonfounikoum Méda, a expliqué le choix du Centre-Ouest par le fait que cette opération a permis à 150 personnes, qui ne pouvaient pas s’offrir le prix de l’opération, de se soigner à moindre coût. Le représentant de la BID, Berthé Ahmed, a indiqué que cette campagne concerne 8 pays de l’Afrique subsaharienne.


COCEO : des chants, de l’art et des prix

La soirée des Grands prix académiques de l’art et du chant religieux débutera le mercredi 12 mai 2010 à 19h30 au CENASA. Et c’est la Communauté catholique des élèves et étudiants de Ouagadougou (COCEO) qui en est l’initiatrice en vue de rendre plus dynamique notre vie communautaire sur le plan de l’art et de la culture. Cette soirée donnera l’occasion de remettre des prix des compétitions de pétanque, de chants individuels. Aura également lieu la grande finale des quatre chorales du monde estudiantin.


Examens blancs a Pô : Et de deux !

Du 15 au 19 avril 2010 s’est déroulée au lycée provincial de Pô dans le Nahouri, la 2e édition des examens blancs communaux de la ville de Pô. C’était sous le parrainage du directeur régional des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique du Centre-Sud (DR/MESSRS-CS), Mamadou Diarra. Cette initiative date de l’année dernière. C’est un professeur qui en est l’initiateur avec le soutien de certains de ses collègues et avec l’apport de partenaires dont Me Bouba Yaguibou et Pascal Tigahiré dit "gris-gris". Cette année, les chefs d’établissements de Pô s’y sont impliqués. Malgré quelques difficultés, les organisateurs ont tenu à relever le défi car cela y va de leur réputation. Ce sont environ 800 candidats, BEPC et Bac A4 et D des lycées et collèges de Pô, qui ont pris part à ces examens blancs.


RELAXE DE MOUSSA DIALLO : La CGT-B s’en réjouit

Dans le communiqué de presse ci-dessous, la CGT-B exprime ses remerciements à tous ceux qui ont oeuvré pour que l’un de ses responsables ne soit pas jugé

Le camarade Moussa Diallo, professeur de philosophie au Lycée Bogodogo de Ouagadougou, Secrétaire confédéral adjoint chargé des questions sociales de la CGT-B qui avait été cité à comparaître le lundi 3 mai 2010 à 8h devant le Tribunal correctionnel de Ouagadougou pour y être jugé, suite à une plainte de M. Simon Compaoré, maire de la commune de Ouagadougou, a été relaxé. On se rappelle en effet, que le camarade Diallo avait produit un article publié dans l’Observateur – Paalga n°7575 du 23 février 2010 qui avait pour titre "La taxe de développement communal : quatre raisons pour ne pas la payer ". A l’ouverture du procès, le Tribunal, après avoir constaté le retrait de la plainte de la partie civile, a déclaré que "l’action publique est éteinte". Le Bureau national confédéral de la CGT-B salue la solidarité spontanée manifestée à l’endroit du camarade Diallo par les militantes et militants de la CGT-B, par celles et ceux du mouvement syndical et de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère (CCVC). Il salue aussi l’engagement de tous les avocats qui s’apprêtaient à assister le camarade et notamment le Syndicat des avocats du Burkina Faso.

Ces nombreux engagements ont, sans nul doute, contribué au retrait de la plainte du maire et en conséquence à l’extinction de l’affaire, même si, Monsieur le Maire Simon Compaoré explique autrement le retrait de sa plainte dans l’Observateur – Paalga n°7622 du 3 mai 2010 (Page 7), en ces termes : "(…) je ne pouvais pas ne pas déposer une plainte contre monsieur Diallo. Mais selon la loi que je ne connaissais pas bien, le journal l’Observateur aussi a été cité. Moi je connais l’Observateur, je connais ses animateurs, je n’ai pas de problèmes avec eux et je ne veux pas du tout m’attaquer à l’Observateur. On m’a dit qu’en attrayant monsieur Diallo, le responsable de l’Observateur aussi devrait répondre. C’est pour cela que j’ai décidé de retirer ma plainte. (…)" En tout état de cause, la CGT-B exprime à toutes et à tous, ses remerciements et les invite à maintenir et à renforcer cette solidarité pour la défense et l’élargissement des libertés, en l’occurrence les libertés d’expression et de presse, pour la lutte contre les impôts et taxes injustes telle la TDC, contre la vie chère et l’impunité.

Ouagadougou, le 4 mai 2010

Tolé SAGNON Secrétaire Général

Le Pays

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées