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19, 3 mm de pluie à Banfora

Publié le vendredi 19 février 2010 à 00h23min

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19,3 mm c’est la hauteur d’eau relevée par les services techniques de la direction provinciale de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques de la Comoé après une pluie du samedi 13 février 2010.

En effet, c’est une forte pluie qui s’est abattue ce jour aux environs de 13 heures - 15 heures sur la capitale de la Cité du Paysan Noir. Tout présageait cette pluie. Il faisait chaud et les nuages s’étaient amoncelés depuis les environs de 5 heures du matin.

La chaleur qui sévissait dans les maisons d’habitation était semblable à une chaleur du mois d’avril. Selon les informations reçues, cette pluie aurait arrosé successivement les villes de Gaoua, Bobo-Dioulasso, Orodara, et Koloko frontière du Mali


Les fidèles chrétiens en pèlerinage à Fabédougou

Cette année encore, les fidèles chrétiens du diocèse de Banfora ont respecté la tradition en se rendant à Fabédougou à quelques encablures de Banfora pour leur pèlerinage.

Ce sont des milliers de fidèles qui à pied, à vélo, à moto ou à véhicule ont arpenté la colline de Fabédougou pour prendre part à cette célébration eucharistique officiée par l’évêque du diocèse de Banfora, Mgr Lucas Kalifa Sanou


Passation de témoins à la DRTSS et la DRS

Les 10 et 12 février 2010 dans la salle de réunion du gouvernorat de Banfora, les directeurs régionaux sortant et entrant du travail et de la sécurité sociale (DRTSS), et de la santé (DRS) se sont passé le témoin. En effet, après avoir passé plus de 5 ans à la tête de la DRTSS, l’inspecteur des lois sociales, Joseph Wanogo Sandwidi, a passé le témoin à Mamadou Séré également inspecteur des lois lociales qui fait ses premiers pas comme DR (directeur régional).

Au niveau de la direction de la santé, c’est le Dr Abdoulaye Bara, médecin de santé publique aux commandes depuis 3 ans qui a passé le témoin à un fonctionnaire avisé de ce ministère lui aussi de la même spécialité, le docteur Théophile Sanon, Lui aussi accède pour la première fois à ce poste de responsabilité


Présentation de vœux au haut-commissariat et à la SN-SOSUCO

Les corps constitués de la province de la Comoé, ont présenté leurs vœux de 2010 au haut-commissaire Alassane Sinaré. Cette cérémonie qui s’est déroulée à la résidence de ce dernier et qui se voulait sobre a été plutôt grandiose au regard de l’intérêt qu’ont donné les corps constitués et les travailleurs.

A l’issue des vœux formulés par les religieux et les coutumiers, et par les corps constitués, place a été faite à la fête. Les corps constitués qui ont apprécié le climat de travail et les efforts déployés courant 2009 par le haut commissaire, se sont engagés à le soutenir durant cette année.

Quant à l’Amicale des femmes de la SN/SOSUCO (AMFESO), elles ont choisi le 13 février dernier pour se présenter les vœux de l’année 2010. Cette association regroupe les femmes travailleuses de la SN-SOSUCO et les conjointes de ceux qui y travaillent. Pour ces femmes, les vœux sont assez clairs. Que le fleuron de l’industrie burkinabé puisse produire beaucoup de canne brute et en extraire le maximum de sucre qui pourrait être vendu à faible coût ; a déclaré la présidente de l’Amicale et directrice des ressources humaines de la société Salimata Gnanou.

Au cours de 2010, l’Amicale mènera une campagne de sensibilisation des travailleurs pour la survie et la relance des activités de cette boîte. La cérémonie qui s’est déroulée à l’hôtel Jackson a connu la présence de plusieurs travailleurs


Des cadeaux pour le bébé 2010

Le maire de la commune de Banfora, Souleymane Soulama à travers le conseil municipal a décidé d’offrir des cadeaux au premier Bébé de l’année 2010 de sa commune. C’est chose faite depuis le 12 février dernier. Le petit Moussa Traoré puisque c’est de lui qu’il s’agit, a reçu un berceau, des layettes et des draps. Sa maman a reçu trois pagnes ainsi que la sage femme qui a assisté la maman lors de l’accouchement.

