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POT-POURRI - Union de l’opposition : l’appel du RPN

Publié le vendredi 19 février 2010 à 00h24min

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Le Rassemblement politique nouveau (RPN) invite, dans cet appel, l’opposition à une meilleure organisation face à Blaise Compaoré, dans la perspective de la présidentielle 2010.

"Peuple du Burkina Faso, Le Conseil des ministres en sa séance du mercredi 10 février 2010 a adopté deux décrets dont l’un portant convocation du corps électoral le 21 novembre 2010 en vue de l’élection présidentielle. A cette 4e élection présidentielle de la 4e République, le Président Blaise Compaoré sera probablement candidat à sa propre succession. Le cas échéant, ce serait sa dernière candidature aux termes de l’article 37 de la Constitution. Sans une organisation des forces d’opposition réelle et une stratégie cohérente d’alternance, la réélection de Blaise Compaoré sera sans enjeux majeurs et la modification de l’article 37 de la Constitution pour lui permettre d’être indéfiniment candidat sera une simple formalité à l’Assemblée nationale. C’est pourquoi, le RPN appelle toutes les forces vives opposées véritablement au "système Blaise Compaoré", à la coordination de nos actions pour réaliser le 1er changement démocratique dans notre pays ne serait-ce qu’à un 2e tour inédit sous la 4e République. Burkinabè des villes et campagnes, hommes et femmes, jeunes et vieux engagés ou non dans des partis politiques et autres associations, le RPN vous invite à la construction d’un Burkina Faso meilleur. "Ensemble nous pouvons"


Université de Ouagadougou : un colloque international pour pacifier les campus universitaires d’Afrique francophone

L’Université de Ouagadougou abritera les 22 et 23 février 2010, un colloque international sur « les conditions de dialogue social en vue de la pacification des campus universitaires d’Afrique francophone. Ce colloque réunira les experts de la gouvernance universitaire, les Recteurs et Présidents d’universités des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Outre ces participations, on notera celles des structures associatives et syndicales, des universités du Burkina et l’ensemble des partenaires du dialogue social, telles que la Commission de l’Emploi des Affaires sociales et culturelles (CEASC) de l’Assemblée nationale, le médiateur du Faso, les centrales syndicales burkinabè et bien d’autres.

Ce colloque organisé par l’Université de Ouagadougou en partenariat avec la Conférence des Recteurs des Universités francophones d’Afrique et de l’Océan indien (CRUFAOCI) et l’AUF, a pour objectif de faire partager les « bonnes pratiques>> et produire un document sur les conditions d’un dialogue social en vue de la stabilisation des universités de l’Afrique de l’Ouest. Il abordera les thèmes suivants : . les conditions objectives et subjectives de naissance des crises universitaires ; . les franchises universitaires ; . les aspects sociaux de la gouvernance universitaire ; . la gestion des crises universitaires. Au terme de ce rendez-vous, les institutions universitaires, notamment leurs premiers responsables, pourront disposer d’outils de gestion des crises sur les campus.


Ces chauffards sans remords

Le phénomène des chauffards fuyards prend de l’ampleur au Burkina. D’où la réaction de ce citoyen, qui demande que l’Etat prenne ses responsabilités.

"On a beau dire dans ce pays que "ça va aller", force est de reconnaître que les choses vont de mal en pis. En plus des mœurs qui se délitent, c’est l’incivisme qui grandit. Tenez, il est de plus en plus courant de voir à Ouagadougou des automobilistes responsables ou impliqués dans des accidents de la circulation, qui ne jugent pas nécessaire de s’arrêter. J’ai connu pas moins de trois cas où des personnes ont été victimes d’accidents sans pour autant savoir qui les avait cognées. Et j’imagine que d’autres personnes en sont victimes ailleurs. Pourquoi ces automobilistes ne s’arrêtent-ils pas après avoir fait un accident ? Ne sont-ils pas en règle ? Leur temps est-il plus précieux que la vie des victimes ? Sont-ils au dessus des lois ? Je pense qu’en tant qu’être humain, nul n’est à l’abri des accidents, qu’on soit responsable ou victime. Et quand cela arrive, par respect pour la vie d’autrui et pour les règles qui régulent la vie en société, on devrait s’arrêter. Je pense qu’avec de tels comportements irresponsables, les autorités se doivent de prendre les dispositions qu’il faut, afin d’éviter que naissent des germes d’auto-justice de la part du peuple qui se sentirait lésé. Mieux vaut prévenir que guérir."