En effet, le petit Traoré est né le 1er janvier 2010 à 0 heure 05 minutes au Centre hospitalier régional (CHRà) de Banfora. Le retard accusé dans la remise de ce cadeau est dû à une absence de la mère du petit Traoré qui avait effectué un voyage au village après sa sortie de l’hôpital. Le maire entend institutionnaliser ce geste dans sa commune.


Le gouverneur à la rencontre des responsables coutumiers et religieux

Cette rencontre du gouverneur Jocelyne Vokouma s’inscrit dans la même dynamique que celle tenue à Sindou dans la province de la Léréba le 10 janvier dernier avec les responsables coutumiers et religieux.

Selon le gouverneur, elle aurait souhaité que celle-ci se tinse immédiatement après celle de Sindou, mais pour un problème de calendrier, cela n’a pas été possible. Comme à Sindou, Jocelyne Vokouma a dit sa reconnaissance à ces leaders d’opinion de la Comoé qui n’ont cessé de lui apporter leur appui et leur assistance depuis son installation officielle le 1er décembre 2009.

Elle a ensuite donné des informations relatives à la commémoration de la journée mondiale de la femme, le 8 mars à Moussodougou, à l’opération d’établissement des pièces d’Etat civil et à l’opération de recensement de personnes toujours en vie décorées entre les années 1960 et 1982. Elle a souhaité qu’aucun enfant de la région des Cascades ne soit sans acte de naissance.

« 2010 est une année électorale il faut s’inscrire sur les listes électorales et aider les femmes à le faire », a-t-elle plaidé. Pour l’opération d’établissement des jugements supplétifs, la région a atteint un bon résultat, et l’opération de délivrance de la carte nationale d’identité se déroule bien ; a indiqué le gouverneur.

Cette rencontre a été l’occasion pour Mme Vokouma de féliciter les anciens pour leur implication dans l’organisation de la cérémonie d’inauguration du Centre hospitalier régional de Banfora qui a été un succès, selon elle


Le masque doit savoir qui frapper et où frapper

La communauté Bobo Mandarê de Banfora a organisé la 2e édition de la journée culturelle Bobo Mandarê le 13 février 2010 à Banfora. Les temps forts de cette journée ont été la nuit culturelle communautaire. Il y a eu d’abord, la cérémonie officielle de lancement, ensuite la conférence sur les masques bobo Mandarê et enfin le match de football qui a opposé les bobos aux peulhs (1but contre 3).

Même si l’organisation a été pilotée par les Dafing (Marka), on peut affirmer sans se tromper que les Bobos ont réussi leur journée au regard de l’engouement et de la mobilisation des populations.

La nuit culturelle qui a regroupé plusieurs communautés vivant à Banfora a refusé du monde malgré une entrée payante. La conférence sur le thème : « Les masques bobo : rôle, importance et perspectives d’avenir » a été animée par l’évêque de Banfora Mgr Lucas Kalifa Sanou.

Elle a été d’un intérêt majeur pour la population et les autorités locales. « Le masque est fruit de la nature et de la culture » ou autrement dit, les masques sont « des choses de la brousse, de la nature ; c’est l’ombre de l’homme », a-t-il dit. Le masque appartient à un village, à un quartier ou à une communauté bien précise. Le masque ne peut pas appartenir à un individu tout seul même s’il en a les moyens.

Selon l’évêque, avec l’évolution des choses, les masques enregistrent un dérapage du fait que les masques sont souvent utilisés en dehors des normes coutumières. En principe a déclaré le conférencier du jour, le masque doit évoluer dans un rayon bien précis et il doit « savoir qui frapper, comment frapper et où frapper ». On ne doit pas abuser du masque pour des règlements de comptes, a-t-il rappelé.

C’est pourquoi il a déploré les récents incidents survenus à Bobo- Dioulasso et à Kouentou dans le Houet. Pour l’évêque, ce sont des exemples du genre qui ont suscité la tenue de la présente conférence. Il faut rétablir l’ordre car les cultures se doivent respect mutuel et c’est ce qui permet aux communautés de vivre dans la complémentarité et dans la solidarité.

Pour ne pas dévaloriser cette culture, les anciens ont un grand rôle à jouer. Il faudra donc faire sensibiliser la jeune génération au regard des dérapages constatés. Aussi, pourrait-on interdire certains types de masques (masques léger) qui peuvent courir plus vite

Rassemblées par Mamadou YERE

Sidwaya

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