Economie informelle : des associations se donnent la main

Depuis le 31 décembre 2009, le Réseau des associations de l’économie informelle du Burkina Faso (RAEI/BF), est officiellement reconnu par l’Etat burkinabè. C’est un regroupement de vingt associations actives dans le secteur informel. Il a pour objectifs, entre autres, de favoriser la promotion sociale et économique des acteurs du secteur informel, d’établir un partenariat avec l’Etat et divers organismes. Composé de onze membres, le bureau est présidé par Saïdou Zangré. Dans les prochains jours, le réseau prévoit de tenir une conférence de presse pour se faire connaître du public et une assemblée générale pour présenter le bureau aux associations membres. Le RAEI/BF dispose de points focaux dans les 13 régions du Burkina.


DPEBA/ Comoé : comment vont les centres d’alphabétisation ?

Le fonctionnement des centres d’alphabétisation est au coeur des préoccupations de la direction provinciale de l’enseignement de base et l’alphabétisation de la Comoé qui attend beaucoup de ces centres. Pour faire un bilan partiel de la campagne d’alphabétisation 2009-2010 dans la Comoé et recenser les difficultés qui sont les leurs afin d’y apporter des solutions, le Bureau de l’éducation non formelle (BAENF) de la DPEBA/ Comoé a convié les opérateurs en alphabétisation à une rencontre le jeudi 11 février 2010 sous la présidence du directeur provincial Jean Etienne Zoungrana. Pour lui, les opérateurs doivent conduire les apprenants au dernier niveau de l’alphabétisation non-formelle qui est la formation technique spécifique et qui permet aux alphabétisés d’appliquer les acquis de la formation reçue dans leurs activités quotidiennes. Après avoir passé au peigne fin les difficultés de fonctionnement des centres au nombre desquelles on retrouve le retard de la formation des agents d’alphabétisation et l’insuffisance des ressources financières, Jean Etienne Zoungrana a invité les responsables des centres à tout mettre en œuvre pour que les apprenants atteignent effectivement ce niveau. Cette rencontre a permis au BAENF de se rendre compte que la Comoé compte 203 centres d’alphabétisation dont 168 financés par le Fonds d’Alphabétisation et de l’Education non formelle (FONAENF).


Cascades : le Directeur régional de la Santé installé

Le nouveau directeur régional de la santé des Cascades, le médecin de santé publique le docteur Théophile Sanon, a officiellement pris les rênes de la direction régionale le vendredi 12 février 2010. La cérémonie qui a consacré son installation a été présidée par Karimatou Jocelyne Vokouma, Gouverneur de la région. Théophile Sanon remplace à ce poste le docteur Abdoulaye Barra dont les actions saluées par ses collaborateurs ont permis l’augmentation de la couverture vaccinale de la région la réduction du rayon moyen d’action des formations sanitaires de 9 à 8 kilomètres avec la création du district sanitaire de Mangodara et l’ouverture de 16 nouveaux CSPS. Mais d’énormes défis attendent le DR entrant. Il s’agit de l’opérationalisation du district sanitaire de Mangodara, du plaidoyer pour l’affectation de médecins spécialistes au CHR de Banfora, de l’accélération du déménagement du CHR sur le nouveau site et de l’harmonisation des constructions des différents édifices du CMA de Sindou. Dr Sanon a dit mesurer l’importance de ces défis et assure qu’il s’attellera à les relever. * Pharmacie de la Providence sarl : changement de groupe de garde

La pharmacie de la Providence, 1045 avenue du Yatenga, sise à 200 mètres de la station Petrofa, assurera la garde au sein du groupe Il et non dans le groupe III comme précédemment programmé.

Le Pays

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